Quand Jésus eut « environ trente ans », il alla se faire baptiser par
Christ lui répond que c'est afin d'accomplir toute justice qu'il vient se faire baptiser (Mt 3 :15) et Jean souligne que son baptême avait pour but de manifester publiquement que Jésus était le Christ (Jean 1 :31-33).
L'attente jusqu'à l'âge de trente ans est traditionnellement expliquée par la nécessité pour les prêtres juifs, selon la Loi de Moïse, d'attendre cet âge pour entrer dans le sanctuaire lévitique.
Selon la Bible, lors du baptême de Jésus dans les eaux du Jourdain, les cieux se déchirent et l'Esprit, tel une colombe, descend sur lui. Une voix dit alors : « Tu es mon fils bien-aimé ». Cet épisode est la première manifestation du Dieu Trinité.
L'Église catholique, dans le rite romain, fête le baptême du Seigneur le dimanche qui suit l'Épiphanie. Là où l'Épiphanie, n'étant pas de précepte, est transférée au dimanche 7 ou 8 janvier , le baptême du Seigneur est célébré le lendemain (lundi 8 ou 9).
Être baptisé en Jésus-Christ consiste à faire, à son tour, le passage de la mort à la vie qu'il a accompli. Nous mourons au péché pour passer à une vie nouvelle, avec la force de l'Esprit saint. Le baptême est un rite de passage : avec le Christ nous traversons la mort et nous participons à sa vie de ressuscité.
Il plonge dans cette grande marée humaine assoiffée de Dieu. Mais si Jésus plonge et devient solidaire des hommes, c'est Jean Baptiste qui le plonge en Dieu, qui le baptise ! Et quand il plonge en Dieu, Jésus entend une voix 'venue des cieux' : « Tu es mon fils bien aimé, en toi je trouve ma joie » (Mc 1, 11).
Le saint baptême d'eau ouvre par conséquent la voie qui mène à la communion éternelle avec la Trinité divine. » Ainsi, alors que le baptême de Jean est compris comme un baptême de repentance, le baptême de Jésus-Christ est un acte de salut. Le baptême chrétien est un don de Dieu et n'est pas l'œuvre de l'homme.
Le baptême est un rite partagé par la quasi-totalité des Églises chrétiennes, étant donné son importance dans les textes bibliques. L'eau du baptême symbolise à la fois la mort par immersion de l'ancienne vie du croyant, livrée au péché, et sa naissance dans une dimension divine et éternelle.
Marc 16:16 : « Celui qui croira et sera baptismé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné ». Ce verset montre clairement que le baptême est un signe extérieur de foi en Dieu et qu'il est essentiel pour être sauvé par Dieu.
Et finalement, Jésus ne serait pas mort en 33, mais quelques années plus tôt – vraisemblablement le 7 avril 30, à l'âge de 36 ans.
Récits bibliques
Jésus prie la nuit dans un jardin du mont des Oliviers à Jérusalem. Il y a emmené trois de ses disciples : Pierre, Jean et Jacques de Zébédée. Ceux-ci s'endorment non loin, quand Jésus prie Dieu le Père, et est en proie à une angoisse que le fait suer de son sang.
Les deux récits de l'enfance de Matthieu et Luc indiquent que la naissance de Jésus eut lieu sous le règne du roi Hérode le Grand : « Jésus étant né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode » (Mt 2, 1) ; « Du temps d'Hérode, roi de Judée, [...]
La réponse de Marie-Jeanne Bernasseau
Jésus n'a pas besoin du baptême de Jean Baptiste qui était signe de repentir, lui qui est sans péché, ni d'un don de l'Esprit, puisqu'il est le Fils de Dieu depuis toujours et possède donc l'Esprit en plénitude.
Les premiers croyants ont été baptisés (Actes 2.41). Mais nous n'avons aucun témoignage direct du baptême des apôtres qui ont suivi Jésus dans son ministère. Lorsque Paul écrit aux Romains, il souligne que «nous tous qui avons reçu le baptême» montrant que la pratique devait être générale.
Pourquoi se faire baptiser
Le baptême étant un sacrement, il est le premier engagement pris par les hommes qui souhaitent suivre la voie du Seigneur. Sans le baptême, il n'est pas possible de pouvoir accéder à certains rites religieux. C'est le cas notamment du mariage.
Il existe trois formes de baptême : l'immersion, l'affusion et l'aspersion. Là encore, les méthodes varient selon les différentes traditions religieuses.
Par ondoiement, on désignait une bénédiction rapide «au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit» accompagnée d'aspersion d'eau bénite qui, sans remplacer totalement le baptême, permettait d'accéder au paradis.
L'immersion symbolise la mort d'une vie de péché et la renaissance à une vie spirituelle, consacrée au service de Dieu et de ses enfants. C'est aussi un symbole de la mort et de la résurrection.
Le Seigneur indique ouvertement l'unité de la divine essence et la trinité des personnes quand il dit : « Baptisez-les au nom du Père et du Fils et du SaintEsprit. » Il ne dit pas « dans les noms » mais « dans le nom », par où il montre l'unité de l'essence.
Dans les Évangiles synoptiques, le Baptiste est mis à mort parce qu'il a critiqué le mariage d'Antipas avec Hérodiade. Dans le christianisme, Jean le Baptiste est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus de Nazareth et l'a baptisé sur les bords du Jourdain, laissant certains de ses disciples se joindre à lui.
Les premières mentions de baptêmes se trouvent dans l'Ancien Testament, notamment celui de Jésus-Christ raconté dans l'Evangile selon Matthieu (3,13-17). Jésus-Christ se rendant sur les rives du fleuve Jourdain demande à Jean de le baptiser.
Le baptême est donc comme la matrice de toute vocation en Eglise. La mission fondamentale du chrétien est d'aller au bout de sa vocation de baptisé, en vivant l'Evangile et en faisant de toute sa vie une réponse d'amour au don de Dieu.
Le baptême est considéré comme l'un des deux sacrements que reconnaissent les principales branches du protestantisme, l'autre étant la cène (ou communion). Le sacrement, pour les Réformateurs, est un signe de la grâce de Dieu et une aide que Dieu propose pour soutenir la foi des croyants.
Dès le début, le baptême du Saint-Esprit, s'est manifesté par le parler en langues. 4 Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. 16 Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.