Parlé dans tout le Moyen-Orient depuis le Xe siècle avant notre ère, l'araméen était la langue du Christ et peut-être celle du texte perdu qui aurait inspiré les Evangiles.
Parmi les Juifs de la période du Second Temple, le nom biblique araméen/hébreu יֵשׁוּעַ, Yeshoua' était commun : la Bible hébraïque mentionne plusieurs individus portant ce nom — même parfois en utilisant le nom complet Joshua.
L'araméen, la langue de Jésus. L'araméen est surtout connu comme la langue de Jésus. Cette langue sémitique, originaire de la région du cours moyen de l'Euphrate, avait essaimé jusqu'en Syrie et en Mésopotamie entre 800 et 600 avant Jésus-Christ.
On retrouve l'équivalent d'Eloah en Arabe (Ilah, singulier - « un dieu », opposé à Allah - « le Dieu ») et en Araméen (Elaha).
C'est pourquoi on considère que l'araméen était la langue de Jésus de Nazareth et de ses disciples : si les Évangiles, qui datent du I er siècle, sont rédigés en grec car ayant vocation à toucher des populations hellénophones, il leur arrive de citer le Christ en araméen.
L'araméen remplace l'hébreu. L'araméen devient la langue vernaculaire du peuple d'Israël, lors de la destruction de son indépendance et de la déportation ou de l'exode d'une importante partie de sa population. Selon le lieu et les idées politico-religieuses, il remplace totalement l'hébreu ou s'hybride avec lui.
Les Araméens adoraient encore Sin, dieu babylonien de la lune, Nabu, dieu de la sagesse. Chamach, le dieu-soleil, El, le Cananéen, père de tous les dieux, Rechef, dieu de la guerre et de la foudre et bien d'autres encore. Il y a tout lieu de penser que Yau, c'est-à-dire Yaveh, figurait parmi les dieux adorés à Hamath.
Dominique Urvoy relève que pour le croyant qui prononce Allahu akbar, la formule ne signifie pas seulement que Dieu « est le plus grand » mais bien que Lui seul est grand.
Fils d'un charpentier et d'humble condition, il aurait parlé, vraisemblablement, un dialecte araméen. Toutefois, vu son érudition et sa qualité d'homme religieux, plusieurs chercheurs affirment qu'il s'exprimait en hébreu liturgique pour ses discours religieux, voire en grec lors de ses déplacements.
Privés de terre, les Araméens sont aujourd'hui dispersés à travers le monde : en Europe, en Asie, en Amérique, en Océanie. Entre 10.000 et 15.000 Araméens vivent en Belgique, explique Luc, 19 ans. La plupart viennent de Turquie et sont arrivés dans les années quatre-vingt.
Marie (en araméen ܡܪܝܡ, Maryam ; en hébreu מרים, Myriam ; en grec Μαρία, María ou Μαριάμ, Mariám ; en arabe مريم, Maryam) ou Marie de Nazareth est une femme juive de la province romaine de Judée et la mère de Jésus de Nazareth.
Voilà pourquoi certains ont proposé de traduire ce mot araméen originel « Abba » par « Papa » ou « Petit papa ». Plutôt que de dire « Notre Père », dire « Papa », « Petit papa ».
Le basque est considéré comme la plus ancienne langue parlée en Europe. Il est parlé dans la région frontalière franco-Espagnole, sur la côte atlantique.
La différence entre l'hébreu et le yiddish peut sembler ténue pour certains car ces deux langues sont parlées par des populations de confession juive, et pourtant, ces deux langues sont bien différentes. L'une est en effet une langue sémitique alors que l'autre est une langue germanique.
(n° 5744) En hébreu, saggiy signifie Dieu est grand. Les anciens manuscrits hébreux contiennent des signes pour la prononciation, avec notamment l'indication de prononcer "Seigneur" (Adonaï) le mot "Éternel" (YHWH). Le malencontreux mélange de ces deux appellations a laissé apparaître ce terme de "Jehovah".
Jésus, en grec Ἰησοῦς / Iēsoûs, vient de Yehoshua (hébreu : יהושע), à travers sa forme abrégée Yeshua (hébreu : ישוע). Yeshua signifie « Sauveur » et Yehoshua est un nom théophore qui signifie : « Dieu (YHWH) sauve ».
Translittération de l'hébreu יהוה est le nom divin et c'est le tétragramme de Dieu dans la Bible hébraïque en lettre se traduit ainsi YHWH composé des quatre lettres yōḏ (י), hē (ה), wāw (ו), hē (ה) qui se traduit avec les voyelles suivants YAHWEH – YAHUAH – YAH.
Les auteurs de la Bible sont environ 40 ; parmi eux on retrouve des apôtres, qui ont rapporté les paroles de Jésus : Paul, Matthieu ou Jean mais aussi des rois : David, Salomon; des prophètes : Élie, Moïse...
Mandarin (1,120 milliard)
Selon le récit du chapitre XI de la Genèse, les langues se seraient multipliées quand Dieu empêcha la construction de la tour de Babel en « brouillant les langues » – c'est l'expression hébraïque – alors que l'humanité en parlait jusque-là une seule.
Ceci explique que dans le Nouveau testament le titre est donné à Jésus par des membres de la foule plutôt que par les proches disciples et apôtres. Jésus l'accepte plus facilement que celui de Messie (Mt 9,27.15,22 ; Lc 18,36).
Yeshoua', diminutif de Yehoshoua', du verbe léhochyi'a' (« sauver ») et de Yo, diminutif du nom de Dieu. Yehoshoua', qui signifie « Dieu sauve »…
Si de nombreuses incertitudes entourent le Jésus « historique », les textes les plus anciens indiquent qu'il avait des frères et des sœurs. Le Nouveau Testament en dénombre six au minimum : Jacques, Joset, Jude et Simon ; les sœurs, si elles sont mentionnées, ne sont jamais nommées.
Le sumérien est une langue morte importante car il s'agit de la langue écrite la plus ancienne découverte à ce jour. Des fouilles archéologiques sont à l'origine de la découverte des tablettes d'argile qui ont permis d'attester l'existence du sumérien, originaire de Mésopotamie. Le sumérien date d'au moins 3500 ans av.