Son orgueil et son talent le placent au-dessus de sa condition première, mais son origine médiocre le rabaisse aux yeux de la haute société, et à ses propres yeux d'ailleurs. Julien, qui a rêvé d'équipées héroïques, est un homme passionné et sincère, au fond. Sa spontanéité et son naturel le révèlent à lui-même.
Vous vous souvenez de Julien Sorel, il détestait son père comme Stendhal lui-même a détesté le sien. Personnellement, j'ai respecté mon père avec les égards qu'on a pour un grand-père. Il était majestueux et imposant et surtout il n'avait peur de rien.
Il résulte de ce qui précède que Julien n'est pas hypocrite par nature, mais par choix. C'est la seule « arme » dont il dispose pour s'élever socialement. L'armée qui aurait pu être une voie héroïque lui est fermée depuis la chute de Napoléon (livre 2, chapitre 29).
Julien a aussi des défauts car il vit dans un monde souvent hostile. Il doit affronter ce monde avec ses propres armes, et il est difficile de le trouver détestable. - Julien est mal entouré, il subit une maltraitance sans pitié pendant son enfance. - Il est à nouveau harcelé et battu au séminaire.
Julien Sorel apparaît ainsi comme un héros romantique assez bien caractérisé, porté à la fois par la jeunesse, le déclassement, l'ambition et l'orgueil, le sentiment amoureux, l'apprentissage de soi et du monde avant de dresser sa propre statue de rebelle qui accomplit son destin tragique.
Rêveur et idéaliste, Julien a besoin de hauteur, dans tous les sens du terme, pour lire son livre préféré, le Mémorial de Sainte-Hélène (où Las Cases a recueilli les mémoires de Napoléon). Il veut s'élever de son milieu, dominer son destin et échapper au poids de sa famille.
Julien a une tendance à la contemplation, il est sensible à la beauté de la nature ; le narrateur écrit "il fut presque sensible" : Julien est en lutte contre lui-même, contre ce qu'il considère comme des faiblesses : les sentiments, les émotions, l'amour, l'admiration, tout ce qui pourrait le placer dans un état de ...
Julien Sorel est décrit comme un héros ayant pour modèle Napoléon Ier, rêvant de faire une carrière militaire, et contraint d'y renoncer.
Toujours déchiré entre les deux femmes, il choisit Mme de Rênal. En dépit de toutes les tentatives pour le faire acquitter, Julien est finalement guillotiné. Mathilde prend le deuil et l'enterre elle-même, tandis que Mme de Rênal meurt trois jours plus tard de chagrin.
Julien Sorel : héros du roman. Fils d'un charpentier de Verrières, il est anobli à la fin du roman. Un temps précepteur chez Monsieur de Rênal où il est l'amant de Mme de Rênal, il vit ensuite dans un séminaire avant de devenir secrétaire chez le Marquis de la Mole.
Conclusion Pour conclure, on peut affirmer que l'hypocrisie de Julien se caractérise par la dissimulation, l'imposture religieuse ainsi que l'avantage qu'il tire de ses relations. Il tire parti de cela pour s'élever socialement et nourrir de ses ambitions.
Julien Sorel est caractérisé, depuis le début du roman, comme un homme de caractère ayant beaucoup d'ambition. Il se résigne à se séparer de sa famille modeste dont le père est charpentier pour pouvoir se lancer dans une vie bien plus « intellectuelle » et se consacre aux études et à la littérature.
Aujourd'hui, « l'affaire Berthet », du nom de ce jeune homme condamné à mort en 1827 pour avoir tiré sur son ancienne amante dans l'église de Brangues, dans l'Isère, comme Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir.
« Non, Julien Sorel n'est pas un monstre – en effet, si le mot « monstre » figure assez souvent dans les pages du roman, c'est que le héros lui-même l'utilise pour décrire des coquins comme Valenod.
L'amour entre les jeunes gens est un jeu d'orgueil et de mépris, et Julien finit par triompher de Mathilde, qui se retrouve enceinte. La situation semble désespérée, mais M. de la Mole, furieux, finit par obtenir pour Julien un titre de noblesse, qui lui permette de prétendre à Mathilde.
Quelle morale ? Le bonheur réside dans la simplicité, serait-ce là le message que tente de nous faire passer Stendhal dans son œuvre ? En effet, les dernières pages du roman laissent une grande place à Fouqué, un « esprit sage », qui s'avère être le seul véritable ami de Julien.
Mme de Rênal fut fidèle à sa promesse. Elle ne chercha en aucune manière à attenter à sa vie ; mais trois jours après Julien, elle mourut en embrassant ses enfants.
D'abord, Julien Sorel est un personnage qui ne craint pas d'exprimer ses sentiments. D'ailleurs, il apparaît souvent comme un personnage exalté, passionné. Il pleure à plusieurs reprises, il a du mal à maîtriser ses sentiments.
Le Rouge et le Noir incarne en ce sens un idéal romanesque. La langue est simple sans être banale, le style est magnifique sans être pompeux, la narration est lente mais jamais ennuyeuse. On pourrait croire que le roman s'inscrit dans le classicisme mais au contraire il demeure novateur d'un bout à l'autre.
Julien est un personnage ambitieux qui fuit la réalité.
En effet, il n'est rien de plus que le fils d'un paysan, mais il rêve de gloire, il désire se faire une place dans la société, « faire fortune » afin de quitter le monde dans lequel il vit au plus vite « un jour il serait présenté aux jolies femmes de Paris ».
C'est l'un des personnages les plus célèbres de la littérature française du XIXe siècle. Julien Sorel, le héros tragique et impétueux du Rouge et le Noir de Stendhal, est l'une des références en matière de romantisme. Mais aussi d'opportunisme. Portrait d'un personnage plus complexe qu'il n'y paraît.
Grâce à l'abbé Chélan, qui l'a pris en sympathie et qui lui a enseigné le latin, Julien est engagé par Monsieur de Rénal, le maire légitimiste de la ville. Ce dernier, par vanité, recherche un précepteur pour ses enfants.
Julien vient « de pleurer » (ligne 6) et Mme de Rênal est chagrinée par l'arrivée de ce précepteur « distraite un instant de l'amer chagrin que lui donnait l'arrivée du précepteur » (ligne 16). Les personnages sont alors dans le même état d'esprit. De ce fait, leur rapprochement semble déjà s'esquisser.
Le premier est le chirurgien-major, ancien médecin de l'armée napoléonienne, vague cousin de la famille. Il permet à Julien de penser au-delà de sa condition sociale en lui offrant une éducation somme toute rudimentaire. Elle est néanmoins le déclencheur de son ambition.
Ils deviennent pourtant amis : Beauvoisis emmène Julien à l'opéra, où Julien reverra son ami, le chanteur Geronimo, qu'il avait rencontré chez madame de Rênal.