Il a hésité à choisir Mme Derville. Mme de Rênal décide que Julien ne sera qu'un ami. Julien tente de séduire Mme de Rênal mais il est très gauche et cela ne joue pas en sa faveur surtout le baiser volé qui a choqué la dame. Il n'a ni refusé ni accepté l'offre de Fouqué.
L'amour entre les jeunes gens est un jeu d'orgueil et de mépris, et Julien finit par triompher de Mathilde, qui se retrouve enceinte. La situation semble désespérée, mais M. de la Mole, furieux, finit par obtenir pour Julien un titre de noblesse, qui lui permette de prétendre à Mathilde.
Au début il ne s'agit pour lui que d'un jeu où la manipulation est de mise. Il n'éprouve que de l'aversion, de la haine pour une caste qui n'est pas la sienne et contre laquelle il souhaite se venger car il ressent tout comme une injustice.
L'esprit de conquête et de défi
Parce que cette dernière retire sa main la première fois qu'il tente de l'effleurer, Julien considère qu'il est de son « devoir » d'œuvrer pour qu'elle ne la retire plus et voit celle-ci « comme un ennemi avec lequel il va falloir se battre » car sa « gloire » en dépend.
Aujourd'hui, « l'affaire Berthet », du nom de ce jeune homme condamné à mort en 1827 pour avoir tiré sur son ancienne amante dans l'église de Brangues, dans l'Isère, comme Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir.
Quelle morale ? Le bonheur réside dans la simplicité, serait-ce là le message que tente de nous faire passer Stendhal dans son œuvre ? En effet, les dernières pages du roman laissent une grande place à Fouqué, un « esprit sage », qui s'avère être le seul véritable ami de Julien.
Pourquoi Julien Sorel est immoral ? Julien a aussi des défauts car il vit dans un monde souvent hostile. Il doit affronter ce monde avec ses propres armes, et il est difficile de le trouver détestable. - Julien est mal entouré, il subit une maltraitance sans pitié pendant son enfance.
« Non, Julien Sorel n'est pas un monstre – en effet, si le mot « monstre » figure assez souvent dans les pages du roman, c'est que le héros lui-même l'utilise pour décrire des coquins comme Valenod.
Signification du titre
La plus courante est que le rouge symbolise l'armée et le noir le clergé. Ainsi durant tout le roman, le protagoniste hésite entre l'armée et sa passion pour Napoléon, et le clergé, qui lui a permis d'effectuer ses études et a donc favorisé son ascension sociale.
réponse. 6. M. de Rênal reçoit une lettre anonyme. Cette lettre lui apprend l'adultère entre sa femme et Julien Sorel.
Mme de Rênal fut fidèle à sa promesse. Elle ne chercha en aucune manière à attenter à sa vie ; mais trois jours après Julien, elle mourut en embrassant ses enfants.
Le premier est le chirurgien-major, ancien médecin de l'armée napoléonienne, vague cousin de la famille. Il permet à Julien de penser au-delà de sa condition sociale en lui offrant une éducation somme toute rudimentaire. Elle est néanmoins le déclencheur de son ambition.
Fouqué : Seul ami de Julien, propriétaire d'une entreprise de vente de bois. Élisa : Femme de chambre de Mme de Rênal, elle est amoureuse de Julien, et dénonce sa relation avec Mme de Rênal lorsque celui-ci la rejette.
Julien a aussi des défauts car il vit dans un monde souvent hostile. Il doit affronter ce monde avec ses propres armes, et il est difficile de le trouver détestable. - Julien est mal entouré, il subit une maltraitance sans pitié pendant son enfance. - Il est à nouveau harcelé et battu au séminaire.
Il veut s'élever de son milieu, dominer son destin et échapper au poids de sa famille.
Stendhal aurait voulu consacrer sa vie à la rêverie, à la « chasse au bonheur », aux arts et à l'amour ; en vérité, il a eu une vie mouvementée. Après la mort d'une mère trop aimée, il souffre d'une enfance étouffante à Grenoble auprès d'un père qu'il méprise et d'un grand-père qu'il adore.
Julien Sorel, un héros romantique
D'abord, Julien Sorel est un personnage qui ne craint pas d'exprimer ses sentiments. D'ailleurs, il apparaît souvent comme un personnage exalté, passionné. Il pleure à plusieurs reprises, il a du mal à maîtriser ses sentiments.
Mais peu à peu se noue un amour conflictuel avec l'orgueilleuse fille du marquis, Mathilde de La Mole qui est très amoureuse de Julien. Pour Julien, Mathilde est désirable parce que les autres la désirent. C'est le rang social de Mathilde qui pousse le jeune homme à accepter cette liaison.
Julien Sorel est décrit comme un héros ayant pour modèle Napoléon Ier, rêvant de faire une carrière militaire, et contraint d'y renoncer.
Par une soirée d'été au chapitre 8, Julien touche la main de Mme de Rênal qui la retire aussitôt. Vexé, Julien décide alors de prendre cette main le lendemain, avant que sonne les dix coups de l'horloge, voyant dans ce geste le symbole de sa réussite et de son pouvoir de conquête.
Stendhal, proposait dans le Rouge et le Noir cette définition : « Le roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l'azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. » Nous comprenons ainsi que Stendhal voulait démontrer que le roman est un reflet de la réalité.
Mathilde de La Mole est le second amour de Julien. Il se trouve face à cette jeune fille d'une beauté masculine qu'il ne goûte guère, mais dont le mépris pique sa fierté. C'est précisément parce qu'il ne peut l'avoir qu'il met toute son ardeur à la conquérir.
«Le 21 janvier 1829, l'ébéniste d'art Adrien Lafargue tue, boulevard de la Poste à Bagnères-de-Bigorre, d'un coup de pistolet, sa maîtresse Thérèse Loncan qui avait décidé de mettre un terme à leur liaison et tente, en vain, de se donner la mort. Il n'a pas supporté d'être délaissé par sa maîtresse devenue infidèle.
15 » Mme de Rênal est décrite comme une femme très belle de trente ans, bien faite, avec de beaux yeux, un teint ébloussiant : « elle avait un certain air de simplicité, et de la jeunesse dans la démarche. d'un air doux, 17 ce qui est peut-être pour lui le plus important.