"L'Étranger" raconte la méchanceté du quotidien, l'ambivalence du soleil, la tendre indifférence du monde et la folie des hommes, sacrifiant sur l'étal de leurs certitudes celui qui, parce qu'il ne sait pas mentir ni pleurer, ne leur ressemble pas.
L'auteur propose une réflexion sur la justice assez intéressante. C'est en cela que la seconde partie du roman est admirable. Le personnage se retrouve sur sa personnalité, sur les défauts qui font de lui un homme imparfait, certes, mais un homme tout de même. Ses défauts font-ils de lui un homme mauvais ?
Cependant, nous parlons bien ici d'une fiction et non d'un essai; en effet Camus avoue lui-même avoir écrit L'Étranger dans un but de distraire : son roman est inscrit dans un but ludique, et non pas philosophique. Cependant il est difficile de ne pas faire de rapprochement entre cette fiction et l'existentialisme.
Selon la formule sartrienne, la lecture de l'Étranger est la communion brusque de deux hommes, l'auteur et le lecteur, ayant entre eux l'absurde. l'absurde au lecteur, en mettant en contraposition l'appel du sens et de la clarté face à l'étrangeté et l'opacité du personnage.
1. Qui est d'un autre pays, qui n'a pas la nationalité du pays où il se trouve : Son père est français, sa mère est étrangère. 2. Qui ne fait pas partie d'un groupe, d'un milieu, d'un organisme, ou qui n'est pas considéré comme en faisant partie : L'entrée est interdite à toute personne étrangère au service.
Les Français établis hors de France sont les citoyens français vivant en dehors du territoire actuel de la République française. Fin 2020, la présence française à l'étranger était estimée à plus de 2,5 millions de personnes.
Plusieurs titres : au départ, Meursault, puis La pudeur, Un Homme Libre, Un homme heureux, un Homme pas comme les autres. On voit à travers les différents titres, l'évolution du contenu du roman, dont ils révèlent les différentes réflexions et les différents thèmes.
Le titre “L'étranger” renvoie à trois interprétations : le personnage principal Meursault est un étranger, puisque par son indifférence il est différent des autres hommes, tout lui est égal. Meursault est étrange pour le lecteur, très déroutant, puisqu'il est parfois difficile de suivre sa logique.
Paru en 1942, L'étranger est l'un des romans les plus lus de tous les temps et toujours bien d'actualité. Roman classique et à ce titre étudié en fin de secondaire, l'étranger est une de ces œuvres littéraires qui n'a jamais fini de dire ce qu'elle à dire, parce qu'elle contient quelque chose d'unique et d'universel.
En outre, Meursault est honnête et voit le monde sans artifice, cru, sans mensonges ni subjectivité. Il est modeste et même courageux, tandis qu'on ne sait presque rien des autres personnages.
L'Étranger, par Albert Camus, est un chef-d'œuvre de la littérature française. La raison pourquoi il est si populaire est parce que Camus démontre son philosophie de l'absurde à travers les thèmes, et les personnages principaux et secondaires.
j'ai tiré encore quatre fois. Meursault, plutôt que de subir le destin, décide ici de le prendre en charge. Plutôt que d'être victime de l'absurde, il décide d'assumer son geste en le réitérant, ostensiblement, quatre fois. Ces quatre coups supplémentaires sont un acte d'affirmation de soi.
A cause de cette brûlure, Meursault fait un pas en avant; l'Arabe sort le couteau, la lame brille au soleil et atteint de son reflet Meursault au front. Le feu gagne maintenant la mer et le ciel, et Meursault pour secouer la sueur et le soleil tire quatre fois et le tue.
Le personnage principal de L'Etranger d'Albert Camus est Meursault. C'est un personnage assez étrange qui se fait remarquer par sa grande indifférence. Lorsque sa mère est morte, il n'a pas montré le moindre sentiment de tristesse. Ce manque de communication avec son entourage est sans doute ce qui a causé sa perte.
Meursault n'est que sensibilité, contact avec la nature, mais il est obligé de vivre parmi les hommes. Et il ne parvient pas à « jouer le jeu » social. Ce que la société attend de lui, il ne sait pas le lui donner . Il aurait dû pleurer à l'enterrement de sa mère, ne pas fumer , demander à voir le corps, etc.
Ainsi la deuxième partie révèle-t-elle le sens du livre : Meursault est donc bien cet « étranger » aux autres qui remet en question notre façon d'être, de sentir ou de penser et dont l'existence même est intolérable parce qu'elle nous rappelle que tout est vanité.
Meursault donne une image de passivité : la narrateur exprime son étonnement devant ce qui lui arrive.
Ce qui fait tout le succès de ce roman, c'est d'abord ce personnage qui est également le narrateur. Souvent, le lecteur a de l'empathie lorsqu'un récit est à la première personne. L'autre facette du succès, c'est que ce roman parait simple.
Le récit prend place dans une Algérie divisée, colonie française depuis le xixe siècle. Les Français détiennent le pouvoir économique et culturel. Dans le récit, seuls les Européens sont nommés. La volonté de sensibiliser de manière subtile le lecteur au climat qui règne alors est donc bien présente.
Incapable de donner un sens à sa vie – ni signification ni direction –, il éprouve l'absurde de son existence, sans pour autant le penser consciemment, lucidement. C'est en ce sens qu'il est un étranger radical, parce que son étrangeté trouve en lui-même sa source, sans jamais être nommée ni, par suite, dépassée.
En effet, dans cette œuvre Le personnage principal, qui est aussi le narrateur, Meursault, un modeste employé de bureau, est une sorte d'antihéros, au sens « héros sans qualités », un homme ordinaire sans quête bien définie.
Le narrateur ne définit pas son étrangeté. Le lecteur est amené à en donner une acception morale et sociale, non ethnologique ou politique. Meursault est étranger, il n'est pas un étranger ; il est marginal plus qu'asocial. Sa différence naît de son indifférence aux normes, auxquelles pourtant il se plie.
Meursault : personnage principal, de prénom et d'âge inconnus, mais jeune. L'Arabe principal : tué par Meursault d'un coup de feu et ensuite criblé de quatre autres coups.