L'agriculture a également une influence sur les écosystèmes, notamment à cause des pollutions qu'elle génère et qui explique en grand partie le déclin du récif. Elles étouffent les coraux et les lits d'algues en les privant de soleil, rendant les coraux plus vulnérables au blanchiment.
La pêche au cyanure, la pêche à la dynamite ou à l'explosif et la pêche Muroami (qui consiste à frappe le corail à coups de bâton) contribuent à la destruction des coraux. Le chalutage en eau profonde est l'une des menaces qui pèse le plus lourdement sur les récifs d'eau froide.
Réchauffement climatique
Les vagues de chaleur qui ont touché la région australienne ont mis à mal près de 30% des coraux en augmentant de façon brutale et prolongée la température de l'océan, conduisant à des épisodes de blanchissement de plus en plus fréquents.
Si les températures restent élevées, le corail meurt et se retrouve couvert d'algues. Lorsqu'aucun phénomène de blanchissement ne se reproduit dans les (environ) 10 prochaines années, le récif peut se rétablir.
La pollution menace le récif corallien
Une autre des menaces qui pèse sur la Grande Barrière de Corail, c'est la pollution. Et encore une fois, une pollution provoquée par les activités humaines, car ce sont les produits destinés à l'agriculture qui ont le plus d'impact sur la Grande Barrière de Corail.
Pour cela, il faut réduire drastiquement les rejets de gaz à effet de serre, afin de rester en dessous de 1,5° C de réchauffement, économiser l'énergie, tendre progressivement, mais résolument, vers une économie décarbonée, utiliser davantage d'énergies renouvelables.
De manière générale, les récifs coralliens offrent un environnement privilégié pour la conservation de la biodiversité marine mondiale. Les coraux sont essentiels à l'équilibre biologique de l'océan. A elle seule, la Grande Barrière héberge 25 % des espèces marines mondiales.
Pour savoir si un corail vit toujours, il faut le toucher et voir s'il sécrète toujours du mucus. Si c'est le cas, le corail est blanc mais bien vivant. Une fois que la température redescendra, il est probable qu'il se régénère.
Quand les algues sont stressées, elles sont expulsées par le corail et c'est alors que leurs tissus transparents laissent apparaître le squelette blanc. Ce stress est provoqué soit par des bactéries ou virus (les coraux sont alors malades) soit par des polluants, soit par la montée en température de l'eau de mer.
Quel est le rôle du corail ? Le corail a un rôle de bâtisseur, autour duquel tout un écosystème va se développer. "Les coraux fournissent un abri aux poissons, mollusques et crustacés, leur servent d'hôpital, où ils peuvent venir se faire soigner par d'autres poissons.
La respiration : Elle peut s'effectuer grâce aux cellules qui sont au contact de l'eau, en particulier à travers la mince enveloppe des tentacules.
Le blanchiment des coraux est un processus au cours duquel les coraux perdent leur couleur caractéristique à cause de l'extinction des micro-algues symbiotiques, qui cohabitent avec eux, cette extinction étant due à des changements dans l'eau des océans.
Corail est un nom de couleur qui renvoie à celle du corail rouge utilisé en joaillerie, un rouge ou un orange vif défini assez lâchement, comme son synonyme vermeil.
Quand la température de l'océan augment de seulement un ou deux degrés les zooxanthelles quittent les coraux ou meurent. Sans l'algue, les coraux perdent leurs couleurs et deviennent blanches. C'est ce qu'on appelle le blanchissement des coraux.
Le blanchissement des coraux, blanchiment du corail, ou blanchissement corallien est un phénomène de dépérissement des coraux, qui se traduit par une décoloration de l'animal (et du récif) à la suite de l'expulsion des zooxanthelles symbiotiques ou en raison de la perte de pigmentation des algues.
Bâtisseurs de récifs hors pair, les coraux vivent en grande partie dans les mers chaudes et leur existence est primordiale ! Ils sont à la biodiversité marine ce que les forêts tropicales humides sont à la biodiversité terrestre.
Pour éviter que les coraux ne disparaissent, tous les experts sont d'accord sur ce point : il faut limiter les émissions en CO2, afin d'inverser la courbe du changement climatique. Cela passe par des décisions politiques, avec notamment l'accord de Paris.
Les émissions de carbone augmentant l'acidité des océans, la résistance de nos récifs coralliens est mise à rude épreuve. En fin de compte, lutter contre le changement climatique est la seule solution à long terme pour protéger nos récifs du blanchissement des coraux.
Les coraux ne peuvent pas se déplacer vers la nourriture, ni même l'amener à eux. Ils consomment donc toute matière organique dissoute (MOD) qui s'écoule librement dans leur disque oral (qui a à peu près la taille d'une tête d'épingle) ou qui est suffisamment petite pour être absorbée par leurs tissus mous.
Qu'ont en commun le poisson-globe, le poisson-perroquet et le poisson-papillon ? Outre leur nom évocateur, ces animaux marins partagent le même régime alimentaire. Se nourrissant du corail – un animal qui édifie des squelettes calcaires formant les récifs coralliens –, ils sont tous qualifiés de "corallivores".
Lorsqu'ils sont en bonne santé, les récifs coralliens fournissent de nombreux services et contribuent au développement économique local. La France agit aux niveaux national et international pour protéger ces écosystèmes menacés par les activités humaines et le changement climatique.
Fixés par leur squelette au rocher ou posés sur le fond marin, ils sont généralement incapables de se déplacer par leurs propres moyens et déploient autour d'eux leur frange de tentacules. À l'origine, les coraux primitifs sont le plus souvent solitaires.
La Grande Barrière de corail ou récif de la Grande Barrière (en anglais : Great Barrier Reef) constitue le plus grand récif corallien du monde. L'ensemble, qui s'étire sur plus de 2 300 kilomètres depuis Bundaberg jusqu'à la pointe de la péninsule du cap York, couvre une superficie de 344 400 km2 .
S'étendant sur plus de 2 300 km le long de la côte est de l'Australie, la Grande Barrière de Corail offre une multitude d'expériences côtières uniques au monde.
La structure des récifs est construite par le squelette des coraux bâtisseurs de récifs. Ils commencent leur cycle de vie en tant que larves mobiles dans l'eau et puis colonisent un substrat dur où ils se métamorphosent en polype, immobile, à l'aide de la formation de leur squelette de carbonate de calcium (CaCO3).