Le site est d'abord localisé à proximité de l' équateur, ce qui permet d'accroître l'effet de fronde généré par la rotation de la Terre. Il jouit également d'une très large ouverture sur l'océan Atlantique, ce qui réduit considérablement les risques pour la population, que l'on vise une orbite équatoriale ou polaire.
Le centre spatial guyanais (CSG) de Kourou est à ce jour la troisième base mondiale de lancement (en nombre de lancements). Fruit d'une coopération fructueuse, il permet à la France et à l'Europe de s'intégrer dans la concurrence mondiale du marché de l'espace.
La pesanteur est plus faible à l'équateur qu'aux pôles. Ce qui permet à Kourou un décollage plus aisé et là encore moins cher puisque la poussée d'arrachement à fournir est plus faible. Moins de carburant est nécessaire.
Lancer une fusée au plus près de l'équateur, où la vitesse de rotation est plus grande, permet de mieux bénéficier de cet effet de fronde. Et cela fait diminuer la facture, la fusée ayant moins besoin de carburant pour sortir de l'atmosphère.
La base de lancement d'Ariane, située à Kourou en Guyane française (Centre spatial guyanais), permet au lanceur de disposer d'un avantage important grâce à sa proximité de l'équateur (qui permet une plus grande vitesse au lancement) mais ses coûts de production restent élevés.
Le site est d'abord localisé à proximité de l' équateur, ce qui permet d'accroître l'effet de fronde généré par la rotation de la Terre. Il jouit également d'une très large ouverture sur l'océan Atlantique, ce qui réduit considérablement les risques pour la population, que l'on vise une orbite équatoriale ou polaire.
Choix et construction du site de Kourou
– sa proximité de l'équateur, là où cette vitesse de rotation de la Terre est maximale ; – une région exempte de séismes et de cyclones. – l'existence d'excellentes conditions d'observation pour le suivi de la trajectoire des lanceurs après leur décollage.
Le diamètre de la planète est de 12 712 km aux pôles, contre 12 756 km à l'équateur. On est donc 22 kilomètres plus près du centre de la Terre aux pôles qu'à l'équateur. La gravité y est donc un « chouïa » plus importante. Elle est, à Paris, de 9,81 m/s2, à l'équateur de 9,78 et aux pôles de 9,83.
Le lanceur européen Ariane 5 a décollé pour la dernière fois ce mercredi 5 juillet 2023 depuis la base de Kourou, en Guyane française. Un lancement réussi pour sa dernière mission, elle aussi accomplie, après deux reports en juin et juillet. Voici ce qu'il faut retenir du dernier voyage de la fusée européenne Ariane 5.
Le Centre Spatial Guyanais (CSG) est une base de lancement située en Amérique du Sud près de l'équateur sur le territoire de la Guyane française, département de la France.
Les réponses des énigmes : la gravité à la surface de la Terre. Pourquoi la fusée Ariane décolle-t-elle de Kourou en Guyane ? De fait Kourou en Guyane, utilisée par l'Europe, est la base la plus proche de l'équateur (latitude 5°).
Le centre spatial de Guyane a l'avantage de ne pas avoir beaucoup d'habitations sur la trajectoire de la fusée, ni de grand complexe industriel. En cas d'avarie au décollage, les conséquences peuvent être importantes. Sur le site guyanais, les fusées peuvent partir vers le nord ou vers l'est.
Lors de son départ vers l'espace, une fusée doit tenir compte de l'air qu'elle traverse. Si elle n'était pas verticale et pointue, elle frotterait plus sur l'air. Cela la freinerait. Donc pour obtenir le même decollage il faudrait dépenser beaucoup plus d'énergie.
En France, Astrium (devenu EADS-Astrium) outre sa direction générale à Vélizy possède un centre à Toulouse où sont fabriqué et testé les case à équipement VEB des Ariane 5. Astrium fabrique les cases Ariane depuis 1977. En 2003, la production est relocalisée en Allemagne à Brème chez EADS.
Le département et la région d'outre-mer, la Guyane, situé sur le continent sud-américain, est le plus grand département de France. Sa spécificité tient au fait qu'il est aussi la région la plus boisée : la forêt équatoriale couvre 96 % de sa superficie.
Le dernier exemplaire de la fusée de l'Agence spatiale européenne a rejoint son aire de lancement à Kourou en Guyane. Ariane 5 décollera dans la nuit du 5 au 6 juillet 2023, à partir de minuit, heure de Paris.
L'Europe fait face à cette concurrence grâce à sa société Arianespace, financée par le CNES (Centre national d'études spatiales) et l'ensemble des industriels européens du secteur, créée en 1960 et dont l'activité principale est le lancement de satellite.
Ariane est un prénom féminin d'origine grecque. D'autres sources linguistiques lui prêtent cependant une origine latine. Ariane provient de deux termes grecs ari et agné signifiant respectivement « très» et « pur ».
Deux satellites en route vers l'orbite géostationnaire
La fusée filait alors à plus de 5 km/s, à une altitude supérieure à 240 km — une zone où la densité de l'atmosphère est si faible qu'elle ne pose plus aucun risque pour la charge utile. Pour son ultime mission, Ariane 5 a pris sous son aile deux satellites.
Bonjour, Jusqu'à l'infini ! En fait, la force d'attraction, aussi appelée force de gravitation, diminue selon le carré de la distance avec la Terre. Pour une distance double, cette force est divisée par quatre (2 x 2 = 4).
A 400 km d'altitude, où se trouve la Station spatiale internationale, la gravité terrestre représente encore 90% de celle qui est ressentie au sol.
C'est parce que la Lune n'est jamais immobile : elle est constamment en mouvement autour de la Terre. Sans la force de gravité de la Terre, la Lune se contenterait de flotter dans l'espace.
Focus sur… la salle Jupiter
Cette dernière constitue le point névralgique du lancement de la fusée, et donc, du centre spatial guyanais. Elle est utilisée pour les lancements de fusées. C'est l'équivalent d'une salle de contrôle.
En théorie, l'exploration spatiale pourrait permettre de trouver de nouvelles ressources, utiles pour la Terre, et peut-être même pour la transition écologique. On pourrait trouver dans l'espace de l'hydrogène blanc, des métaux utiles, qui pourront être exploités sans détruire les écosystèmes.