Verdun reste l'une des batailles les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale. L'artillerie y cause 80 % des pertes, le rôle des hommes y consiste surtout à survivre et mourir dans les pires conditions sur un terrain transformé en enfer, tout cela pour un résultat militaire nul.
Les Allemands, face au risque de voir leurs lignes percées, transfèrent des soldats de Verdun, soulageant la pression sur les armées françaises dans cette bataille. À partir de septembre, les conditions deviennent plus difficiles, à cause de la pluie qui rend le terrain peu praticable.
Le bilan humain de la Bataille de Verdun est très lourd: 163.000 morts ou disparus du côté français, 143.000 du côté allemand, 400.000 blessés dans les deux camps. Un véritable «enfer» décrit dans les lettres de combattants.
26Herr, l'artilleur, considère Verdun comme un véritable réceptacle d'artillerie dont la vulnérabilité est encore accentuée par la précarité de sa ligne de ravitaillement et l'isolement, au-delà de la vallée inondable de la Meuse, d'une partie du système défensif.
La bataille de 1916 prend fin après dix mois de combats intenses : elle a fait plus de 700 000 victimes : 305 000 tués et disparus et 400 000 blessés environ, avec des pertes presque identiques dans les deux armées adverses. Les combats autour de Verdun se poursuivent cependant jusqu'en 1918.
C'est également la bataille la plus longue de la Première Guerre mondiale et, bien qu'il ne s'agisse pas de la plus meurtrière, le bilan humain est très lourd : 163 000 morts pour la France ; 143 000 morts pour l'Allemagne.
La bataille la plus meurtrière de la Première Guerre Mondiale. La bataille de la Somme est non seulement l'une des plus grandes opération militaire de la Première Guerre Mondiale, mais elle fut aussi la plus meurtrière. Cette bataille de plus de 4 mois fit plus d'1,2 million de morts, blessés ou disparus.
Le chef d'état-major des troupes allemandes Falkenhayn choisit donc Verdun en raison de sa vulnérabilité pour y engager la bataille et concentre l'artillerie au nord de la ville.
C'est ici qu'avec une fermeté tranquille, la France lui a répondu « on ne passe pas ». La formule « Verdun, on ne passe pas » devient la devise inscrite sur la médaille de Verdun.
Rats, poux et épuisement
La vie dans les tranchées se résumait à de longues périodes d'ennui ponctuées de brefs moments de terreur. La menace de la mort obligeait les soldats à être constamment sur le qui-vive alors que les conditions de vie difficiles et le manque de sommeil minaient leur santé et leur endurance.
Comme nous l'avons vu, la Seconde Guerre Mondiale fut le conflit le plus meurtrier du XXème siècle avec une proportion plus importante de victimes civiles que militaires. Selon une estimation qui fait aujourd'hui consensus, on considère que le nombre de victimes dépasse les 65 millions, dont 5 à 6 millions de juifs.
Albert Fernand Séverin Roche (Réauville, 5 mars 1895 – Avignon, 14 avril 1939 ), est un soldat français ayant combattu pendant la Première Guerre mondiale. Il est connu pour être le soldat français le plus décoré de cette guerre, avoir été blessé neuf fois et avoir capturé un total de quelque 1 180 soldats allemands.
Mais sachez qu'entre 1914 et 1918, personne n'appelait ces soldats 'les Poilus'. Eux-mêmes se surnommaient 'les hommes'. Un 'poilu', à l'époque, et même bien avant, désignait un homme courageux. Molière, dans Les précieuses ridicules, utilise l'expression 'être un brave à trois poils'.
Un poilu, en 1917. Le terme poilus était le surnom des soldats français, durant la Première Guerre mondiale. On pense souvent qu'ils doivent ce surnom au peu de commodité de se raser dans les tranchées, et que leur moustache et leur barbe finissaient par pousser, de sorte qu'ils paraissaient tout poilus.
En résumé, être poilu signifie être courageux. Avant 1914, le terme a d'ailleurs déjà servi à désigner les soldats de Napoléon durant la campagne de 1805. Le terme « poilu » s'utilise et se diffuse par la presse et le public qui entendent souligner la bravoure de leurs soldats qui partent au front.
La bataille aurait plus classiquement eu pour objectif la prise du saillant de Verdun et par là même la prise symbolique de la ville frontière dont la portée politique était importante.
Parallèlement, des thèses négationnistes instrumentalisent l'héritage de Pétain et servent une idéologie complotiste. En 1945, Philippe Pétain est reconnu coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi. Il est condamné à l'indignité nationale, dégradé, privé des droits civiques et de toute décoration.
La diminution de la pression allemande sur Verdun, permet aux Français reprendre l'offensive afin de récupérer le terrain perdu depuis le 21 février. Le 24 octobre, les huit divisions commandées par le général Mangin se lancent à l'assaut et s'emparent des forts de Douaumont (24 octobre) et de Vaux (2 novembre).
Après dix mois d'enfer, la bataille de Verdun prend fin le 15 décembre 1916 sans qu'aucun camp ait gagné un pouce de terrain. L'avantage reste aux Français mais c'est au prix d'une terrible hécatombe. Verdun est le tournant de la Grande Guerre et, pour les poilus, le symbole de toutes ses horreurs.
En 1918, la France sort victorieuse mais meurtrie par la guerre avec près de 1 400 000 soldats français décomptés morts (dont environ 1 327 000 « Morts pour la France »), soit 27 % des 18-27 ans, le deuxième taux le plus élevé après la Serbie, qui voit 33 % de sa population (tout âge confondu) disparaître au cours de ...
Dès la fin de la guerre, Verdun devient l'un des hauts lieux de mémoire du premier conflit mondial. Le symbole est double en réalité. Verdun permet de célébrer une victoire française grâce à la résistance opiniâtre des « poilus », symbolisée par la formule attribuée à Pétain, « on ne passe pas ».
L'Allemagne se dit «Bochie». Syn: Fritz (plus rare). Bonhomme n.m. Terme utilisé par les soldats pour se désigner eux-mêmes.
Soldat 76, de son vrai nom Jack Morrison, est un personnage central du jeu vidéo Overwatch. Il fut l'un des premiers héros de l'organisation Overwatch.
Avec la Grande Guerre, l'artillerie inflige jusqu'à 70 %-80 % des blessures. Les éclats d'obus broient les membres, éventrent les corps, détruisent les visages. En cas d'impact direct, ils peuvent pulvériser un combattant, dont il ne reste finalement plus rien.