Les suites politiques et économiques de la bataille de Waterloo seront importantes, tant dans le court que dans le long terme : Napoléon ayant été considéré comme le principal obstacle à la paix sur le continent, sa défaite à Waterloo ouvre une perspective de paix au niveau européen après 20 ans de guerres meurtrières.
Les soldats français sont contraints de battre en retraite. Les conséquences de cette défaite sont bien connues : Napoléon se rend aux autorités anglaises et est exilé sur l'île de Saint-Hélène, où il meurt 6 ans plus tard, le 5 mai 1821.
Après son retour de l'île d'Elbe, Napoléon affronte une coalition anglo-prussienne entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean, en Belgique. Face aux troupes du duc de Wellington et du maréchal Blücher, son armée s'incline. Le 18 juin 1815 signe ainsi la fin de l'épopée napoléonienne.
Ainsi, la défaite de Napoléon à Waterloo marque la fin définitive de la période révolutionnaire en France et en Europe. Cela dit, les acquis de la Révolution française restent profondément inscrits dans les esprits ; quelques années plus tard, une nouvelle contagion révolutionnaire gagnera l'Europe.
Elle oppose les troupes françaises, menées par l'empereur, à une coalition alliée comprenant Anglais, Allemands, Néerlandais et Prussiens. Elle marque la fin de l'épisode des Cent Jours, brève reprise du pouvoir par Napoléon revenu de son exil sur l'île d'Elbe.
Depuis deux siècles, les historiens multiplient les thèses, échafaudent des hypothèses. Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête.
Contexte. Napoléon est revenu de l'île d'Elbe le 20 mars 1815 et, après avoir restauré son pouvoir à Paris, il s'attèle à la reconquête de l'Empire : c'est la période des Cent-Jours.
Parce que les forces françaises comptaient environ 72 000 hommes, Napoléon espérait profiter de la distance qui séparait les Prussiens des Britanniques pour détruire les forces de Wellington dès que possible.
● Frapper son Waterloo
Née de la version anglaise «He met his Waterloo», la locution fait référence à la fameuse défaite de Napoléon contre le duc de Wellington, le 18 juin 1815. Elle s'emploie donc pour illustrer l'«échec cuisant» d'un individu ou l'«obstacle infranchissable» qui l'attend.
Les Anglais veulent s'assurer que Napoléon ne tentera pas une nouvelle aventure militaire. L'Île de Sainte-Hélène, située dans l'océan Atlantique, à 7.247 km de Paris, est donc choisie."
Napoléon prend le commandement de l'armée et dirige la contre-attaque en Autriche. Une série de petites victoires précédent l'énorme bataille d'Essling, première défaite tactique de Napoléon.
Depuis le traité de Tilsit, la France et la Russie étaient des alliés à couteaux tirés. La Russie avait violé le traité en faisant des affaires avec l'Angleterre, et Napoléon, lassé de cet état de choses, l'utilisa comme prétexte pour l'envahir.
La bataille de Waterloo, le 18 juin 1815, est l'une des plus célèbres batailles de l'histoire européenne. Vaincu par les forces de la coalition menée par Wellington et von Blücher, l'empereur Napoléon Bonaparte a définitivement perdu le pouvoir après sa défaite.
En 1799, à la suite d'un coup d'état, le Général Bonaparte devient chef de la France. Il établit un pouvoir personnel et autoritaire. La France va connaître une profonde réorganisation avec des réformes qui seront durables. Napoléon Bonaparte a su terminer la révolution en conservant tous les acquis.
Pendant son règne, Napoléon Ier fait face militairement à plusieurs coalitions des pays européens. Ces derniers refusent l'installation en Europe des idées de la Révolution française; ils refusent également la modification de la carte de l'Europe faite par Napoléon.
Son expansion, sa puissance et ses richesses sont pour Napoléon des menaces à la sécurité et à la tranquillité de la France. Contrer sa grandeur pour placer la France au centre de l'Europe continentale tel était l'objectif et le leitmotiv de la « politique » européenne du Consul puis de l'Empereur français.
Ces guerres opposaient la France postrévolutionnaire, défendant les acquis de la Révolution de 1789, aux monarchies européennes. On les appelle napoléoniennes, car elles sont étroitement liées à l'insatiable soif de conquête et de gloire de Napoléon et à son génie militaire.
1La défaite de Russie ne peut seule expliquer l'effondrement de l'Empire dix-huit mois plus tard. Elle a néanmoins été un déclic essentiel, car elle a favorisé la coalition, pour la première fois depuis 1805, de toutes les forces hostiles à Napoléon. Mais ces oppositions étaient latentes depuis plusieurs années.
Le Second Empire fut englouti par la défaite militaire de 1870. Le désastre aboutit au déchirement de la nation, avec la Commune et l'annexion de l'Alsace-Moselle.
Napoléon rassembla une nouvelle armée et gagna la Belgique. Après quelques succès – à Ligny où il parvint à vaincre les Prussiens, aux Quatre-Bras où Ney remporta une demi-victoire contre les Anglais (16 juin) –, il affronta les Britanniques du duc de Wellington à Waterloo le 18 juin 1815.
La bataille de Waterloo s'est déroulée le 18 juin 1815, au sud de Bruxelles en Belgique. L'armée britannique dirigée par le général Wellington, aidée en fin de journée par l'armée prussienne commandée par le maréchal Blücher, a vaincu l'armée française commandée par Napoléon Ier.
Pourtant, les archéologues ont retrouvé très peu de traces des soldats tombés durant l'affrontement. La dernière en date est un os de jambe amputé mis au jour en 2019 lors d'une fouille du principal hôpital de campagne des Alliés.
En 1870, les Espagnols proposent le trône à Léopold de Hohenzollern un cousin catholique du roi de Prusse. Poussé par Bismarck, et malgré ses réticences, le roi de Prusse Guillaume Ier donne son accord. La France est effrayée par l'encerclement Hohenzollern à l'est en Allemagne et au sud en Espagne.
Morne plaine ! Victor Hugo, dans son poème, L'expiation, pleura avec la France entière cette défaite de Waterloo, survenue au soir du 18 juin 1815.