Bien que cela soit difficile à évoquer, il faut souvent se rendre à l'évidence, les patients en phase terminale de cancer finissent généralement par mourir. En effet, on parle de phase terminale lorsque le stade atteint par la pathologie évolue inexorablement vers le décès du patient.
Plusieurs changements physiques commencent à se manifester à ce stade. Progressivement, le corps démontre des signes de faiblesse générale.
Les soins palliatifs peuvent intervenir à différents stades de la maladie : au cours d'une période de soins ou en phase avancée ou terminale d'une maladie grave et incurable, moments dont l'issue irrémédiable désigne alors la « fin de vie ».
Ces étapes sont les suivantes : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l'acceptation. Chaque personne vit habituellement toutes ces étapes, peu importe l'ordre, en s'adaptant au meilleur de ses capacités et de son rythme.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
Les directives anticipées peuvent être conservées par la personne elle-même, être confiées à un proche ou à une personne de confiance désignée comme telle, être conservées chez le médecin dans le dossier médical. Elles n'ont pas besoin d'être enregistrées par un notaire.
Quand débute l'accompagnement en soins palliatifs ? Il y a un bénéfice à débuter précocement l'accompagnement et ces soins lorsqu'un diagnostic de maladie grave est porté. La nature de l'aide reçue varie en fonction des besoins de la personne malade et de ses proches, tout au long de l'évolution de la maladie.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
LES CHANGEMENTS PHYSIQUES
Ce regain n'est pas toujours clairement visible, mais généralement, on peut le constater dans les derniers jours. C'est comme si la personne avait refait le plein d'énergie et le mettait à profit une dernière fois avant de partir pour de bon.
Le cœur étant «l'organe-roi» du corps humain, il se battra jusqu'à la fin pour prolonger la survie du corps car lorsqu'il s'arrêtera, ce sera le signe final que la vie a quitté le corps.
La moyenne d'âge des patients est de 60 ans et la durée moyenne de séjour de 11 jours. Si 40% des patients admis en soins palliatifs décèdent, 60% d'entre eux rejoignent leur service d'origine, retrouvent leur domicile ou intègrent un établissement de SSR ou un EHPAD.
La sédation palliative abaisse le niveau de conscience en induisant un état de somnolence plus ou moins profond. Elle est indiquée pour soulager des symptômes réfractaires dont souffrent les personnes atteintes d'une maladie sévère, irréversible et dont l'espérance de vie est limitée.
Les soins palliatifs sont des services destinés aux personnes atteintes de maladies graves, qui ne peuvent plus guérir. Ils ne sont pas forcément en fin de vie et dont la maladie ne va pas être la première cible des mesures mises en place.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Maintenir l'hydratation seule peut conduire à différer le décès, de plusieurs jours à plusieurs semaines, en prolongeant la phase agonique et avec une dégradation corporelle inévitable.
Les pleurs sont l'expression de la tristesse et de l'impuissance à changer les choses. Dans la mesure de ses moyens, l'aidant rassurera le malade et l'aidera à traverser cette douloureuse épreuve. Lui témoigner toute l'affection et l'assurer d'un support constant (...
Voilà le moment idéal pour le réconforter doucement en disant : « Comment vas-tu? Tu as l'air un peu différent aujourd'hui. » Cela peut être une façon d'aborder une personne qui éprouve du stress et qui a besoin d'appui. Il arrive que le mourant semble vouloir se rassurer qu'il est acceptable de mourir.
Lorsque la personne malade se trouve dans une situation de souffrance vécue comme insupportable, alors que le décès est imminent et inévitable, elle peut recevoir une sédation profonde et continue jusqu'au décès, associée à une analgésie, permettant de soulager sa souffrance.
Se prendre dans les bras ou même simplement se tenir les mains, se les serrer tendrement est une autre façon de se parler, de se dire au revoir, ce qui est très libérateur et facilitera le deuil pour les proches."
A domicile : la décision de soins palliatifs au domicile est prise par le médecin traitant, avec l'accord du patient et de sa famille. Il importe de s'assurer que les soins et l'accompagnement pourront être menés dans de bonnes conditions.
Le but du protocole est de parvenir à une sédation la plus rapide possible et, si possible, à un contrôle du symptôme causal. Il consistera en l'administration ponctuelle d'un sédatif, combiné éventuellement avec un opioïde et un anticholinergique.
Les opiacés sont les médicaments de choix de la dyspnée en fin de vie. De faibles doses de morphine 2 à 10 mg par voie sublinguale ou 2 à 4 mg en sous-cutané toutes les 2 heures selon les besoins a réduit la dyspnée chez les patients qui n'ont jamais reçu d'opiacés.
Qui prend les décisions en fin de vie ? C'est le médecin responsable du patient qui a la responsabilité de toutes les décisions et de leur mise en œuvre, en fin de vie comme ailleurs en médecine.
Administration par voie rectale : la dose totale de midazolam, est habituellement comprise entre 0,3 et 0,5 mg/kg, elle doit être administrée 15 à 30 minutes avant l'induction de l'anesthésie.