Après avoir soutenu l'établissement du communisme en Chine, l'URSS perd en l'espace d'une quinzaine d'années son allié qu'elle pensait le plus fidèle. Cette rupture a renforcé, rétrospectivement l'affaiblissement durable de l'URSS à partir des années 1960.
Les Chinois continuèrent à dénoncer l'« impérialisme social soviétique » et à accuser leur voisin de se poser en ennemi de la révolution mondiale, mais les Chinois, depuis 1972, cessent tout soutien aux groupes révolutionnaires et se prononcent en faveur d'une paix négociée dans la guerre du Viêt Nam.
Relations sino-russes à partir de 1992
Un rapprochement sino-russe a commencé en 1992, avec les deux pays déclarant qu'ils étaient à la poursuite d'un "partenariat constructif "; en 1996, ils ont progressé vers un «partenariat stratégique», et en 2001, ils ont signé un traité "d'amitié et de coopération".
La frontière sino-russe est constituée de deux morceaux de longueur très inégales situés de part et d'autre de la Mongolie. Elle est définie dans son intégralité depuis 2004. Le tronçon de l'ouest ne mesure que 55 kilomètres entre deux tripoints, il sépare la république de l'Altaï de la région autonome du Xinjiang.
La coopération militaire, soit pour l'essentiel les ventes d'armes, est une partie importante du partenariat stratégique entre les deux pays. La Chine, qui souhaite améliorer sa défense et maintenir son intégrité territoriale, est l'un des premiers clients de l'industrie d'armement russe.
Les soldats disposent alors de beaucoup moins de ressources que nécessaire. Et puis, il y a aussi le fait que la guerre, cela peut vite coûter très cher. Il faut une logistique imparable et celles des Russes est grippée par de nombreux éléments. L'Ukraine estime les pertes à plus de 500 milliards d'euros.
Le 8 décembre 1991, Boris Eltsine et les présidents de Biélorussie et d'Ukraine se réunissent à Minsk. À l'issue de leurs échanges, ils concluent la dissolution de l'URSS. Le 21 décembre 1991, ce sont 11 pays de l'Union soviétique qui décident de mettre un terme à l'État fédéral à Alma-Ata.
Sous le nom de code « Opération Barbarossa », l'Allemagne nazie envahit l'Union soviétique le 22 juin 1941. Ce fut la plus grande opération militaire allemande de la Seconde Guerre mondiale.
Aussi URSS. Cet ensemble a existé de 1922 à 1991. Constituée dans les années qui suivent la révolution bolchévique (Octobre 1917), l'URSS était composée de la Russie, de l'Ukraine, puis de la Biélorussie et de la Moldavie.
Certains pays, comme la Serbie et le Kazakhstan, alliés traditionnels de Moscou, ont condamné la tenue des référendums sur l'intégration à la Russie des Républiques populaires de Donetsk et de Louhansk, et des régions occupées de Zaporijia et Kherson.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
Le pacte de Varsovie est une réponse de l'URSS à l'adhésion de la RFA (République fédérale d'Allemagne) à l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) en mai 1955. Une adhésion qui s'accompagne d'un plan de réarmement, longtemps craint par la France au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Sino est utilisé pour désigner ce qui est relatif à la Chine. Tiré du Latin, le terme ne peut être utilisé que comme préfixe, et non pas utilisé seul. Les pays occidentaux utilisent généralement Sino comme une conjonction pour exprimer le sens de la Chine.
Les Chinois, communistes et isolés du monde occidental, se rapprochent de l'URSS dans le contexte de la guerre froide. En 1950, ils signent un traité d'« amitié, d'alliance et d'assistance mutuelle » avec l'URSS de Staline qui envoie des techniciens en Chine et accorde des prêts au régime de Mao.
Les relations bilatérales sino-américaines sont marquées à la fois par une dénonciation de l'« hégémonisme américain » et une interdépendance économique croissante. Les deux parties reconnaissent que leurs relations sont de la plus haute importance, au vu de leur statut de surperpuissances économiques.
Mais au total, la Seconde Guerre mondiale a fait environ 60 millions de morts dans le monde. Le belligérant le plus durement touché a ainsi été la Russie, avec 21 millions de morts (10 % de sa population), qui a joué un rôle capital sur le front de l'Est pour libérer l'Europe des nazis.
Motivations et justifications idéologiques et politiques. La volonté allemande d'écraser définitivement la Russie, adversaire oriental de l'Allemagne dans le cadre d'une guerre sur deux fronts, remonte à la Grande Guerre. Cette volonté est renforcée par la mise en place du régime communiste.
Parmi les 185 batailles que la France a livré au cours des 800 dernières années, ses armées auront gagné 132 d'entre elles, et en auront perdu 43, ne laissant que 10 batailles indécises donnant ainsi aux militaires français le record de victoires en Europe et donc dans le monde.
À la fin de la guerre, l'URSS conserve la partie orientale de la Pologne de 1921-1939. En contrepartie partielle de cette perte, la Pologne reçoit de l'Allemagne vaincue les territoires de la Poméranie orientale, de la Prusse-Orientale du Sud et de la Silésie, peuplées en majorité d'Allemands depuis cinq siècles.
La Fédération de Russie issue en 1991 de l'éclatement de l'Union soviétique demeure le plus vaste pays de la planète (17 millions de km2) mais aussi l'un des moins denses (7 habitants au km2) !
La République soviétique d'Ukraine, proclamée en décembre 1917 à Kharkov, est liée à la Russie soviétique par un accord militaire et politique conclu en juin 1919. Reconnue par la Pologne au traité de Riga (mars 1921), elle adhère à l'Union soviétique en tant que république fédérée en décembre 1922.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Dans les faits : l'OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses membres. La politique officielle veut que « l'OTAN ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie ». Ce n'est pas l'OTAN mais la Russie qui a envahi la Géorgie et l'Ukraine.
Cuba, Corée du Nord, Syrie... Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine.