La Chine considère l'ouest de l'Afrique comme étant le point de liaison avec les autres régions stratégiques au sud, au centre et au nord du continent, ainsi que la région du Sahel, lui permettant de réaliser un équilibre avec les Etats-Unis, la France, la Turquie et l'Union européenne.
Pour les Africains, les énormes liquidités chinoises sont une aubaine, car leurs besoins en infrastructures sont énormes et, une fois financés, soutiennent le développement économique des pays.
La Chine est devenue le premier partenaire économique du continent africain, mais aussi un bailleur très important, certainement le premier même. Elle est aussi un partenaire commercial. La dimension politique de la relation entre la Chine et l'Afrique est un autre aspect très important.
Elle a ainsi indirectement un impact important sur l'Afrique. Sa demande croissante est un facteur de pression sur les prix mondiaux des produits primaires minéraux, énergétiques et agricoles. De par son rôle dans les exportations mondiales, elle entraîne la baisse des prix des produits manufacturés.
En Afrique subsaharienne, recense AidData, la Chine a notamment financé un boulevard périphérique de 320 millions de dollars autour d'Addis-Abeba, une ligne ferroviaire à 3 milliards de dollars entre Addis-Abeba et le port balnéaire de Doraleh, à Djibouti, une autre ligne à 4 milliards de dollars entre Nairobi et le ...
Le développement d'échanges illicites est la face cachée de l'essor du commerce sino-africain. Les produits illicites (drogues, espèces protégées, contrefaçons, etc.) et les produits licites commercialisés de manière illicite (bois, minerais, etc.)
Les atouts de la Chine sont en effet nombreux : son économie connaît chaque année l'une des plus fortes croissances au monde. Elle est par ailleurs le pays le plus peuplé de la planète (avec plus de 1,3 milliard d'habitants) et le troisième plus grand par la superficie.
Il était de 130,4 milliards en 2010, de 346,9 milliards en 2015 et de 473,5 milliards en 2020. Géographiquement, douze pays concentrent à eux seuls près de 70 % des investissements – l'Afrique du Sud et la RDC dominant le classement de très loin.
Ces explorations sont principalement motivées par les perspectives d'échanges commerciaux (ivoire, richesses minières, caoutchouc, etc.), les découvertes géographiques (les sources du Nil par exemple) ou encore l'établissement de missions pour évangéliser les populations.
Selon la CNUCED, les plus gros détenteurs d'actifs étrangers en Afrique sont restés européens, avec en tête les investisseurs du Royaume-Uni (65 milliards de dollars) et de la France (60 milliards de dollars).
Les infrastructures routières sont dégradées. Les pays africains ne se modernisent pas. Ils n'ont pas assez de compétences pour réagir face à la globalisation. Ils n'ont pas suffisamment de compétences pour réagir face aux problèmes environnementaux et sociaux.
Le continent africain est aujourd'hui convoité par de nombreux prétendants à la recherche d'un approvisionnement en ressources minières et pétrolières pour leur propre marché national 27.
La conquête de Taïwan servirait d'autres objectifs de Pékin, tels que ses nombreuses revendications territoriales et maritimes. « Il faut resituer la problématique du détroit de Taïwan dans un ensemble plus vaste d'expansion globale de la puissance maritime chinoise, précise Marianne Péron-Doise.
Ce pays finance dans notre pays de nombreux grands projets d'infrastructures énergétiques, routières, portuaires, sportives, sanitaires, etc. Pour tout dire, la coopération entre le Cameroun et la Chine est diversifiée et l'amitié sino-camerounaise solide. Les relations entre les deux pays sont promues à un bel avenir.
Cela est dû à l'importance croissante de la Chine en tant que pays d'origine des investisseurs, notamment dans le financement des infrastructures, en particulier dans les pays en développement.
La Chine accorde une grande attention à la coopération avec le continent africain pour des projets industriels et agricoles s'inscrivant dans un avenir durable et pacifique.
Tensions politiques, insuffisances en matière d'éducation, crise écologique et dépendance énergétique..., la situation de la Chine est beaucoup plus instable et son avenir économique plus incertain qu'il n'y paraît. La Chine inquiète autant qu'elle impressionne.
Les États-Unis sont la première économie mondiale devant la Chine et le Japon. En 2020, le produit intérieur brut (PIB) américain était de 20 937 milliards de dollars. Celui de la Chine était de 14 723 milliards de dollars et celui du Japon de 5 065 milliards de dollars.
L'Afrique est un continent qui rencontre des problèmes de développement. La pauvreté, un niveau de santé bas et des carences en éducation sont autant de freins au développement de l'Afrique. Cependant, cette situation est très contrastée. Aux insuffisances de développement, s'ajoute une situation politique instable.
L'activité peine malgré tout à redémarrer depuis, en raison d'une explosion du nombre de malades du Covid. La Chine dévoilera également mardi son chiffre de la croissance pour le dernier trimestre 2022, avec une série d'autres indicateurs.
La Chine est confrontée aujourd'hui, et depuis le début de 2020, à des difficultés économiques récurrentes. Ces dernières génèrent un recul de la croissance réelle sur un an au 2e trimestre 2022 ainsi qu'une hausse du chômage, en particulier chez les jeunes Chinois (18,4 % au printemps 2022).
La production nigériane représente environ 30 % de l'offre totale des pays africains. Le pays est le 12 e producteur de pétrole brut au monde, avec une moyenne de plus de 2 millions de barils par jour (soit quelque 107 millions de tonnes par an). La production du Nigeria représente 2 % de la production mondiale.