La chute du Mur fait symboliquement écho à la très proche dislocation de l'URSS en 1991 : les régimes communistes en Europe de l'Est sont voués à disparaître et la guerre froide touche à sa fin.
L'événement est considérable ; il marque la fin de la division de l'Allemagne, qui durait depuis 1945 ; il signifie également l'effondrement sans guerre du bloc communiste, contraint à l'ouverture de ses frontières. Berlin est alors en fête.
Un mur long d'environ 150km emmure Berlin Ouest et découpe la capitale de la RDA. Ce mur, bâti dans la nuit du 12-13 aout 1961 empêche tout transfert de personnes de Berlin Est à Berlin Ouest. Le mur est désigné par les soviétique comme le « mur de protection antifasciste ».
La chute du Mur de Berlin a déclenché une révolution pacifique d'une ampleur inédite en Europe : l'Allemagne s'est unifiée, l'empire soviétique s'est effondré, les équilibres géopolitiques ont été profondément bouleversés, et les peuples d'Europe centrale et orientale ont marqué la volonté d'un « retour » à l'Europe.
Tunisia. Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989, devant les caméras du monde entier, les Allemands brisent le Mur de la honte qui divise Berlin depuis le 13 août 1961. L'un des grands symboles de la Guerre froide vient de tomber. Sa chute a été considérée comme l'un des grands symboles de l'échec du bloc de l'Est.
Mais les conséquences de la chute du Mur et des événements antérieurs de l'année 1989 dépassent largement les frontières allemandes. Ceux-ci entraînent en effet le démantèlement de l'empire soviétique. A Prague, la Révolution de Velours (17-18 novembre 1989) met fin au communisme.
Pendant la nuit du 12 au 13 août 1961, les soldats de l'Allemagne de l'Est et les Soviétiques construisent un « mur » à la limite des deux parties de la ville Berlin afin de stopper la fuite des Est-Berlinois vers l'Ouest. Sur la photographie ci-contre on peut voir le dispositif mis en place.
L'Allemagne de l'Est affronte ainsi une véritable saignée démographique avec le départ vers l'Ouest de trois millions de personnes entre 1949 et 1961. Pour mettre fin à cette situation, le gouvernement de la RDA décide la construction d'un mur pour séparer la ville.
La guerre froide se termine en 1991 après la chute du mur de Berlin en 1989, la proclamation d'indépendance des 15 républiques de l'URSS et la démission de Gorbatchev le 25 décembre qui engendrent tous la dislocation de l'URSS.
Berlin est devenue le symbole de la Guerre froide, celui de tous les antagonismes Est-Ouest. Conçu autour de pans du Mur tagués, cet espace présente aux publics des objets et films qui racontent la vie avant et après la chute du Mur.
La guerre froide, qui commence en 1947 après la Seconde Guerre mondiale et se termine entre 1989 et 1991, est une période de tensions et de menaces de conflits principalement entre les deux pays les plus puissants de l'époque (appelés « superpuissances ») : l'Union soviétique (URSS) et les États-Unis.
En effet, afin d'éviter l'exode massif de sa population la RDA décide de construire un mur autour de Berlin-Ouest, enclave à l'intérieur de l'Allemagne de l'Est. La Guerre froide est donc une opposition entre deux puissances, l'URSS et les Etats-Unis qui forment deux blocs porteurs de deux idéologies qui s'affrontent.
« Mur de la honte » est un terme de propagande qui fut utilisée pour la première fois par des médias et des hommes politiques occidentaux pour désigner le mur de Berlin qui séparait Berlin-Est de Berlin-Ouest durant la Guerre froide. Mémorial aux victimes du mur, Berlin.
La chute du Mur de Berlin, en novembre 1989, met un terme à la Guerre froide et à ses divisions héritées de la Seconde Guerre mondiale. La fin du glacis communiste emporte dans sa chute le monde bipolaire structuré autour de la rivalité entre les États-Unis et l'Union soviétique.
Le Pacte de Varsovie est brisé, et la fin de l'URSS entraine la constitution de la Communauté des Etats Indépendants (CEI) le 8 décembre 1991.
La CEI (Communauté des États indépendants) est créée, l'URSS a disparu et Mikhaïl Gorbatchev démissionne. La guerre froide prend fin avec la disparition de l'un des principaux protagonistes, et laisse la place à une unique super-puissance : les Etats-Unis, pour un nouvel ordre mondial.
Alors qu'ils attendaient de pouvoir entrer dans le théâtre d'improvisation situé dans l'allée, des spectateurs auraient commencé à coller leurs chewing-gum sur le mur à côté d'eux. La pratique se serait progressivement étendue à d'autres pans de mur et aurait fini par séduire les passants et les touristes.
Les restes du Mur de Berlin
Aujourd'hui, on trouve dans toute la ville des traces du Mur, de ses vestiges et de ses sites mémoriaux - l'East Side Gallery, le Mémorial du Mur de Berlin à Bernauer Strasse, le Mémorial Berlin-Hohenschönhausen, une ancienne maison d'arrêt de la Stasi et le Mauerpark.
La ville aux quatre zones
Les Alliés partagèrent Berlin lors de la conférence de Yalta Quatre zones furent ainsi définies, la France contrôlait la partie Nord-Ouest, l'Angleterre l'Ouest et les USA le Sud-Ouest de la ville. Toute la partie Est de Berlin resta sous contrôle de l'Union soviétique.
Pour stopper cet exode massif et continu qui affaiblit notablement l'économie du pays, la RDA va finalement empêcher le passage à l'Ouest. Des ouvriers est-allemands encadrés par l'armée construisent, dans la nuit du 12 au 13 août 1961, un mur qui sépare l'Est et l'Ouest de Berlin en interdisant tout passage.
C'est dans ce contexte particulier que le gouvernement communiste ordonne la construction du mur de Berlin, afin de stopper définitivement le passage des Allemands de l'Est vers l'Allemagne de l'Ouest.
Dans Berlin, coupée en deux, de nombreux habitants de l'Est veulent rejoindre l'Ouest, en quête de liberté. Au début, on peut s'enfuir : il suffit de traverser quelques rues, en évitant la police. Les dirigeants de l'Est réagissent : en 1961, ils décident de construire un mur pour empêcher les fuites.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne fut occupée par les quatre puissances victorieuses, puis partagée en deux États, d'une part la République fédérale d'Allemagne (RFA), liée au bloc occidental, d'autre part la République démocratique allemande (RDA), sous influence soviétique et intégrée au bloc de l'Est.
La Journée de l'unité allemande vient célébrer la réunification officielle de l'Allemagne, scellée par l'adhésion de la RDA à la République fédérale d'Allemagne qui a pris juridiquement effet le 3 octobre 1990.