La courbe de Phillips met en évidence une relation inverse entre inflation et chômage. A l'origine, c'est le résultat d'une analyse historique sur l'Angleterre entre 1867 et 1957 menée par Phillips en 1958 qui montrait une relation négative entre la hausse des salaires et le chômage.
Définition du mot Courbe de Phillips
Cette courbe montre que lorsque les salaires augmentent, le chômage diminue et les prix augmentent. À l'inverse, lorsque le chômage augmente, l'inflation diminue.
Ils n'intègrent pas la hausse des prix à la même vitesse que les entreprises et les prix ont donc tendance à augmenter beaucoup plus vite que les salaires. Ce que dit Friedman c'est que cette erreur de perception est éphémère.
En 1958, l'économiste néo-zélandais Alban Phillips théorise la relation entre taux d'inflation et taux de chômage : lorsque le taux de chômage diminue, les salaires montent, et les entreprises haussent les prix pour rétablir leurs marges ; inversement, les prix baissent quand le chômage augmente.
La courbe de Phillips est donc, pour les partisans de la synthèse néoclassique, la preuve de « rigidités nominales » démontrant l'incapacité de l'économie à s'ajuster aux chocs dans le court terme par une évolution suffisamment rapide des salaires et des prix.
1.2 – La courbe de Phillips augmentée. La relation de Phillips a été rapidement réexaminée par différents auteurs. Une première limite de la courbe de Phillips originelle est de ne pas prendre en compte l'évolution des prix dans la détermination des salaires.
La courbe de Phillips met en évidence une relation inverse entre inflation et chômage. A l'origine, c'est le résultat d'une analyse historique sur l'Angleterre entre 1867 et 1957 menée par Phillips en 1958 qui montrait une relation négative entre la hausse des salaires et le chômage.
Une inflation modérée contribue donc à assurer l'équilibre entre le niveau d'épargne et le niveau de l'investissement sans lequel les taux d'intérêt s'orienteraient à la hausse, limitant ainsi les projets d'investissements des entreprises.
Si l'inflation a toujours, à long terme, des effets négatifs, elle peut avoir, à court terme des effets positifs. ➢ Les effets positifs : - allège la dette des débiteurs (par exemple, celui qui a emprunté pour acheter un logement). - profite à ceux qui bénéficient de revenus indexés sur l'inflation.
En temps normal, si l'inflation est trop élevée en raison d'une demande plus forte que la quantité de biens et de services disponibles, nous pouvons augmenter les taux pour rendre le crédit plus cher.
Unité 15 Inflation, chômage et politique monétaire. L'inflation tend à augmenter lorsque le chômage est faible et elle tend à diminuer lorsque le chômage est élevé. Les décideurs publics et les électeurs préfèrent un chômage faible et une inflation faible (sans que le niveau des prix ne baisse pour autant).
C'est ainsi qu'en réalité se cache derrière la courbe de Phillips traditionnelle une relation entre taux de chômage et variation du taux de change réel, qui s'observe quel que soit le régime de changes, contrairement à la courbe de Phillips traditionnelle.
Ainsi, les monétaristes soutiennent que sur le long terme, le taux de chômage d'équilibre de long terme est dit naturel (ou bien encore résiduel), c'est-à-dire qu'il n'est pas dû à des causes conjoncturelles.
– Si les syndicats voient leur pouvoir de négociation augmenter, le salaire réel augmente, la courbe WS se déplace vers le haut et l'équilibre passe de WS-PS à WS'-PS : là aussi, le taux de chômage d'équilibre augmente de U à U' mais la cause se trouve dans la hausse du salaire réel de (w/p) à (w/p)'' qui dégrade la ...
La courbe d'offre agrégée peut être déduite de la courbe de Phillips et de la loi d'Okun. Elle est alors une liaison entre le niveau de la production et l'inflation, la croissance de la production s'accompagne d'une augmentation du rythme d'inflation, donc une augmentation du niveau des prix.
Sur le long terme, la courbe de Phillips interprétée par les monétaristes est une pente verticale : l'augmentation des salaires n'a aucun effet sur le chômage car les entreprises répercutent cette augmentation sur les prix.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
Pétrole, véhicules propres ou encore transition énergétique, voilà les secteurs qui pourraient bien profiter des relèvements des taux directeurs des banques centrales.
L'inflation peut pénaliser la compétitivité d'une économie et le commerce extérieur (les produits importés peuvent devenir moins chers que les produits domestiques). L'inflation pénalise surtout l'épargne en entraînant une perte de valeur des sommes épargnées et en diminuant le taux de rendement.
En effet, en période d'inflation forte, les rémunérations brutes versées aux salariés (la masse salariale) augmentent. Les cotisations d'Assurance chômage étant prélevées au prorata de la masse salariale des entreprises, les recettes du régime d'assurance chômage s'accroissent mécaniquement.
La déflation est l'opposé de l'inflation. A l'inverse de cette dernière, elle se caractérise en effet par une baisse durable et auto-entretenue du niveau général des prix. La déflation se définit comme l'opposé de l'inflation.
La courbe de Phillips désigne d'abord une relation statistique entre le taux de chômage et la variation des salaires nominaux, mise en évidence par l'économiste néo-zélandais Alban Phillips dans un article de 1958.
Au-delà d'un certain seuil critique, le salaire minimum favorise, dans ce cadre de pensée, le chômage. Selon l'analyse de Laroque et Salanié (2000), une augmentation de 10 % du SMIC détruit à long terme environ 290 000 emplois.
La stagflation est la situation d'une économie qui souffre simultanément d'une croissance économique faible ou nulle et d'une forte inflation (c'est-à-dire une croissance rapide des prix).