En réaction, celles-ci réduisent leur production et leurs investissements. Les salaires baissent, les embauches se raréfient et le chômage progresse, ce qui finit par affecter le revenu des ménages. Il s'ensuit une nouvelle baisse de la consommation qui génère la formation d'un cercle vicieux car auto-entretenu.
La déflation provoque en effet des réactions attentistes de la part des agents économiques qui se révèlent particulièrement néfastes pour l'économie : D'une part, la baisse régulière des prix incite les ménages à reporter leurs décisions d'achats dans l'attente de nouvelles chutes de prix.
Le même mécanisme se produit sur les marchés financiers : en situation de déflation, les acteurs financiers endettés doivent vendre toujours plus d'actifs pour payer leurs dettes. Mais le prix de ces actifs, déjà orienté à la baisse, baisse d'autant plus que tout le monde vend.
La déflation est l'opposé de l'inflation. A l'inverse de cette dernière, elle se caractérise en effet par une baisse durable et auto-entretenue du niveau général des prix. La déflation se définit comme l'opposé de l'inflation.
Symétriquement, la déflation alourdit le poids réel des dettes : la valeur des dettes passées augmente car la quantité de monnaie qu'elles représentent correspond à un pouvoir d'achat plus important. Elle équivaut donc à un transfert de richesse des débiteurs vers les créanciers.
La déflation est l'inverse de l'inflation, c'est-à-dire une baisse durable et généralisée des prix. La déflation ne doit pas être confondue avec la désinflation, qui désigne une diminution du taux d'inflation (c'est-à-dire un ralentissement du rythme d'inflation).
Une cause présente la raison de quelque chose, c'est un élément qui en produit un autre, c'est un fait qui en entraîne un autre, etc. Une conséquence explique ce qui arrive (l'effet), c'est le résultat de quelque chose (les répercussions).
« Les moyens de traiter l'inflation consistent à freiner l'ensemble des dépenses » précise Milton Friedman dans l'ouvrage cité précédemment. Les ménages adaptent leurs modes de consommation. Augmenter les taux d'intérêt suppose en effet une augmentation du poids des charges d'intérêt.
Les principaux facteurs structurels en faveur de l'inflation sont : l'effet de "la loi de l'offre et de la demande". La pandémie a affecté les modes de vie et de travail et elle a modifié certains besoins. Les achats de certains produits (biens informatiques et électroniques, matériel d'amélioration de l'habitat, etc.)
UNE limite fixée sur le nombre total de pièces qui seront mis en circulation, la réduction progressive du taux d'émission des bitcoins et leur thésaurisation, sont les trois principaux facteurs qui rendent le bitcoin déflationniste.
En cause notamment : des anticipations d'inflation autoréalisatrices liées au contexte japonais et une faiblesse de la consommation privée.
Un token inflationniste (comme la monnaie fiduciaire) n'a pas une offre maximale et continuera à être produit au fil du temps. Un modèle de token déflationniste est tout simplement le contraire, il a une offre maximale à laquelle le token est plafonné, comme les 21 millions de Bitcoin.
L'inflation est le taux d'augmentation des prix sur une période donnée. En général, il s'agit d'une mesure assez large, telle que la hausse globale des prix ou du coût de la vie dans un pays.
On l'a dit, la dévaluation monétaire a pour objectif d'aider un Etat à améliorer sa compétitivité. Cela est possible dans la mesure où, grâce à la baisse de la valeur de la monnaie, le prix des biens exportés et importés est directement impacté.
Dans une économie de marché, les prix des biens et des services varient. Certains augmentent, d'autres diminuent. On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
Si l'inflation a toujours, à long terme, des effets négatifs, elle peut avoir, à court terme des effets positifs. ➢ Les effets positifs : - allège la dette des débiteurs (par exemple, celui qui a emprunté pour acheter un logement). - profite à ceux qui bénéficient de revenus indexés sur l'inflation.
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
En se prolongeant, cet état stressant et anxiogène peut provoquer des maladies plus ou moins graves, telles que l'insomnie, la dépression, le cancer, etc…, et parfois, conduire au suicide. Une étude de 1997 a montré qu'une augmentation de 3 % du taux de chômage pouvait provoquer une hausse du taux de suicide de 4,4 %.
Le chômage fragilise physiquement. En effet, cette situation entraîne bien souvent l'absence de rythme régulier, la baisse d'activité physique et une alimentation moins saine. Ces changements peuvent être source de problèmes physiques et avoir de lourdes répercussions sur la santé.
Globalement, on peut distinguer 3 majeures causes du chômage : Un marché du travail insuffisamment flexible et un coût du travail trop élevé Une demande et une activité économique insuffisantes. Une offre et une demande de travail en inadéquation.
La déflation est le gain du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une diminution générale et durable des prix ; c'est une inflation négative.
Période de recul temporaire de l'activité économique d'un pays. Le plus souvent, on parle de récession si l'on observe un recul du Produit Intérieur Brut (PIB) sur au moins deux trimestres consécutifs.
La désinflation compétitive est un terme introduit dans les années 1980 en réponse aux critiques qui soulignaient qu'à trop mettre l'accent sur la réduction de l'inflation comme objectif principal, on risquait de provoquer une hausse du chômage, comme la courbe de Phillips l'illustrait.