Cet excès d'épargne puise notamment sa source dans le vieillissement démographique et la forte montée des inégalités, qui concentre la richesse dans les mains de ménages qui ne consomment qu'une faible part de leurs revenus.
Le principal inconvénient de l'allongement de la maturité de la dette réside dans un coût additionnel en charges d'intérêts. En effet, plus la maturité des emprunts est longue, plus le taux d'intérêt associé est élevé (prime de terme).
Elle est étroitement liée à l'histoire des dépenses publiques françaises. L'État français a souvent eu recours à la dette pour faire face à des dépenses fortes, comme les guerres ou les plans de relances, ou une chute de revenus, durant des crises économiques.
En ce qui concerne la dette de l'État, elle résulte du cumul des besoins de financement de l'État, c'est-à-dire de la différence, année après année, entre ses produits (recettes fiscales, produits de privatisations, etc.) et ses charges (dépenses budgétaires, prises de participation, etc.).
Les avantages obtenus sont soit pécuniaires (allocations diverses, assistanat, subventions d'associations ou d'entreprises) soit en nature : "gratuité" de la santé, des études, des infrastructures publiques, et autres prétendus "acquis sociaux".
Pour l'essentiel il s'agit d' investisseurs institutionnels (fonds de pensions et fonds d'assurance notamment), mais aussi de fonds d'investissements souverains, de banques, voire de fonds spéculatifs.
Les administrations publiques locales (collectivités territoriales) et les organismes de Sécurité sociale représentent respectivement 9 % et 11 % de la dette publique. L'État seul accumule 1 610,2 milliards d'euros de dette à cette date (75,1 % du PIB).
3- Le risque de non-remboursement augmente le coût de l'emprunt. 4- Le risque de non-remboursement augmente le risque de faillite. 5- Le risque de faillite fait fuir les meilleurs éléments du personnel. 6- Le risque de faillite fait baisser le moral du personnel restant.
Avec la crise sanitaire, l'endettement public a augmenté dans les pays développés de 10 à 30 points de PIB, sans que cela provoque de crise financière. Ce phénomène a nourri une réflexion collective conduisant à un changement de « logiciel » sur la dette.
Au premier trimestre 2022, la contribution de l'État à la dette publique augmente de 64,8 Md€. L'État émet principalement des titres obligataires de long terme (+68,6 Md€) alors que l'encours de titres négociables de court terme poursuit sa diminution pour le quatrième trimestre consécutif (–4,2 Md€).
La dette publique s'est également beaucoup creusée aux États-Unis, où elle atteint désormais plus de 137 % du PIB. En France, le niveau d'endettement, qui était d'environ 98 % du PIB avant la pandémie, se situait à près de 113 % à la fin de l'année 2021.
Quand il y a de l'inflation, mettons par exemple en zone euro, le pouvoir d'achat de chaque euro baisse, puisque les prix de ce qu'on achète avec augmentent. Ce qui signifie aussi que chaque euro emprunté coûte, en termes réels (c'est-à-dire en baguettes de pain, en kg de carottes, etc.), moins cher à rembourser.
Aussi, le déficit public serait-il en permanence trop élevé, conduisant à une trop forte accumulation de dette. Le déficit public serait donc une cause autonome de déséquilibre macroéconomique. Selon la théorie de l'effet d'éviction, il ponctionerait l'épargne, qui ne serait plus disponible pour l'investissement.
Simplement car la dette en pourcentage du PIB diminue lorsque la vitesse de l'augmentation en valeur de la dette est inférieure à la vitesse d'augmentation du PIB en valeur (=PIB nominal donc inflation comprise).
Diminuer le poids de la dépense publique dans le PIB constitue donc la solution la plus efficace, du point de vue à la fois des finances publiques, de l'activité économique et de la faisabilité politique.
Annuler la dette publique, c'est également libérer les acteurs économiques de la crainte d'une future augmentation d'impôts, pour les encourager à investir plutôt qu'à épargner.
Dette publique : un endettement soutenable mais une augmentation continue "préoccupante" Le coût de la crise du Covid-19 a porté la dette publique française au-delà de 2 600 milliards d'euros, soit près de 120% du produit intérieur brut (PIB).
La dette publique de la France représente 114,5 % du PIB (Produit Intérieur Brut), c'est plus que les 112,5 % du 4e trimestre 2021. La dette française a donc augmenté de 2 milliards d'euros en l'espace de 3 mois.
La dette publique française est détenue à moitié par des non-résidents. Selon l'Agence France Trésor (AFT), la moitié de la dette publique française est actuellement détenue par des entités non-résidentes, une situation inchangée malgré la pandémie de Covid-19.
Le recours à l'endettement joue un rôle essentiel pour le développement, mais des niveaux insoutenables fragilisent la croissance et pénalisent les pauvres. À condition d'être bien gérée, transparente et utilisée dans le cadre d'une politique de croissance crédible, la dette peut être un levier.
DETTE DE LA FRANCE depuis 1950, DEFICIT PUBLIC, Crise économique.
Trois pays de l'UE conservent toujours une dette publique supérieure à 120 % de leur PIB. Avec un ratio atteignant 193,3 %, la Grèce détient de loin le plus fort taux d'endettement de l'Union européenne, devant l'Italie (150,8 %) et le Portugal (127,4 %).
Selon le source, l'Estonie a été en 2019 l'un des pays européens les moins endettés au monde, avec un niveau d'endettement d'un peu plus de 18,46 % de son produit intérieur brut. La Russie était aussi cette année là, l'un des pays les moins endettés du monde.