La douleur chronique survient parfois lorsque les nerfs deviennent plus sensibles à la douleur. Par exemple, la cause initiale de la douleur peut stimuler de façon répétée les fibres et cellules nerveuses qui détectent, envoient et reçoivent les signaux de douleur.
La douleur chronique peut être le résultat d'une blessure; d'une intervention chirurgicale ayant pu causer une lésion nerveuse; d'une affection de la colonne vertébrale; d'une lésion des nerfs à la suite d'une infection; ou d'autres causes.
Certaines douleurs, provoquées par un accident, une chute ou une opération chirurgicale, disparaissent avec la guérison.
On distingue principalement deux grands types de douleur : la douleur aiguë, qui est de courte durée et constitueun signal d'alarme essentiel au maintien de notre intégrité physique, et la douleur chronique, qui est ressentie longtemps (plus de 3 mois) et persiste après guérison de la lésion l'ayant provoquée.
Avec médicaments: les analgésiques sont des médicaments qui permettent d'atténuer, voire de supprimer, la douleur. On les assortit souvent d'anticonvulsivants, de myorelaxants, d'anxiolytiques, de corticoïdes, d'antispasmodiques ou d'antidépresseurs.
Une douleur est dite chronique dès lors qu'elle est persistante ou récurrente (le plus souvent au-delà de 6 mois), qu'elle répond mal au traitement et qu'elle induit une détérioration fonctionnelle et relationnelle.
Le curcuma, anti-inflammatoire à tout faire
Cette racine épicée est la star des anti-inflammatoires naturels. Il est principalement utilisé pour calmer les douleurs articulaires ou les inflammations de la muqueuse intestinale, mais il peut être employé pour toute douleur d'origine inflammatoire.
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis.
La douleur chronique est le symptôme principal de la fibromyalgie. Les autres symptômes (fatigue, perturbation du sommeil, etc.) diffèrent d'un patient à l'autre et évoluent au fil du temps. Le diagnostic repose sur une évaluation et un examen clinique.
Le cerveau peut moduler la façon dont la moelle épinière traite l'information douloureuse. Soit via un signal électrique, soit via des hormones comme l'ocytocine, dont la libération est coordonnée par trente neurones situés dans l'hypothalamus (notre image).
Ses principales causes: arthrose, dos, cancer (avec ses atteintes liées au traitement), traumatismes (suite à des accidents), chirurgie (séquelles post-opératoires), migraines. La dépression, l'anxiété, les troubles du sommeil et la fatigabilité sont souvent associés aux douleurs chroniques.
Quand une douleur chronique résiste à tout traitement, il reste une solution : les thérapies « psychologiques », comme la méditation, qui apprennent au patient à vivre différemment avec la douleur pour ne plus la subir.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
Au-delà de 4 grammes par jour, le paracétamol peut être toxique pour le foie. Mais même en-deçà de ces doses, cet antalgique pourrait présenter d'autres effets secondaires préoccupants, chez les personnes qui en consomment sur une base régulière.
Le froid. L'application de compresses ou de linges froids contribue à réduire l'enflure et à apaiser la douleur à court terme. Appliquez-les sur la région sensible ou enflée pendant 10 minutes, toutes les heures. Suivez bien les directives du médecin si vous utilisez cette méthode chez les bébés et les jeunes enfants.
Le tramadol provoque fréquemment des troubles digestifs, comme les nausées et la constipation, des vertiges, la bouche sèche, une somnolence. La revue Prescrire soulignait le risque de troubles du rythme cardiaque et d'hypoglycémie, particulièrement dangereuse chez les personnes âgées.
On classe les médicaments antidouleur, appelés antalgiques, selon l'intensité douloureuse qu'ils sont censés soulager : les médicaments du palier 1 sont utilisés pour traiter des douleurs d'intensité faible : ce sont par exemple le paracétamol, l'aspirine ou les anti-inflammatoires classiques.
Ce pic nocturne où le système immunitaire carbure et provoque davantage d'inflammations peut pour certains déborder sur les premières heures de la journée. Même après une nuit supportable, certains risquent de se sentir encore plus mal au réveil.
11) Les thés et tisanes
C'est un élément indispensable pour le bon fonctionnement global de l'organisme. Ajouté à cela, vous pouvez consommer des boissons anti-inflammatoires comme le thé vert, blanc ou noir. Il contient des polyphénols, qui ont une action bénéfique sur l'inflammation chronique.
Elles affectent davantage les femmes et les catégories socio-professionnelles les moins favorisées. Les douleurs neuropathiques concernent quant à elles près de 7% des Français, avec un pic entre 50 et 64 ans.
Amputation d'un doigt
Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense. D'autant que la victime souffre souvent ensuite des douleurs dites du « membre fantôme ».