L'explication à cette hausse, qui fait bondir beaucoup de Français comme Samuel, est très simple. Si les prix s'envolent à la pompe, c'est parce que le prix du baril de pétrole est lui aussi en très forte hausse. Il est même au plus haut depuis 2014 pour ce qu'on appelle le Brent, le pétrole extrait de la mer du Nord.
Les taxes, 45 %. La matière première représente donc la moitié du coût. Or, les cours du brut restent élevés sur les marchés mondiaux, notamment en raison du conflit en Ukraine. Et la reprise mondiale tire la demande à la hausse, analyse Olivier Gantois, le président de l'Union française des industries pétrolières.
Les prix de l'essence et du diesel devraient augmenter en novembre, en raison de deux facteurs : la décision de l'Opep + de baisser drastiquement sa production et la baisse de la remise carburant mise en place par le gouvernement.
Comme toujours avec le pétrole, les causes de cet emballement sont multiples. Il y a le déconfinement en Chine qui s'accélère et qui va donc doper la demande en hydrocarbures. Mais aussi l'embargo européen sur le pétrole russe qui commence à produire ses effets.
Mise en place par le gouvernement depuis le 1er avril 2022, la remise carburant évolue ce 1er septembre. L'aide exceptionnelle pour accompagner les automobilistes face à la hausse des prix augmente dès aujourd'hui et va continuer pour quelques mois.
Comme tous les produits et service, le prix du carburant est évidemment indexé sur l'offre et la demande, ce qui explique que le diesel est plus cher que l'essence, lorsque la demande est supérieure. Ce qui explique la hausse des prix, d'autant plus forte que la majeure partie du pétrole utilisé provient de Russie.
La guerre en Ukraine crée de l'incertitude et de la spéculation liées à de possibles sanctions économiques dans les secteurs du gaz naturel et du pétrole russe, et cela engendre une pression à la hausse sur le prix du baril de pétrole sur les marchés.
L'autre explication est « liée aux coûts d'ajustement des stocks ». Ainsi, « lorsque le prix du baril diminue, la demande de carburants augmente, ce qui a pour conséquence de diminuer les stocks lors de la période d'ajustement de la production.
Plus de 600 stations-essence concernées
Pour cela, il faudra se rendre dans une station-service de Leclerc. En effet, l'enseigne française propose une opération à prix coûtant sur le carburant. L'opération dure de jeudi 28 juillet au samedi 30 juillet 2022. Elle est proposée dans l'ensemble des stations de l'enseigne.
Ainsi, la ristourne de Total passera à 10 centimes à compter du 1er novembre, pour s'achever au 31 décembre 2022. L'aide d'État, elle aussi, baissera à 10 centimes dès le 1er novembre, pour en principe s'arrêter le 31 décembre.
La demande en énergie augmente
Concrètement, la valeur de l'euro chute face au dollar. Or, tous les achats de pétrole se font en dollars. Le pétrole coûte donc plus cher. En parlant de dollars, l'un des autres éléments expliquant cette hausse est l'arrivée de la driving season aux États-Unis.
Sans Plomb 95 (E10)
Comptez "seulement" 4 centimes d'écart par rapport l'année dernière (1,63€€ le 10 octobre 2021) mais grâce au jeu de la remise carburant.
Une baisse quasi-continue depuis début juin
En début d'année, les prix des carburants ont connu une envolée dans le sillage du prix du pétrole en raison de la reprise de la demande liée aux déconfinements successifs et à l'entrée des troupes russes sur le territoire ukrainien.
Plusieurs éléments composent les prix des carburants affichés dans les stations-service : Le coût du pétrole brut (soumis à la loi de l'offre et la demande, le prix est donc variable) Les coûts de production, d'acheminement. Le coût de fonctionnement et marges réalisées par le distributeur.
Le conflit en Europe de l'Est intervient au moment où les prix étaient déjà en train de s'envoler en raison de l'insuffisance de l'offre et d'une forte reprise de la demande dans le monde provoquée par la levée des restrictions contre le coronavirus dans de nombreux pays.
Cette crise touche également d'autres matières premières, telles que le blé, le pétrole, ou encore le charbon et l'aluminium. L'accroissement des tarifs va impacter aussi bien les entreprises, la distribution et les consommateurs, qui vont le ressentir dans leur caddie au supermarché.
En général, pour acheter un litre d'essence en Russie le coût est de 0.87 €. Ce prix peut diminuer jusqu'à 0.8 € et se hisser jusqu'à 0.93 € selon les périodes de l'année. Ce tarif pour 1L d'essence est moins important que le coût pratiqué en moyenne en France de 56%.
Il n'y a donc aucun risque à acheter une voiture essence neuve en 2022, si ce n'est à faire exploser votre budget carburant si vous venez de lâcher une voiture diesel. Un paramètre à prendre en compte pour bien calculer votre budget.
L'essence est désormais « sans plomb ». On comprend mieux pourquoi l'essence SP98 est plus chère que la SP95 : elle a nécessité plus de traitements (reformage, craquage, ajout d'additifs) pour augmenter le taux d'octane."
D'après les données de la Commission européenne arrêtées au 27 juin, c'est le cas de la Hongrie (1,22), de Malte (1,34), de la Slovénie (1,61), de la Pologne (1,66), de la Bulgarie (1,71), de la Roumanie (1,73), de Chypre (1,82), de la Croatie (1,85), du Luxembourg (1,9), de la Slovaquie (1,91), de l'Allemagne (1,93), ...
Comme chaque semaine le ministère de la Transition écologique communique sur l'évolution moyenne du prix de l'essence (SP95 - E10), du Gazole et du Brent daté. Les carburants connaissent une poursuite de la baisse des prix depuis la semaine du 13 juin 2022.
En fait, les prix des carburants dépendent, dans un premier temps, du prix du baril de Brent, « la référence mondiale du cours du pétrole », comme le précise Olivier Gantois, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip).
Si vous faites un plein chez Total, son coût pourrait ainsi baisser de 32 centimes du litre à partir de jeudi. (Avec en plus les 12 centimes supplémentaires accordés par le gouvernement).
Premièrement, la firme pétrolière avait annoncé mettre en place une réduction de 20 centimes par litre à ses clients du 1er septembre au 31 octobre. Cette mesure, additionnée aux 30 centimes de rabais du gouvernement, fait des stations-services Total les moins chères du pays.