Trous d'obus aménagés et reliés par des fossés creusés par les soldats, les tranchées étaient le théâtre de l'horreur, de l'attente de la mort.
Les conditions de vie des « poilus » dans cet univers sont excessivement dures : outre le froid, les rats, les poux, les odeurs pestilentielles et l'absence d'hygiène, l'ennemi le plus redoutable des combattants est la pluie, qui transforme les tranchées en fondrières malgré les caillebotis qui en garnissent le fond.
Les assauts sont violent car l'artillerie est moderne et puissante (gaz, mitrailleuse, chars, obus). Les blessés sont nombreux (gueules cassées) ainsi que les morts (500000 soldats allemands et français morts à Verdun) 10 millions de morts au total.
Rats, poux et épuisement
La vie dans les tranchées se résumait à de longues périodes d'ennui ponctuées de brefs moments de terreur. La menace de la mort obligeait les soldats à être constamment sur le qui-vive alors que les conditions de vie difficiles et le manque de sommeil minaient leur santé et leur endurance.
Les tranchées servent à protéger les soldats.
Ils vivent dans l'humidité, la boue, la crasse, dans la puanteur. Ils vivent aussi avec les rats et les poux. Ils dorment peu. Ils font des trous sous les tranchées des ennemis pour les faire exploser.
Les économies sont complètement désorganisées. Les chevaux sont réquisitionnés dès 1914. Ils sont nombreux à servir pour les besoins de l'armée ; environ 750 000 sont tués pendant le conflit. La production agricole en souffre d'autant plus que les hommes jeunes et valides sont partis au combat.
Les tranchées sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Elles n'ont jamais été autant utilisées que lors de la Première Guerre mondiale, mais elles ne datent pas de cette époque.
4) La boue, les poux, les rats, le froid, l'humidité, la peur de la mort et des mutilations, la fatigue forment le quotidien des soldats dans les tranchées.
Les soldats dorment par terre, parfois dans l'eau. Ils ne peuvent pas se changer pendant des mois, ils se lavent très peu.
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« Avoir du poil » c'est avoir du courage
A l'époque, le poil est synonyme de virilité, et par extension, de courage. En résumé, être poilu signifie être courageux. Avant 1914, le terme a d'ailleurs déjà servi à désigner les soldats de Napoléon durant la campagne de 1805.
Le bilan humain de la Bataille de Verdun est très lourd: 163.000 morts ou disparus du côté français, 143.000 du côté allemand, 400.000 blessés dans les deux camps. Un véritable «enfer» décrit dans les lettres de combattants.
Il l'explique par leurs « tribulations sous les marmites », c'est-à-dire les conditions de vie dans les tranchées soumises à des bombardements ainsi que par les tentatives de percées inutiles. 3. Les soldats expriment leur rejet des conditions de vie dans les tranchées par leur refus de partir au combat.
Avec la Grande Guerre, l'artillerie inflige jusqu'à 70 %-80 % des blessures. Les éclats d'obus broient les membres, éventrent les corps, détruisent les visages. En cas d'impact direct, ils peuvent pulvériser un combattant, dont il ne reste finalement plus rien.
Les conséquences du conflit sur le long terme sont majeures : les soldats ont subi de lourds traumatismes au cours des combats, les monuments aux morts sont érigés en souvenir des combattants militaires et civils, l'Europe ne domine plus le monde, elle est endettée et les États-Unis émergent de façon progressive et ...
Dès 1914, pour se protéger des tirs et de la vision de l'ennemi, les soldats se réfugient dans des trous d'obus et creusent des abris de fortune qui reliés entre eux forment les tranchées. Au fil des mois, les tranchées sont consolidées.
Une tranchée est une excavation longue et étroite pratiquée dans le sol. Par définition, la tranchée est généralement considérée comme plus profonde que large (contrairement aux fossés ou aux ravines) et comme significativement plus longue que large (contrairement à un trou).
Certains des soldats qui viennent me voir souffrent d'anxiété, de dépression, voire de stress post-traumatique. Ils commencent alors un parcours d'errance qui les conduit parfois à la précarité sociale, à l'isolement, voire au suicide.
Un traumatisme correspond à toute blessure physique qu'une personne subit, que ce soit voulu ou non, et qui résulte d'un choc, d'un coup, d'une pression… par exemple dans le cas d'une collision automobile, d'une chute, d'un coup de feu ou de couteau ou encore d'une explosion.
Ils sont ainsi la cible de violences diverses, exercées par les troupes d'invasion : exécutions arbitraires, viols, prises d'otages, le plus souvent aggravés de pillages, voire de saccages gratuits. Sur tous les fronts de la Grande Guerre, les populations civiles sont exposées à cette violence d'invasion.
Ils vivent avec des cadavres en décomposition autour d'eux. Les soldats dorment dans des casemates, souvent protégées sous d'importantes masses de terre, où l'atmosphère est souvent humide et insalubre. Dans les zones de combat, les hommes n'ont pas le temps d'organiser leur tranchée.
Les poilus vivaient dans des tranchées dans des conditions déplorables : ils ne pouvaient pas se laver, ils vivaient avec les rats et les poux. Le bruit permanent des mitrailleuses et des obus les empêchait de se reposer ; ils dormaient à même le sol.