En lisant un texte à voix haute ou en entendant un texte lu par un autre, l'enfant enrichit son vocabulaire. La lecture vocale fait appel à deux types de mémoires, celle visuelle et celle auditive. Cette association favorise l'apprentissage de l'enfant, qui retient alors les mots nouveaux ou complexes plus facilement.
(ETX Studio) - Lire à voix haute améliore la prononciation, la compréhension des mots, enrichit la mémoire et développe la confiance en soi.
Un bon lecteur qui lit à voix haute semble raconter une histoire. Il lit comme il parle. On peut entendre des pauses, des variations de rythme, de mélodie et d'intensité qui vont donner vie au discours et permettre à celui qui écoute de le comprendre. Cette musique du langage, c'est ce qu'on appelle la prosodie.
La lecture en classe par l'enseignant facilite également la compréhension de texte par l'enfant. Plus obligé de se concentrer sur le déchiffrage des mots, l'élève se concentre donc sur le sens du texte. La lecture à haute voix est donc essentielle pour apprendre à l'enfant à inférer.
La lecture à voix haute permet de travailler l'expression et la communication. Cette pratique pédagogique permet de respecter le rythme, de développer les compétences requises mais aussi de se distraire et de rêver. Elle permet aussi d'être plus accessible, d'être à l'écoute de chacun, de partager le plaisir de lire.
Les élèves qui lisent avec fluidité reconnaissent instantanément la plupart des mots tout en en comprenant à la fois le sens. Ils lisent alors avec plus d'aisance et de rapidité; ils peuvent ainsi diriger leur attention sur la compréhension du message.
On peut retenir neuf critères pour une évaluation globale de la lecture à voix haute. La fluidité de la lecture. L'articulation des mots. Les groupes rythmiques.
Une lecture fluide est « une lecture précise, assez rapide, réalisée sans effort et avec une prosodie adaptée qui permet de centrer son attention sur la compréhension. ».
La fluidité en lecture se manifeste par la capacité de l'élève à lire un texte suivi avec exactitude, rapidité et expression (Kuhn et Stahl, 2003 et Giasson, 2011).
L'objectif de la lecture est la compréhension d'un texte, objectif qui se trouve donc en dehors de l'activité elle-même. Pour ce faire, le lecteur passe par un double traitement de l'information : le traitement des mots écrits et la compréhension du contenu.
Lire stimule le cerveau et améliore la mémoire
La lecture est un excellent moyen pour le faire travailler puisqu'elle participe à une bonne stimulation cognitive. Cela permet aussi à notre cerveau d'augmenter ses capacités de mémorisation, de réflexion, d'analyse ou encore d'imagination.
Dans un premier temps lisez doucement en faisant 2 sauts par lignes. Essayez de regarder chaque groupe de mots sans les prononcer dans votre tête. Puis progressivement augmentez la vitesse des sauts. Vous verrez qu'il est plus facile de lire sans subvocaliser lorsque vous lisez assez vite.
Il faut manier un juste équilibre entre le lu et le parler. Le texte doit être entouré, contextualisé, conté aux auditeurs. La lecture impose aussi un certain dépouillement. C'est le texte qui ouvre la porte de l'imaginaire, non le décor qui le perd.
La lecture silencieuse (in silentio). Elle est l'occasion d'une intériorisation et d'une individualisation de la lecture. Le lecteur silencieux n'est plus astreint au rythme de la prononciation, il peut aussi établir des parcours discontinus dans son livre ou confronter tel passage à d'autres.
Elle en est une FORME TRÈS ÉLABORÉE parce qu'elle sous-entend une lecture silencieuse très en avance sur la prononciation des mots (cf. un acteur qui lit son rôle, un orateur qui veut donner une forme spontanée à un texte écrit).
Premier bienfait de la lecture lente : elle fait le départ, du premier coup, entre le livre à lire et le livre qui n'est fait que pour n'être pas lu. Lire lentement, c'est le premier principe et qui s'applique absolument à toute lecture. C'est l'art de lire comme en essence.
Il est donc normal au début que sa lecture soit lente, hésitante et saccadée. Les erreurs seront inévitables et heureusement ! Les erreurs sont NORMALES et font parties de l'apprentissage. C'est grâce à elles que le cerveau va faire plus attention.
Un lecteur expert adulte lit en en moyenne 200 mots à la minute. Un élève de fin CP/CE1 en lit en moyenne 57 Une lecture fluide : 80 mots à la minute. essentielle pour faire progresser les élèves qui maîtrisent le décodage, mais qui restent lents en lecture de textes.
Comment évaluer la lecture visuelle
Ce qu'il faut viser d'abord, c'est la compréhension: s'assurer qu'on a bien « pris connaissance du contenu ». Lire, c'est comprendre, avoir bien lu c'est, avoir bien compris. Évaluer la compréhension de ce qui a été lu est donc tout à fait nécessaire.
Le test de fluence permet de connaître la capacité des élèves à lire correctement un texte à voix haute. Cette compétence, travaillée dès le cycle 2, doit en effet faire l'objet d'une attention particulière et d'un enseignement explicite de la part des professeurs des cycles 3 et 4.