La légionellose doit son nom à une épidémie survenue en 1976 chez 182 participants du 58e congrès de la Légion Américaine à Philadelphie, dont 29 sont décédés : la bactérie Legionella pneumophila, qui affectionne particulièrement les eaux tièdes (de 30 à 60°), s'était propagée par le système de climatisation de leur ...
La légionellose est une forme grave d'infection pulmonaire causée par des bactéries : les légionelles. Plus de 1 200 cas de légionellose sont recensés chaque année, parfois sans complications, mais parfois mortels (11% de décès en 2009). La légionellose n'est pas une maladie contagieuse d'une personne à une autre.
La contamination se fait par voie respiratoire, par inhalation d'eau contaminée diffusée en aérosol.
En commun avec les autres facteurs de risque à l'origine de pneumonies sévères, les complications les plus fréquentes de la légionellose sont l'insuffisance respiratoire, l'état de choc, l'insuffisance rénale aiguë et polyviscérale.
La légionellose est une maladie causée par une bactérie appelée Legionella pneumophila. Il existe deux formes cliniques de légionellose. La forme bénigne s'appelle la « fièvre de Pontiac ». Elle se caractérise par des symptômes de fièvre et de toux qui ressemblent à ceux de la grippe.
Il est difficile d'éliminer définitivement les légionelles d'un réseau d'eau. On peut en limiter le développement en maintenant la température de l'eau chaude au-dessus de 50°C et en dessous de 20°C pour l'eau froide. Boire de l'eau ne présente pas de risque de contamination.
Les légionelles colonisent de façon ubiquitaire de très nombreux milieux : eaux douces de surface (lacs et rivières), eaux de forages, eaux thermales, sols humides, etc.
Les symptômes surviennent deux à dix jours après la contamination. Les premiers symptômes ressemblent à une grippe et apparaissent progressivement en deux à trois jours : fatigue, fièvre modérée, douleurs musculaires, maux de tête, toux sèche puis grasse.
Le meilleur moyen de réduire la croissance de la Legionella est de maintenir la température de l'eau à 60 °C (140 oF).
Nettoyer régulièrement vos installations sanitaires (désinfecter les pommeaux de douche, la robinetterie…) et purger votre circuit de chauffage régulièrement. Tous les 10 ans environ, un désembouage de votre circuit réalisé par un professionnel est également recommandé.
En cas de légionellose confirmée, le traitement fait appel aux macrolides, parfois à d'autres familles d'antibiotiques comme les fluoroquinolones ou la rifampicine (uniquement en association pour cette dernière).
Dénombrer les bactéries
Après des recherches de cinq ans, la société C4Hydro a mis au point une technologie de détection qui permet d'obtenir un résultat sur la présence et/ou la quantification de légionelles dans un échantillon d'eau en moins de 48 heures.
L'eau contaminée et le manque d'assainissement entraînent la transmission de maladies comme le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l'hépatite A, la fièvre typhoïde et la poliomyélite.
La surveillance repose sur des : mesures de la température de l'eau une fois par mois, campagnes d'analyse de légionelles dans chacun des réseaux d'eau chaude sanitaire une fois par an.
Analyses de légionelles : 1 fois par an. Température de l'eau : 1 fois par mois. Retour de boucle (retour général), le cas échéant. Analyses de légionelles : 1 fois par an.
Elle a été décrite pour la première fois à Pontiac, au Michigan, au début des années 1970. Les personnes atteintes se rétablissent généralement dans un délai de deux à cinq jours, sans traitement.
Il s'agit d'une infection aigue du poumon liée à un microbe. On peut aussi parler d'« infection parenchymateuse pulmonaire ». Elle est appelée « pneumonie » lorsqu'elle atteint un lobe entier du poumon.
La pneumonie est une infection respiratoire aiguë du tissu pulmonaire, due à une bactérie. Elle atteint une partie de l'un des deux poumons. Elle peut être due à plusieurs types de bactéries. Le plus souvent, c'est une bactérie appelée Streptococcus pneumoniae ou pneumocoque qui en est la cause.
Dysenterie bacillaire
Il s'agit d'infection bactérienne, qui peut être causée par de nombreuses bactéries : les plus fréquentes sont les salmonelloses, les shigelloses (Shigella dysenteriae, Shigella flexneri ou Shigella sonnei) et les yersinioses.
L'être humain contracte en général les salmonelloses en consommant des aliments contaminés d'origine animale (principalement des œufs, de la viande, de la volaille et du lait), mais aussi des crudités ou des légumes souillés (concombres, salades…) ou de l'eau non traitée.
La légionellose se multiplie dans des eaux stagnantes ou à des températures situées entre 25 et 45°. Elle est présente en eau douce et aime les sols humides. Il y a moins de risques de contamination quand la production d'eau chaude sanitaire se fait par une chaudière.
La bactérie étant détruite par la chaleur, il est essentiel de bien cuire ou de bien réchauffer les aliments à plus de 65°C.
Voici quelques raisons : L'eau du robinet ne contient généralement pas de plomb, mais ce dernier peut la contaminer si la plomberie est rouillée. De plus, l'eau chaude dissout les contaminants, y compris le plomb, plus rapidement que l'eau froide.
Surveiller la température de l'eau chaude sanitaire
Les bactéries cessent de se multiplier en dessous de 20°C et dès 46°C. Elles sont détruites en quelques heures à 55°C, 30 minutes à 60°C et instantanément à 70°C.
Pour limiter les dépôts de calcaire, réglez la température de stockage de l'eau chaude sanitaire (ECS) entre 48 et 50°C. Et pour éviter tout risque de prolifération de légionelles, portez ponctuellement l'ECS à 60°C pendant 30 minutes.