Le tabac constitue un facteur de risque important de cancer des poumons. Les substances nocives contenues dans les cigarettes favorisent l'apparition des mutations de l'ADN. Pourtant, les gros fumeurs ne portent pas forcément plus de mutations que les autres selon une étude parue dans Nature Genetics.
Des cellules pulmonaires qui ne mutent pas
Selon eux, si certains grands fumeurs ne développent pas ce cancer, c'est justement grâce aux cellules présentes dans leurs poumons et plus précisément à leur capacité à ne pas muter. Leurs travaux ont été publiés dans la revue Nature Genetics.
La réponse serait dans leur ADN. Pour leur analyse, les chercheurs ont étudié les dossiers de santé de plus de 50 000 personnes et ils ont découvert qu'une mutation "favorable" de l'ADN améliorait la fonction pulmonaire de certaines personnes et faisait écran à l'impact mortel du tabac.
Tous les fumeurs ne développent pas de cancer. Cette différence est-elle due à des comportements différents vis-à-vis du tabac? Des chercheurs démontraient il y a deux ans que le risque de cancer broncho-pulmonaire augmentait de 80% avec la cigarette du saut du lit. Les mêmes chercheurs démontrent aujourd'hui pourquoi.
Chez les personnes qui continuent de fumer, le risque de développer un cancer du poumon à un moment de leur vie varie de 14 % au total à 26 % (1 sur 4) pour les personnes fumant plus de 35 cigarettes par jour. Il n'est par contre que de 1 % pour les personnes n'ayant jamais fumé (1 sur 100).
Dans une étude publiée le 9 septembre dans le Journal de la gérontologie, des chercheurs ont étudié le patrimoine génétique des fumeurs «longue durée» et constaté que leur survie est peut-être dûe à une résilience innée de leur organisme.
Le cancer du poumon survient en moyenne à l'âge de 66 ans. Après une augmentation jusqu'à la fin des années 1990, l'incidence du cancer du poumon et sa mortalité tendent à diminuer chez l'homme.
Le cancer du poumon reste plus fréquent chez les hommes. Dans la population masculine, la maladie survient surtout à partir de l'âge de 65 ans. Les femmes sont frappées plus tôt, à partir de 55 ans.
Zinedine Zidane, l'incarnation même de la classe footballistique, le talent et la justesse à chaque touché de ball. Mais saviez-vous que Zizou est un fumeur?
La nicotine, en se fixant sur certains récepteurs dans notre cerveau, permet de sécréter des hormones comme la dopamine ou encore la sérotonine qui sont des hormones provoquant une sensation de bien-être et de détente.
En aucun ce n'est un risque, il n'y a AUCUN danger à arrêter, même d'un seul coup. Même si on passe par des moments d'inconforts, cela correspond à un retour de votre corps à un fonctionnement naturel, sans les toxiques de la fumée.
A force de fumer plusieurs cigarettes par jour depuis longtemps, les poumons d'un fumeur se noircissent, en état d'inflammation permanente et de moins en moins souples. Leur aspect indique un état précaire de santé dans lequel se trouve la personne, provoqué par les substances toxiques libérées par les cigarettes.
Lecture 2 min. Bien que le tabac soit responsable de la grande majorité des cancers du poumon, certains gros fumeurs semblent épargnés par la maladie. Selon une étude parue dans Nature Genetics, ces derniers développeraient un "système de prévention" qui les protégeraient des cellules malignes.
Durée de vie
En moyenne, fumer réduit l'espérance de vie des fumeurs de 10 ans. Les personnes qui ont commencé à fumer à l'adolescence et qui continuent de le faire à l'âge adulte sont plus à risque que les autres : 50 % d'entre eux mourront entre 35 et 69 ans, ce qui représente 22 ans de vie en moins.
Et si on est déjà fumeur, il faut arrêter le plus tôt possible. Arrêter avant 30 ans est pratiquement une garantie de retrouver le profil d'espérance de vie d'un sujet n'ayant jamais fumé. Mais, pour assurer son devenir cardio-vasculaire le mieux est assurément de ne pas commencer !
De la petite cigarette de temps en temps au véritable accro, le football regorge de fumeurs. Fumer n'est pas bon pour la santé et il existe plusieurs moyens d'arrêter. Pourtant une partie des footballeurs ne se privent pas d'en griller une.
Du sport, oui, mais sur ordonnance médicale
Cependant, le sport est recommandé pour certains fumeurs. Comme le souligne Emily Martineau de l'EPGV, Fédération française d'éducation physique et gymnastique volontaire (voir encadré), certains sports peuvent aider à lutter contre des difficultés respiratoires par exemple.
Fumer quelques cigarettes par jour n'est pas dangereux.
1 à 4 cigarettes par jour c'est 3 fois plus de risque de mourir d'un infarctus.
Les substances toxiques du tabac font du mal aux organes (poumons, cœur, etc.) et peuvent provoquer des maladies. Chez les jeunes la cigarette est encore plus nocive que chez les adultes, car leurs organes sont encore en train de se développer.
La conscience des dangers pour la santé Parmi les fumeurs de 15 à 19 ans, plus de 90 % croient que le tabagisme est dangereux pour le fumeur aussi bien que pour le non-fumeur (24). Les adolescents des deux sexes dans le groupe d'âge de 15 à 19 ans sont les plus susceptibles de croire que fumer est dangereux.
Après 15 à 20 ans d'exposition à la fumée de tabac les poumons, de roses qu'ils étaient au début, sont devenus gris ou noirs et la reproduction des cellules dégénère.
Pour le stade limité du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 12 à 16 mois, avec traitement. Pour le stade étendu du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 7 à 11 mois, avec traitement.
Les hommes ayant entre 65 et 69 ans sont les plus touchés, mais de plus en plus de femmes y sont sujettes puisqu'elles fument aujourd'hui autant que les hommes.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).