Sur les 56 réacteurs nucléaires en service que compte la France, 31 étaient arrêtés lundi 5 septembre : 16 pour maintenance ou maintenance courante, 14 pour des contrôles relatifs au problème de corrosion sous contrainte et deux pour économie de combustible, « afin d'optimiser leur disponibilité cet hiver », précise ...
Centrales nucléaires à l'arrêt : Borne met la pression sur EDF pour éviter « de devoir redémarrer une centrale à charbon » Trente-deux réacteurs nucléaires français sont à l'arrêt pour des opérations de maintenance programmées ou suite à des problèmes de corrosion qui n'étaient pas prévus.
Quatre réacteurs nucléaires vont rester à l'arrêt plusieurs semaines de plus cet automne. Et pour cause, les problèmes de corrosion sont plus difficiles que prévu à résoudre. EDF maintient ses prévisions de production, mais on sera sans doute dans la fourchette basse.
Ces centrales SMR (« Small Modular Reactors » NDLR), qui possèdent des réacteurs modulaires nouvelle génération dix fois plus petits et dix fois moins puissants que les centrales nucléaires classiques, sont à la fois plus économiques et plus écologiques, précise la radio nationale.
Localisation des centrales
En 2019, 80 % de la production française d'électricité d'origine nucléaire est assurée par 4 régions : l'Auvergne-Rhône-Alpes (22,4 %), le Grand Est (21,8 %) et le Centre val-de-Loire (19,2 %) et la Normandie (17,6 %).
E.D.F. -3 est le plus puissant des réacteurs construits jusqu'à ce jour en France. Offrant une puissance électrique installée de 480 mégawatts, elle l'emporte de loin tant sur les réacteurs plutonigènes du centre de Marcoule que sur les deux premières centrales réalisées par l'E.D.F. : E.D.F.
La France n'exploite plus de mines d'uranium sur le territoire national depuis 2001 et importe l'intégralité de son uranium — quelque 10 656 tonnes par an, provenant principalement du Kazakhstan, du Niger, du Canada, de l'Australie et de l'Ouzbékistan.
Le projet Nuward développé par EDF, TechnicAtome, Naval Group et le CEA (Commissariat à l'Energie Atomique) a l'ambition de déployer cette nouvelle technologie en France. Lancée en septembre 2019, cette démarche a récemment pris de l'ampleur à la suite des annonces gouvernementales en faveur du développement de SMR.
Dans son discours du 9 novembre 2021, Emmanuel Macron a annoncé la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Dans le Plan France 2030 et dans la PPE, le gouvernement s'est positionné en faveur du développement de réacteurs nucléaires de petite taille (Small modular reactor ou SMR).
D'après le calendrier envoyé par EDF à Reporterre, 26 des 31 réacteurs arrêtés au lundi 5 septembre devraient redémarrer d'ici le 25 décembre 2022, ce qui amènerait à 51 le nombre de réacteurs disponibles en début d'année prochaine. Les cinq derniers devraient être rebranchés au réseau avant le 18 février 2023.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN)
Et pour cause, EDF a annoncé mercredi soir l'arrêt provisoire de deux centrales nucléaires, celles de Chooz, dans les Ardennes, et celle de Civaux (Vienne), à cause d'un défaut de soudure identifié dans cette dernière dans le circuit de refroidissement.
EDF exploite 57 réacteurs à eau pressurisée d'une puissance totale de 63000 MW répartis sur 19 sites. 1 réacteur est en cours de construction depuis le 3 décembre 2007 à Flamanville (50). Le coût initial était de 3.3 milliards.
La première paire, ciblée en 2037, serait installée dans la centrale de Penly (Seine-Maritime), la deuxième sur le site de Gravelines (Nord) et la troisième, au Bugey (Ain) ou à Tricastin (Drôme). Chaque réacteur devrait disposer d'une puissance d'environ 1,6 gigawatt.
En France, la centrale de Saint-Avold fait partie des deux dernières centrales à charbon encore raccordées au réseau électrique, après les mises à l'arrêt des centrales du Havre et de Gardanne, en Provence. La seconde encore en activité est celle de Cordemais, située en Loire-Atlantique.
La chaleur produite par ces réactions de fission va servir à produire de la vapeur, laquelle va faire tourner une turbine électrique. Ce point est commun à toutes les centrales. Pour arrêter le réacteur, c'est-à-dire pour stopper la réaction en chaîne, il faut agir sur la production des neutrons, ou les capturer.
Nous pouvons citer la vétusté et la faiblesse de la protection des centrales, le (non) traitement des déchets radioactifs, l'extraction de l'uranium et ses méfaits sur les populations locales, les risques de prolifération et l'utilisation de déchets radioactif dans des armes sales, le transport de ces matières sur les ...
En France, le stockage des déchets nucléaires s'effectue dans les centres de stockage des déchetscentres de stockage des déchets radioactifs définitifs de l'Aube (Soulaines et Morvilliers), du Gard (Marcoule) et de la Manche (cap de la Hague). Il s'agit de zones hautement sécurisées.
Elle ne rejette pas de CO2, mais de la vapeur d'eau ; Elle est disponible tout l'année ; Elle n'est pas chère à produire et permet de produire dans de grandes quantités d'électricité ; Les installations nécessaires à sa production ont une durée de vie assez longue, de 40 ans environ.
Dans un rapport remis discrètement au gouvernement à l'été 2021, il suggérait la construction de trois paires d'EPR de nouvelle génération sur le site de Penly (Seine-Maritime), de Gravelines (Nord) et sur un troisième site à choisir entre le Bugey (Ain) et le Tricastin (Drôme) dans la région Rhône-Alpes.
La fission des atomes d'uranium produit de la chaleur, chaleur qui transforme alors de l'eau en vapeur et met en mouvement une turbine reliée à un alternateur qui produit de l'électricité.
Les Small Modular Reactors (SMR), ou réacteurs nucléaires modulaires, sont des centrales nucléaires de petite taille fabriquées sous forme de modules, développées depuis une vingtaine d'années.
L'uranium est produit par de nombreux pays en particulier en Amérique du Nord et en Asie. Les principaux producteurs sont le Kazakhstan, le Canada, l'Australie et la Namibie qui représentent près de 80 % de la production mondiale.
Le taux d'indépendance énergétique du pays atteint 53,1 %, selon les chiffres du Commissariat général au développement durable . Cela signifie que la production d'énergie tricolore couvre un peu plus de la moitié de la consommation seulement.
Les États possédant les réserves récupérables d'uranium les plus importantes du monde sont l'Australie (25,7 % des réserves mondiales), le Kazakhstan (11,3 %), le Canada (10,6 %), la Russie (8,2 %), et la Namibie (6,8 %).