La monnaie, qu'elle soit scripturale ou fiduciaire, est une dette envers son émetteur. La monnaie scripturale est une promesse de rembourser le montant équivalent sur notre compte de dépôt d'espèces. La monnaie fiduciaire est également une dette envers l'État ou la banque centrale qui a imprimé le billet ou la pièce.
Cela signifie qu'elle permet - en principe - la conservation dans le temps du pouvoir d'achat acquis. Mais fondamentalement, elle est une reconnaissance de dette, qui a ceci de particulier qu'elle bénéficie de la confiance de tous et qu'elle est acceptée par tous.
Alors qu'elle est touchée par l'inflation, un endettement des ménages élevé et une compétitivité en baisse, les grands pays de l'euro souffrent d'une croissance insuffisante, de marchés du travail inefficients et d'une population vieillissante.
Lorsqu'une banque octroie un crédit à un agent économique (ménage ou entreprise), elle met en circulation de la monnaie scripturale qu'elle crée. Aucune épargne préalable n'est donc nécessaire à la banque pour octroyer un crédit. Elle crée la monnaie « ex nihilo », à partir de rien.
moyen d'échange, la monnaie permet de régler des transactions commerciales ou entre particuliers. Elle peut être échangée contre des biens ou des services. Elle possède un pouvoir libératoire immédiat ; unité de compte, elle permet d'établir les prix grâce à une unité reconnaissable et acceptée par tous.
L'inventeur de la monnaie - au sens actuel du terme et s'il faut en croire Hérodote (I, 94) - serait un roi de Lydie (Gygès, r. 708/687 - 680/648) qui -en 687 av. J. -C.
Intermédiaire des échanges (payer), unité de compte (compter) et réserve de valeur (être stockée).
Les banques commerciales ne peuvent octroyer autant de crédits, ni créer autant de monnaie qu'elles le veulent. En effet, il existe deux limites à leur activité de prêts aux agents économiques : la réglementation prudentielle et la politique monétaire de la Banque centrale.
La création monétaire provient essentiellement des prêts accordés par les banques commerciales. Mais les banques centrales créent aussi de la monnaie, par exemple les billets et les pièces.
En France, les billets sont fabriqués par la Banque de France et les pièces par la Monnaie de Paris.
Le problème du rendu de monnaie est un problème d'algorithmique. Il s'énonce de la façon suivante : étant donné un système de monnaie (pièces et billets), comment rendre une somme donnée de façon optimale, c'est-à-dire avec le nombre minimal de pièces et billets ?
A la base, la monnaie correspondait à la richesse en or que possédait le pays mais avec la modernité, les actifs financiers ont un peu changé et la machine boursière tient compte des biens immobiliers ainsi que des placements. Il est donc impossible de fabriquer plus d'argent pour ces raisons.
L'idée peut s'exprimer de manière assez simple : si la quantité de monnaie en circulation croît plus vite que la production, alors ce sont les prix qui augmentent. Par exemple, si la croissance de l'économie réelle est de 2% et que la masse monétaire augmente de 8%, l'inflation sera de 6%.
La monnaie scripturale (écrite), représente les avoirs au crédit des comptes bancaires détenus par les agents économiques et créés par les banques commerciales.
Cela dit, dans les deux cas qu'on vient d'évoquer, la bonne monnaie politique est une monnaie forte, surévaluée et déflationniste, alors que la bonne monnaie économique correspond au contraire à une monnaie plus faible et abondante.
La monnaie est un « fait social total » à la base des sociétés et qui les structure, et non la marchandise déshumanisée de l'économie standard, elle est une institution sociale, découlant d'un rapport social, qui traverse toutes les sociétés.
La première monnaie qui est réellement devenue internationale a été créée en 1750 par l'impératrice Marie Thérèse de Habsbourg. Il s'agit du thaler, créé à son effigie et qui fut rapidement utilisé dans les colonies espagnoles et anglaises d'Amérique. Le nom dollar vient d'ailleurs de cette monnaie.
Ces six pays faisant donc appel à l'Allemagne sont les suivants : l'Érythrée, la Mauritanie, le Soudan du Sud, l'Eswatini, la Tanzanie et la Zambie. Cette dernière fait aussi imprimer une partie de sa monnaie en France.
Sa première extraction date de 5000 ans : l'argent métal a été tiré des entrailles de la Terre, en Anatolie (la Turquie) en 3000 avant notre ère. La suite de son histoire est encore beaucoup plus passionnante : découvrez comment l'argent métal est devenu une monnaie d'échange prédominante pendant plusieurs siècles.
À l'inverse, la monnaie est détruite lorsqu'un emprunt est remboursé. Ainsi, s'il y a plus de crédits accordés que de crédits remboursés sur une période donnée, la masse monétaire augmente. Inversement, elle diminue si les remboursements sont supérieurs aux crédits accordés.
En principe, les banques centrales ne créent pas de monnaie. Ce sont essentiellement les banques commerciales, celles qui sont habilitées à la fois à faire des crédits et à recevoir des dépôts, qui créent de la monnaie.
Les crises de liquidité peuvent être la conséquence de phénomènes autoréalisateurs ; si tous les clients d'une même banque retirent leur argent, suspectant à tort ou à raison qu'elle puisse faire faillite, la banque risque rapidement d'être à court de liquidité.
1. Le dinar koweïtien. Connu comme la monnaie la plus puissante du monde, le dinar koweïtien ou KWD a été introduit en 1960 et était initialement équivalent à une livre sterling.
Le dinar koweïtien ou dinar du Koweït (ISO 4217 code KWD) est la monnaie nationale du Koweït depuis 1961. Le dinar est subdivisé en 1 000 fils .
Il existe trois formes de monnaie aujourd'hui : la monnaie métallique (les pièces), la monnaie papier (les billets), la monnaie scripturale.