La dépendance est due à un déséquilibre du fonctionnement neurobiologique à la suite d'une consommation régulière d'une substance psychoactive. Ce déséquilibre entraîne l'envie de consommer à nouveau la substance psychoactive, pour ne pas subir les effets désagréables consécutifs à l'arrêt de sa prise.
On ne devient pas dépendant d'une drogue en la consommant une fois pour y goûter, mais en passant par plusieurs phases: usage simple, abus -usage répété exposant à des dangers et à des conséquences sociales dommageables-, puis addiction.
Les paramètres influençant la consommation sont le sexe, l'âge, le niveau d'éducation, la classe socio-économique, l'absence d'activité. Si l'addiction n'épargne aucune catégorie sociale, elle répond initialement à des motifs différents et peut prendre des visages variables selon les groupes sociaux.
La toxicomanie peut s'expliquer par de multiples raisons. Certains auteurs évoquent des conflits psychologiques intérieurs, d'autres des prédispositions héréditaires ou des mécanismes neurologiques, les derniers soulignent l'influence du milieu social.
L'anxiété, les problèmes relationnels, les traumatismes du passé et le mal-être ressenti sont souvent à l'origine de ces usages. Ces consommations sont propices à ce qu'une dépendance s'installe et que la situation de l'usager se dégrade.
Le toxicomane va se débrouiller pour trouver le désir et le plaisir dans un objet qui reste totalement contrôlable et à sa merci : ainsi croit-il qu'il n'en dépendra pas puisqu'il le contrôle : l'objet inerte, non désirant, sera la drogue. Le toxicomane se pense donc auto-suffisant avec son produit.
La caractéristique essentielle du syndrome de dépendance consiste en un désir (souvent puissant, parfois compulsif) de boire de l'alcool, de fumer du tabac ou de prendre une autre substance psychoactive (y compris un médicament prescrit) ». Elle est le résultat de changements profonds qui s'opèrent dans le cerveau.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
➣ L'addiction est une incapacité à contrôler sa consommation en ayant conscience des effets néfastes (trouble du comportement). ➣ La dépendance est un phénomène physiologique qui conduit à consommer à nouveau pour ne pas subir les effets désagréables du manque (trouble physiologique).
La prise en charge psychologique se base sur la psychothérapie individuelle centrée sur les vulnérabilités psychologiques. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) Les entretiens motivationnels pour la motivation au changement et la psychothérapie collective avec les groupes de patients.
L'addiction est une pathologie qui repose sur la consommation répétée d'un produit (tabac, alcool, drogues…) ou la pratique anormalement excessive d'un comportement (jeux, temps sur les réseaux sociaux…) qui conduit à : une perte de contrôle du niveau de consommation/pratique. une modification de l'équilibre émotionnel.
La dépendance est définie par un désir impérieux, compulsif, irrépressible de consommer ce produit ou de réaliser ce comportement. Au fur et à mesure, un désinvestissement des activités quotidiennes se produit ainsi qu'un retrait de la vie sociale.
L'addiction est donc une maladie du cerveau définie par une dépendance à une substance ou une activité, avec des conséquences nocives. L'addiction nécessite des soins médicaux et/ou psychologiques. » Par ailleurs, le monde médical international, pour établir un diagnostic, a recours à deux grandes classifications.
Il existe deux types de dépendance : la dépendance physique et la dépendance psychologique. Ces deux formes de dépendance sont très différentes l'une de l'autre.
La dépendance affective se traduit par un trop grand besoin de l'affection des autres. Cela peut se produire dans une relation amoureuse, mais également en amitié ou même dans le milieu professionnel. Ce trouble psychologique est considéré comme une maladie lorsqu'il provoque de la souffrance.
Face à la dépendance affective, le plus important est d'améliorer l'estime de soi, la confiance en soi et l'affirmation de soi : L'estime de soi vous apprend que vous avez de la valeur, que vous êtes important et que vous n'avez pas besoin de quelqu'un d'autre pour vous compléter.
Il existe deux types d'addictions : Des addictions liées à des produits : tabac, alcool, médicaments ou drogues. Des dépendances non liées à des produits : dépendance au travail dite « workaholisme », aux jeux, à Internet, au téléphone…
"Le cannabis est la drogue considérée par l'opinion comme "douce", parce qu'elle détend. Mais le cannabis est beaucoup plus dosé qu'autrefois. Selon son pays d'origine, sa concentration peut être conséquente", alerte-t-elle.
Dans ce cas, il peut être utile de faire appel à des services d'aide à domicile (garde-malade, aide-ménagère, portage de repas), d'envisager l'adaptation du logement et de mettre en place un dispositif de sécurité en cas de problème (téléassistance).
Il faut donc se centrer sur soi, sur ses propres besoins. Mais certains ressentent cela comme un égoïsme coupable. Notre rôle est de les aider à se déculpabiliser. Se centrer sur ses besoins, c'est aussi mesurer ses limites.
La dépendance peut provoquer chez la personne qui la vit, des comportements d'agressivité, désagréables ou qui ne lui ressemblent pas. Sous l'influence, elle peut dire des choses qu'elle ne pense pas et blesser, voire ruiner les relations avec les membres de son entourage.
Une fois fixées sur la glande sébacée, ces drogues peuvent augmenter excessivement la production du sébum (graisse de la peau), responsable en partie de l'acné. De la même manière les kératinocytes qui constituent notre barrière cutanée vont être modifiés, ce qui peut contribuer à la formation des fameux points noirs.
Causes et facteurs de risque. Le développement de la toxicomanie chez une personne est attribuable à tout un ensemble de facteurs. Facteurs génétiques: il se peut que certaines personnes soient génétiquement plus vulnérables aux propriétés toxicomanogènes des drogues.
Bien que la toxicomanie touche les hommes et les femmes de tout âge, elle est : de deux à trois fois plus fréquente chez les hommes que chez les femmes ; • la plus répandue chez les personnes âgées de 15 à 24 ans (Statis- tique Canada, 2003).