Pour Keynes, la monnaie n'est pas neutre, c'est-à-dire qu'elle n'est pas sans influence sur le fonctionnement de l'économie. Keynes explique que la monnaie peut être thésaurisée, c'est-à-dire conservée pour elle-même (par précaution ou par spéculation).
La neutralité de la monnaie renvoie à l'école classique. Ce concept signifie que la monnaie n'a aucun impact sur l'activité économique. Elle n'est donc pas demandée pour elle-même.
On dit d'une monnaie qu'elle est neutre si elle n'a que des effets en termes nominal, monétaires (une hausse des prix, par exemple) et pas d'effets réels (redistribution des richesses, impact sur la production, etc.).
Le choix du postulat de la monnaie dans le Traité de la monnaie. Dès 1930, Keynes considère que la monnaie ne se déduit pas d'une théorie de la valeur des marchandises ; il considère que l'État institue la monnaie et que ce faisant, l'économie est d'emblée monétaire.
« Les produits s'échangent contre des produits », la monnaie « n'est qu'un voile », qu'un instrument pour faciliter les échanges, pour éviter le troc. Cette loi implique un équilibre global entre l'offre et la demande. Il ne peut donc y avoir de surproduction.
L'économiste britannique John Maynard Keynes a révolutionné la pensée économique en réduisant à néant l'idée alors dominante que l'économie de marché assurait automatiquement le plein-em- ploi; en d'autres termes, quiconque souhaitait travailler trouvait un emploi si ses exigences salariales étaient souples.
Keynes rejette donc la théorie «classique» selon laquelle le taux d'intérêt est déterminé sur le marché du capital, à l'intersection de l'offre d'épargne et de la demande d'investissement.
Au marché du travail correspond la fonction d'intermédiaire de production, qui constitue la fonction première de la monnaie. Au marché des biens correspond la fonction de moyen de paiement. Et au marché des titres est associée la fonction de réserve de valeur.
Keynes s'oppose à la théorie classique selon laquelle l'offre crée sa propre demande et que le marché est toujours en équilibre. Pour Keynes, le volume de l'emploi dépend uniquement de la décision d'embauche des entrepreneurs. Il n'est pas régi par un mécanisme d'offre et de demande.
Pourquoi les prix sont ils fixes pour Keynes ? 1: Keynes analyse de court terme ajustement par les quantités car à court terme les prix n'ont pas le temps d'évoluer. Le marché va se faire par les quantités. Les néoclassiques analyse à long terme et l'ajustement se fait par les prix qui sont flexibles à long termes.
La monnaie exogène est le nom donné à la théorie économique selon laquelle la monnaie est créée de manière exogène par la banque centrale, et n'est que répercutée par les banques privées.
La masse monétaire dépend du taux d'intérêt : des taux hauts vont inciter les agents à convertir leur monnaie en obligations rémunérés, alors que des taux bas sont une incitation plus faible. Le résultat est que la demande de monnaie diminue avec les taux d'intérêts, la relation entre les deux étant décroissante.
Elle rend donc un service lors des achats, ce qui justifie sa détention. Ainsi pour certains, la détention de monnaie par l'individu devient un choix rationnel, c'est-à-dire permettant de maximiser son utilité sous une certaine contrainte.
L'idée peut s'exprimer de manière assez simple : si la quantité de monnaie en circulation croît plus vite que la production, alors ce sont les prix qui augmentent. Par exemple, si la croissance de l'économie réelle est de 2% et que la masse monétaire augmente de 8%, l'inflation sera de 6%.
moyen d'échange, la monnaie permet de régler des transactions commerciales ou entre particuliers. Elle peut être échangée contre des biens ou des services. Elle possède un pouvoir libératoire immédiat ; unité de compte, elle permet d'établir les prix grâce à une unité reconnaissable et acceptée par tous.
L'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Elle doit être distinguée de l'augmentation du coût de la vie. La perte de valeur de la monnaie est un phénomène qui frappe l'économie nationale dans son ensemble (ménages, entreprises, etc.).
Propension marginale à consommer et le multiplicateur
Selon lui, la consommation est première, et l'épargne est seconde. La décision de consommation est déterminée par la propension marginale à consommer, d'autant plus grande que le revenu est faible.
Définition du keynésianisme
Il désigne la doctrine développée par John Maynard Keynes, notamment dans la "Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie". Keynes y défend l'hypothèse que la demande est le facteur déterminant qui permet d'expliquer le niveau de la production et par conséquent de l'emploi.
La stagnation européenne semble donner raison aux « analyses keynésiennes ». Le leitmotiv consiste à dire : l'austérité fabrique de la récession et de la dette, c'est donc une politique absurde.
Une théorie keynésienne
Ses analyses économiques envisagent l'inflation modérée d'une manière positive. Pour Keynes, l'accroissement de la quantité de monnaie en circulation ne produira de l'inflation que si les capacités de production sont employées pleinement.
La principale critique de Friedman concernant la théorie de demande de monnaie de Keynes porte sur les variables expliquant cette demande, à savoir le revenu et le taux d'intérêt. Pour lui, la demande de monnaie ne dépend pas du revenu quotidien, mais de l'ensemble des revenus présents, passés et futurs.
Elle est dite alors « porteuse de choix » mais elle n'est réserve de valeur que si elle reste stable. La monnaie devient alors, selon l'expression de Keynes, « un lien entre le présent et l'avenir ». La monnaie s'exprime statistiquement à travers le concept de « masse monétaire » représenté par un agrégat large.
John Maynard Keynes critique la loi de Say, notamment dans sa Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie. Il renverse la proposition et soutient que c'est au contraire la demande qui crée l'offre. Keynes considère que l'économie a trop souvent négligé l'effet de la demande des consommateurs.
Dans le domaine socio-économique, la main invisible est une expression (forgée par Adam Smith) qui désigne la théorie selon laquelle l'ensemble des actions individuelles des acteurs économiques, guidées (par définition) uniquement par l'intérêt personnel de chacun, contribuent à la richesse et au bien commun.
Pour les économistes libéraux, la monnaie n'est qu'un voile qui cache la vraie richesse réelle, celle des produits, et n'est qu'un lubrifiant qui diminue les frottements d'un troc généralisé ; elle est "insignifiante" [4][4]Comme la caractérisait le dernier des économistes classiques….