Selon lui, « l'origine de la musique » relève « du genre gestique, proche parente de l'origine des pleurs ». Ce geste, explique-t-il, est « le geste de la détente. La tension de la musculature du visage se relâche ». Voilà pourquoi « musique et pleurs ouvrent les lèvres de l'homme crispé et le délivrent [18]
Un tel effet est qualifié d'amorçage affectif et suggère que la musique modifie l'état affectif du sujet, ce qui le conduit à projeter l'émotion musicale ressentie sur le stimulus neutre. Dans ce type d'études, l'émotion musicale influe sur le comportement du sujet sans qu'il n'ait à exprimer ce qu'il a ressenti.
D'abord le Cry est associé à une émotion extrême qu'on ressent. Ce qu'on doit comprendre c'est que le corps lorsqu'on pleure réellement va bouger larynx dans la position parfaite pour chanter. C'est à nous de contrôler notre cry pour être en pleine possession de nos moyens vocaux.
La musique déclenche des émotions modulées par divers paramètres, tel le tempo ou le mode, majeur ou mineur. L'étude de ces paramètres indique que l'on peut distinguer l'impact psychologique de la musique qui suscite colère, joie, tristesse ou apaisement.
Écouter de la musique triste provoque du chagrin, de la peine ou de la mélancolie de façon plus intense mais fait office d'exécutoire qui fait du bien. Ressentir ces émotions négatives contient des effets positifs car cela permet d'affronter sa douleur plutôt que de la refouler.
Erigée en art de vivre par les amateurs de spleen, méprisée comme une faiblesse intolérable par d'autres, la tristesse est comme toute les émotions: mal connue, mal perçue, et elle est le signal d'un besoin mis à mal par la perte ou le manque: ici le besoin de sens et de nourriture affective.
Les scientifiques Schulkind, Hennis, Rubin et le professeur Ira Hyman nous expliquent comment ça marche : une chanson suscite une émotion qui correspond à l'émotion ressentie à l'époque de notre souvenir. Pour appeler des souvenirs, les sensations doivent se connecter les unes aux autres.
Écouter de la musique fait libérer de la dopamine dans le cerveau. Il s'est avéré, après de nombreuses explorations du cerveau, que les zones cérébrales des émotions musicales ne sont pas distinctes des zones des autres émotions.
La musique peut transmettre des émotions positives. Elle procure une sensation de plaisir en agissant sur le système de récompense, grâce aux neurones dopaminergiques qui libèrent de la dopamine dans le cerveau.
L'univers sonore est en effet d'emblée émotionnel, parce que la fonction naturelle des sons, pour l'être vivant, est une fonction d'alerte. Ils l'informent sur ce qui se passe, ils éveillent à chaque instant son système d'alarme biologique. Ces changements permanents de l'état du monde sont la source de toute émotion.
L'hypersensibilité peut être aussi en soi une cause à des pleurs très réguliers : plus enclins à exprimer leurs émotions, les hypersensibles communiquent avec les autres de cette manière, et ce n'est pas pour autant une faiblesse.
Les vibrations entrent en résonance avec nos tissus et affectent directement notre corps, de manière positive ou négative. C'est ce qui fait la spécificité de la musique sur les autres arts.
En chantant, tu fais entrer de l'air dans ton oreille interne et cela provoque un bâillement qui a pour but de libérer l'oreille interne du surplus d'air.
Un neurologue explique cette insensibilité totale à la musique : l'anhédonie musicale, une maladie qui touche entre 3 à 5 % de la population mondiale et qui s'explique par une absence de connexion entre les régions cérébrales du son et de la récompense.
Chanter ainsi que faire de la musique et en écouter favorisent la production d'hormones associées au plaisir, au bien-être et à la confiance. La musique a un effet calmant qui aiderait les tout-petits à gérer leurs émotions.
A l'écoute de morceaux de musique que nous apprécions le plus, notre cerveau anticipe la libération de dopamine, l'hormone du plaisir. Cela crée même des frissons chez certains. Notre cerveau réagit positivement lorsque nous écoutons une de nos musiques favorites.
Les musiciens consultent le plus souvent pour le syndrome de surmenage des tissus : des os, des tendons, des ligaments, des muscles, ce qui cause des douleurs. Et ce n'est pas parce qu'on a mal qu'on a forcément une tendinite », rassure la praticienne.
La musique provoque des effets sur le cerveau, en particulier une réaction chimique qui libère des substances associées au plaisir et à la récompense, telles que la dopamine, les endomorphines. Elle a aussi un effet bénéfique sur le système cardiovasculaire.
La musique aide à développer l'attention et la mémoire. Elle facilite le processus pour permettre de venir à bout de difficultés en favorisant un environnement créatif, propice à l'expression de soi. Des musiques spécifiques à chacun évoqueront des souvenirs et des associations.
Garder le cerveau en santé
Des études montrent que la pratique musicale peut aller élargir certaines parties du cerveau responsables de l'activité motrice et perceptuelle. Ces effets sont particulièrement visibles si une personne commence à pratiquer la musique avant l'âge de 7 ans.
Dissonance, répétition, étrange et soudain : les quatre piliers de l'anxiété Pour soutenir les images horrifiques, quatre ingrédients essentiels constituent la base d'une musique anxiogène.
mélomane adj. et n. Qui aime la musique, en particulier la musique classique.
Telle est la principale conclusion d'une étude intitulée "Le paradoxe de la musique qui évoque la tristesse", réalisée par Liila Taruffi et Stefan Koelsch, de l'université libre de Berlin. Selon cette étude menée en ligne sur 722 personnes du monde entier, écouter de la musique triste peut avoir des effets bénéfiques.
“Quand on est heureux, on écoute de la musique. Quand on est malheureux, on comprend les paroles.”
« Le cortex auditif qui s'active lorsqu'on écoute une chanson se réactive lorsqu'on imagine simplement l'entendre à nouveau ». « Pour une musique agréable, le cerveau chante et danse, même si le corps ne bouge pas. Ce sont les neurones miroirs qui s'activent », développe Pierre Lemarquis.