Elle est inutile en tant qu'elle ne propose aucun choix pratique, aucune option particulière en dehors d'elle-même. Elle ne donne pas un sens particulier, elle est une certaine orientation de la pensée. Par conséquent, la philosophie n'est pas tout. Elle ne permet pas de vivre, encore moins de survivre.
La philosophie rend elle la science inutile
* philosophie : La philosophie, selon Pythagore, auquel remonte le mot, ce n'est pas la sophia elle-même, science et sagesse à la fois, c'est seulement le désir, la recherche, l'amour (philo) de cette sophia.
La philosophie semble donc dangereuse, elle constitue une menace dans la mesure où elle ébranle les certitudes du sens commun, les opinions politiques ou morales habituelles. Quel est son vrai danger ? Mettre à distance, séparer, éloigner l'individu du tout social. Elle semble critique et dissolvante.
Comme nous allons le montrer, la philosophie constitue le cadre dans lequel l'homme peut comprendre le monde et agir sur sa propre vie. Elle fournit les outils par lesquels il peut découvrir la vérité et utiliser son esprit pour améliorer sa vie.
La philosophie est la connaissance de la réalité. Ce qui veut dire qu'elle n'est ni seulement critique ni seulement connaissance de sa propre histoire (ce qui, à ce titre, n'en fait qu'une culture), mais bien qu'elle apporte cette utilité qui consiste à comprendre les choses et le monde.
La philosophie n'est pas utile parce qu'elle n'a pas un pouvoir d'action concrète sur le réel. Elle est inutile dans le sens où elle ne se préoccupe que de données abstraites, qu'elle ne donne lieu à aucune certitude, que ses objectifs restent indéterminés, et qu'elle se situe hors du temps.
C'est le pouvoir d'exercer sa puissance de penser. Tous les individus en sont capables et en ont le droit. Il est obligatoire que dans une vie ils philosophent plus d'une fois. Nous ne pouvons pas vivre sans philosopher, aussi bien du point de vue éthique ou de la personne, que du point de vue social et politique.
L'idéal éthique de la modernité marque, en effet, les limites mêmes de la philosophie : il est nécessairement général et abstrait - il légifère indistinctement pour chacun et en toute situation -, rationnel et réfléchi - il pense la vie au-delà de ses occasions effectives et particulières en des termes explicitement ...
Thèse : La valeur de la philosophie ne tient pas à sa capacité à répondre aux questions qu'elle affronte. A l'inverse de la science qui parvient à des résultats positifs, la philosophie ne construit pas de savoirs positifs.
La philosophie n'est pas une théorie mais une activité. Une œuvre philosophique se compose essentiellement d'éclaircissements.
Il est souvent reproché à la philosophie d'être trop abstraite, trop éloignée de nos préoccupations immédiates, de n'être qu'une quête stérile puisque l'histoire de la philosophie ne présente aucun progrès voire d'être néfaste pour l'homme puisqu'elle est une entrave à notre quiétude donc au bonheur .
Le rôle joué par la conscience pour philosopher est non seulement indispensable pour réfléchir plus (conscience réfléchie), mais essentiel pour réfléchir autrement (conscience réflexive).
Le but premier de la philosophie est de contribuer à la conversation démocratique nourrissant les grands débats de notre société, comme celui sur la laïcité.
« La philosophie joue un rôle central dans l'éducation. »
L'étude de cette matière devrait permettre aux élèves d'avoir des discussions approfondies sur des idées, encourager l'ouverture d'esprit et développer des compétences de communication et de pensée », a-t-elle déclaré.
L'homme cherche le bonheur, mais il est plus raisonnable de chercher la justice. Le bonheur est difficile à appréhender et est subjectif. L'homme doit plutôt chercher à faire son devoir que chercher le bonheur.
En fait, c'est Hegel qui a écrit dans ses « Eléments de Philosophie du Droit » : « Chacun est un fils de son temps et donc la philosophie est elle aussi une époque telle qu'elle est appréhendée dans la pensée de ce temps. »
Il est de la nature de l'homme de s'intéresser obstinément à ce qui le dépasse comme Dieu, le destin et l'âme. Outre sa propre nature, les concepts de Bien et de Mal constituent des sources d'interrogation. Selon Kant la question philosophique par excellence est « Qu'est-ce que l'homme ? ».
La philosophie permet elle de mieux vivre
On entend souvent dire qu'il faut être philosophe dans la vie, qu'il faut « prendre la vie avec philosophie ». Cette expression semble nous faire comprendre que la philosophie pourrait grâce à la sagesse et la sérénité qu'elle apporte nous permettre de mieux vivre.
Une pensée authentique, en philosophie, doit être pensée d'elle-même, être apte à rendre compte de soi, donc exercer à son endroit une réflexivité critique. Philosopher n'est pas seulement ni essentiellement penser à quelque chose, comme on le dirait de l'imagination, du rêve ou de la perception.
Aujourd'hui, où la science constitue tout notre savoir et la technique, tout notre pouvoir, la philosophie apparaît comme une discipline réflexive. A partir du savoir scientifique, la visée philosophique se révèle comme réflexion critique sur les fondements de ce savoir.
La Raison, au sens large, désigne, chez Kant, tout ce qui, dans la pensée, est a priori et ne vient pas de l'expérience. – Elle est théorique (raison pure) ou spéculative lorsqu'elle concerne la connaissance.
La raison est un mode de pensée qui permet à l'esprit humain d'organiser ses relations avec le réel. C'est, pour Aristote, la faculté distinctive de l'homme qu'il définit comme zoon logikon (« animal raisonnable »).
Oui, penser en soi est dangereux. Tout le processus est une prise de risque perpétuelle. Penser fait peur, inquiète, parce que ce que nous aimons occulter d'habitude, le Mal, le Chaos, la complexité, nous reviennent de plein fouet.
Ensemble de conceptions portant sur les principes des êtres et des choses, sur le rôle de l'homme dans l'univers, sur Dieu, sur l'histoire et, de façon générale, sur tous les grands problèmes de la métaphysique.
1. Caractère de ce qui est inutile : L'inutilité d'une action. 2. Chose superflue, inutile : Un discours rempli d'inutilités.