Une pensée authentique, en philosophie, doit être pensée d'elle-même, être apte à rendre compte de soi, donc exercer à son endroit une réflexivité critique. Philosopher n'est pas seulement ni essentiellement penser à quelque chose, comme on le dirait de l'imagination, du rêve ou de la perception.
Le but de la philosophie est de corriger les fausses certitudes, les illusions et erreurs du sens commun ou de la philosophie elle-même. Elle est une critique de tous les savoirs, opinions, croyances, réflexions philosophiques etc.
La réflexion critique appliquée à un projet consiste à interpréter l'expérience et les données en vue de créer de nouvelles perceptions et d'aboutir à un accord sur les actions à entreprendre.
En philosophie moderne, il désigne une enquête systématique sur les conditions et conséquences d'un concept, la théorie, la discipline, ou une approche et une tentative de comprendre ses limites et la validité. Un point de vue critique, en ce sens, est le contraire d'un dogmatique.
Selon Marx, la philosophie théorique doit se faire essentiellement pratique. Inséparable d'une transformation radicale de la société, la philosophie contribue ainsi, convertie en praxis, en énergie pratique humaine et sociale : la philosophie doit rendre possible le saut dans le règne de la liberté.
Par analogie, le but négatif de la philosophie est de détruire le dogmatisme et les prétentions erronées du sens commun : « Elle nous débarrasse du dogmatisme arrogant de ceux qui n'ont jamais traversé les régions du doute libérateur, et elle vivifie notre sens de l'étonnement en nous montrant les choses les plus ...
La critique la plus récurrente à l'égard de la société est en effet qu'elle nous conditionne, et veut nous rendre tous identiques. Elle fait de nous des moutons. La société cultive en chacun l'esprit grégaire par l'adoption des mêmes valeurs et des mêmes opinions. En clair, la société prône le conformisme.
La réflexion philosophique sur les notions de raison et de réel peut être envisagée sous cinq angles différents et complémentaires : la matière et l'esprit, la théorie et l'expérience, la démonstration, l'interprétation, et la connaissance du vivant.
L'esprit critique désigne couramment la capacité d'une personne à ne recevoir pour vrai que ce qu'elle a minutieusement analysé et interrogé. Il renvoie à l'exercice de la liberté dans sa faculté de réfuter les opinions qui s'imposent le plus immédiatement à la conscience.
Devant le mal toute philosophie est inutile et, plus que cela : défaite.
Les trois étapes pour faire une analyse critique
Il vous faut d'abord identifier les éléments qui le composent, comme le thème, la problématique, les concepts, la thèse ainsi que et les arguments utilisés par le philosophe pour soutenir celle-ci, selon la nature du texte analysé.
La philosophie n'est pas une théorie mais une activité. Une œuvre philosophique se compose essentiellement d'éclaircissements.
La pensée critique fait appel à des habiletés diverses comme le questionnement, l'établissement de prévisions, l'analyse, la synthèse, l'étude des opinions, la détermination des valeurs et des problèmes, la détection des idées préconçues et des stéréotypes ainsi que la comparaison entre différentes possibilités. »
Caractéristiques de la réflexion philosophique : La réflexion philosophique est caractérisée par la critique. L'esprit critique est un esprit d'analyse et d'examen ; il s'oppose au sens commun.
Aptitude à percevoir des améliorations à apporter à une action, à un comportement ou à une production artistique ou intellectuelle. Exemple : Son sens critique est parfois agaçant. Rien ne semble assez bien à son goût.
Pensée critique ou esprit critique ? Le terme de « pensée critique » est également utilisé, souvent comme synonyme d'esprit critique. Pourtant, Boisvert signale une première distinction entre ces deux expressions : L'esprit critique, ou attitude critique, représente le deuxième élément de la pensée critique.
Il semble que la philosophie se donne comme objectif de développer l'esprit critique : elle a le souci d'avoir les mots justes, d'expliciter les concepts, de savoir argumenter, et de reconnaître des présupposés et des arguments entre autres ceux fallacieux,.
On distingue ainsi trois types de réflexion : réflexion spéculaire, réflexion diffuse et réflexion de volume.
On peut dire que la pensée devient rationnelle lorsqu'elle prend une forme qui associe plusieurs aspects complémentaires et en équilibre : - Les concepts utilisés sont clairement définis et sont cohérents entre eux. - Les enchaînements sont démonstratifs, c'est-à-dire conformes à des règles logiques.
Il faut prendre conscience de son ignorance et commencer comme Socrate en disant : « Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien. » On doit tendre vers un discours vrai sur le monde et sur soi. Il y a dans la philosophie une volonté de dire la vérité, tout du moins de s'en approcher.
Diderot et d'Alembert font donc appel à plusieurs collaborateurs dont les auteurs connus: Montesquieu, Voltaire, Rousseau. À l'époque, d'Alembert est responsable des mathématiques et Diderot gère l'histoire et la philosophie.
La philosophie est la connaissance de la réalité. Ce qui veut dire qu'elle n'est ni seulement critique ni seulement connaissance de sa propre histoire (ce qui, à ce titre, n'en fait qu'une culture), mais bien qu'elle apporte cette utilité qui consiste à comprendre les choses et le monde.
Comme nous allons le montrer, la philosophie constitue le cadre dans lequel l'homme peut comprendre le monde et agir sur sa propre vie. Elle fournit les outils par lesquels il peut découvrir la vérité et utiliser son esprit pour améliorer sa vie.