En 1810, quatre mille Anglais débarquent à Saint-Denis, faisant capituler les forces françaises. L'île reprend le nom de Bourbon et devient une possession britannique jusqu'à l'avènement de Louis XVIII et de la Restauration en 1814. L'île est alors rétrocédée à la France.
L'île connaît une crise économique rampante à compter des années 1870. Elle devient département français en 1946, avec le code départemental 974. Elle est, depuis 2003, la collectivité territoriale d'outre-mer la plus intégrée à la République.
N'en déplaise à certains, la Réunion est un département français depuis 1946.
1942 : le 30 novembre, La Réunion se rallie à la France libre. 1946 : le 19 mars, la colonie est intégrée dans l'État français et devient département français d'outre-mer.
Parmi les Réunionnais, 698 800 sont natifs de l'île, soit 84 % de la population totale (figure 1). L'isolement géographique de l'île contribue certainement à cette part élevée de natifs parmi les Réunionnais. La part des natifs est également importante en Martinique (85 %) ou en Guadeloupe (81 %).
À La Réunion et dans d'autres anciennes colonies françaises comme La Nouvelle-Calédonie, les Blancs sont parfois surnommés zoreilsou zoreilles. Il y a plusieurs versions quant à l'origine de ce terme péjoratif pour parler des métropolitains.
Au féminin : une Réunionnaise, des Réunionnaises.
Il s'agit plus exactement d'une répartition en Blancs/non-Blancs : le nombre de Blancs estimé est rapporté à la population totale et ce n'est qu'une fois cette proportion évaluée (29,8 %) qu'est déduite la proportion des Noirs – soit les « gens de couleur de la plus claire à la plus sombre » (70,2 %) [Defos du Rau, ...
L'abolition, décrétée le 27 avril 1848, est prononcée officiellement le 20 décembre suivant à La Réunion par le commissaire de la République Sarda Garriga.
Les Réunionnais sont Français… mais physiquement et physiologiquement, ils ne le sont pas! Ils se considèrent plus comme métisses, issus de l'océan Indien.» Plus qu'une identité française ou africaine, les habitants de La Réunion revendiquent d'abord leur culture locale.
Les ancêtres des Réunionnais, venus essentiellement d'Afrique, d'Inde et de Madagascar ont été réduits en esclavage pendant près de deux siècles. Le 20 décembre 1848, l'esclavage est aboli sur l'île de La Réunion.
L'esclavage est mis en œuvre sur l'île de La Réunion dès son peuplement au milieu du XVII e siècle. Les esclaves servent d'abord à la culture du café, puis à celle de la canne à sucre à compter du début du XIX e siècle.
Au fil des immigrations, l'île de La Réunion s'est créée une population arc-en-ciel. C'est sur une terre vierge qu'a commencé, au milieu du XVIIe siècle, le peuplement de l'île de La Réunion. Les premiers colons, des Français, s'entourèrent vite d'esclaves venus d'Afrique, les « Cafres » ou de Madagascar.
Appelée Dina Morghabine par les Arabes, puis Ile Bourbon par les Français, l'île prend son nom actuel en 1794, en référence à la « réunion des Etats Généraux ». En 1803, elle devient l'île Bonaparte, puis Bourbon de nouveau en 1814, après cinq années d'occupation anglaise.
La découverte
Bien que l'on date sa découverte aux alentours de 1500, des navigateurs arabes semblent l'avoir repérée avant. L'amiral portugais Pedro Mascarenhas y aborde vers 1512 mais l'île reste inhabitée pendant de longues années.
Les communes de Saint-Paul ou Saint-Pierre, qui dénombrent également le plus d'habitants sur l'île sont des zones très recherchées en matière d'immobilier par les locataires ou acheteurs, ainsi que l'ensemble des communes limitrophes à ces trois villes.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Les esclaves n'ont que l'après-midi du dimanche pour se reposer. Toute la matinée, jusqu'à 13 heures, ils doivent effectuer les corvées qui consistent à tout nettoyer, à l'usine principalement, mais aussi les autres bâtiments d'exploitation.
Bronchard est probablement le chasseur de marrons le plus connu de l'île, tout comme Jean Dugain.
- Parce que les blancs coupaient les oreilles des esclaves qui s'échappaient des plantations. - Parce que les chasseurs d'esclaves marrons (esclaves enfuis) étaient payés au nombre d'esclaves tués et qui rapportaient leurs oreilles comme preuve pour se faire payer.
Le terme cafre ou caffre désigne les Noirs de la Cafrerie (partie de l'Afrique australe), appelés en Afrique du Sud : Kaffer (Kaffir, Keffir ou Kaf). Kaffer est en afrikaans assimilable au mot nigger aux États-Unis ou nègre dans la France coloniale.
Dans certaines anciennes colonies françaises, les «Métropolitains» peuvent encore être appelés les Zoreils ou Zoreilles. Ce surnom viendrait du fait que, comprenant mal le créole ou la langue des autochtones, les Français feraient constamment répéter et passeraient ainsi pour être «durs d'oreille».
Bonzour ! : bonjour !
Les zoreys désignent les métropolitains qui habitent à La Réunion. L'origine du terme n'a jamais été clairement établie. Selon certains universitaires, le vocable "zorey" aurait été utilisé après l'envoi de Réunionnais à Madagascar durant la Première Guerre mondiale : les soldats blancs avaient les oreilles rouges...
Le mot créole mersi, s'emploie certes pour remercier l'interlocuteur Mi romersi azot, Je vous remercie ; gro mersi, grand merci ; mais le mot s'entend dans des formules de salutation où il signifie alors au revoir ou encore s'il vous plaît.