La crise de Cuba est un symbole de la guerre froide car les Etats-Unis et l'URSS se sont affrontés indirectement en participant à une escalade de la terreur liée à la menace de l'arme nucléaire faisant craindre au monde entier une troisième guerre mondiale.
Quelles sont les conséquences de la crise des missiles de Cuba ? La conséquence directe de la crise des missiles de Cuba est le démantèlement des missiles soviétiques de Cuba. En contrepartie, les Américains retirent leurs missiles installés en Turquie, en Grèce et en Italie, et mettent fin au blocus de Cuba.
La crise des missiles à Cuba est une crise de la guerre froide qui a eu lieu du 16 au 28 octobre 1962. La crise est due à l'installation, par les Soviétiques, sur l'île de Cuba, de fusées capables de transporter des bombes atomiques.
La crise des missiles de Cuba constitue le paroxysme de la guerre froide, lorsque le risque de guerre nucléaire entre États-Unis et URSS est le plus élevé. Cuba est une île proche des États-Unis, longtemps appréciée par les touristes et entrepreneurs américains.
La crise des fusées éclate à Cuba quand les avions espions américains détectent des travaux pour l'installation d'une base aérienne en avril 1962 ; en octobre, les services américains ont la conviction qu'il s'agit de rampes de lancement pour des missiles que l'URSS est en train de livrer à Fidel Castro.
La crise la plus dangereuse de la guerre froide se déroule paradoxalement pendant une période d'apaisement des tensions qui ne met pas fin à la confrontation : la « coexistence pacifique ».
2Dans l'histoire diplomatique de la guerre froide, la crise des missiles de Cuba restera sans aucun doute la plus grave, la plus intense et la plus dangereuse. Durant ces 13 jours fatidiques d'octobre 1962, Américains et Soviétiques se regardèrent droit dans les yeux, et l'humanité retint son souffle.
Quelles traces laisse cette crise de Cuba qui a propulsé le monde entier dans la crainte d'une Troisième Guerre mondiale ? « La crise se termine de façon pacifique et apaisée au point que les Américains et Soviétiques décident d'établir le téléphone rouge afin d'éviter une nouvelle crise », répond l'historien.
La crise des missiles de Cuba est un évènement majeur dans la confrontation entre les deux superpuissances de la guerre froide (États-Unis et Union soviétique).
Les causes de cette détente s'expliquent par des facteurs multiples : politiques, économiques, techniques, stratégiques. Les unes sont d'ordre interne et d'ordre externe, les autres sont inhérentes à l'évolution des deux blocs et à la diplomatie des États-Unis et de l'Union soviétique...
Moment paroxystique de la guerre froide, la crise de Cuba souligne les limites de la coexistence pacifique et se solde par le retrait de ses missiles par l'URSS en échange du retrait de certains missiles nucléaires américains de Turquie et d'Italie, ainsi que par la promesse des États-Unis de ne plus jamais envahir ...
La détente trouve son origine dans la volonté partagée par les États-Unis, l'Union soviétique et leurs alliés respectifs de réduire les risques de guerre nucléaire, qui ont culminé avec la crise de Berlin et la crise de Cuba.
En octobre 1962, la guerre froide atteint son paroxysme. Chacun s'attend à ce qu'éclate un conflit nucléaire: des avions américains ont localisé des rampes de lancement de missiles sur le territoire de Cuba, île acquise depuis peu au communisme et distante de 150 kilomètres seulement de la Floride...
La guerre froide se caractérisait par un affrontement idéologique entre les deux camps, par des guerres régionales et ponctuelles et par une course aux armements, atomiques en particulier. La guerre froide a été aussi qualifiée de «paix belliqueuse» ou de «guerre limitée».
Cette dénomination de « téléphone rouge » est en réalité un raccourci lexical repris et popularisé par les médias occidentaux, la ligne étant au départ une ligne de téléscripteur, sa supposée couleur rouge symbolisant simplement le fait qu'il s'agissait d'une ligne d'urgence.
Elle a permis aux Soviétiques de surveiller les satellites de communications géosynchrones à la fois civils et militaires des États-Unis. L'URSS payait à Cuba une subvention annuelle de 200 millions de dollars pour maintenir cette station depuis 1962.
Cuba et la guerre froide : une possible guerre mondiale
À l'origine, Cuba était un allié des États-Unis, mais l'arrivée au pouvoir du communiste Fidel Castro, en 1959, change la donne. En 1960, il nationalise les intérêts américains.
Pour certains, la guerre froide a commencé en 1917, avec la victoire du communisme soviétique. Pour d'autres, elle débute en 1941, quand la mondialisation de la guerre fait émerger la double puissance des Etats-Unis et de l'URSS. En fait, tout se joue entre 1945 et 1947.
La guerre froide se termine avec la chute de l'URSS en 1991 et la genèse d'un nouvel ordre mondial avec à sa tête, les États-Unis qui sortent « vainqueurs » de cette guerre froide.
Eh bien il a posé des rampes de lancement de bombe atomique à Cuba et suite à quoi Kennedy a organisé le blocus de Cuba. En fait, Khrouchtchev pensait que les Américains n'oseraient pas s'opposer et auraient peur de la guerre nucléaire à partir du moment où il y avait des bombes atomiques à Cuba.
Minuscule Cuba avait besoin de se défendre contre la menace du pays le plus puissant du monde et l'URSS, alors sous la direction de Nikita Khrouchtchev, était prête à la soutenir. "La protection de Cuba est devenue une question de sécurité nationale pour l'URSS.
La crise de Cuba marque l'apogée de la guerre froide, et le début d'une période d'apaisement : la Détente.
Ces réformes conduisent à la Perestroïka (une reforme radicale dans tous les domaines qui exige une coopération avec l'Ouest), elle permet la libéralisation partielle de la propriété privée et la création des entreprises par des particuliers, ce qui va à l'encontre de l'idéologie défendue par le PCUS.
2. Les limites de la détente. Les deux grands s'affrontent indirectement dans les guerres périphériques comme celle du Viêt Nam (1964-1973) ou les conflits israélo-arabes de 1967 et de 1973.