La cuisson de la viande rouge ou de la viande transformée produit également des amines aromatiques hétérocycliques ainsi que d'autres composés chimiques, y compris des HAP, que l'on trouve par ailleurs dans d'autres aliments et dans la pollution atmosphérique.
Les résultats publiés dans l'International Journal of Cancer montrent que le risque de développer un cancer du sein augmente avec la consommation de viande rouge, et que cette association existe de manière plus générale sur le risque de cancer au global.
La consommation de viande rouge est classée comme probablement cancérogène pour l'homme (groupe 2A), notamment en ce qui concerne le cancer colorectal, du pancréas et de la prostate. Les viandes transformées ont, quant à elles, été classées cancérogènes pour l'homme (groupe 1).
La charcuterie est "cancérogène pour l'homme", tandis que la viande rouge et le porc sont "probablement cancérogènes", selon une étude de l'OMS.
Les viandes blanches késako ? Les viandes blanches sont celles provenant des volailles (poulet ou dinde) et du lapin. Elles sont considérées comme des alliées importantes d'une alimentation saine. Leur teneur en matières grasses est plus modérée que celle des viandes rouges et leur taux en protéines varie.
Le boeuf. Le bœuf fait partie des viandes rouges. Il est riche en lipides (17%), en acides gras saturés (8%) et en fer (entre 2 et 3 mg/100g). Le bœuf permet de faire le plein de vitamine B12 et de vitamines du groupe B.
Des études scientifiques indiquent que la cuisson de la viande, de la volaille et du poisson à des températures élevées (friture, gril ou barbecue) peut accroître le risque de cancer. La cuisson à haute température de ces aliments entraîne en effet la formation de substances carcinogènes.
La réponse courte à cette question est non, le sucre n'alimente pas le cancer.
Le campylobacter est une autre bactérie que l'on peut trouver dans le poulet. Elle cause la campylobactériose, une toxi-infection moins connue, mais dont les symptômes peuvent être graves. Les enfants, les personnes âgées et celles qui ont un système immunitaire affaibli sont plus à risque d'en être atteints.
Haricots, fèves, lentilles, pois chiches… Ce sont des aliments naturellement riches en fibres et qui contiennent des protéines . Il est recommandé d'en consommer au moins 2 fois par semaine. Ils peuvent remplacer la viande de temps en temps.
Comme substituts à la viande, il faut se tourner vers des aliments riches en protéines : les graines, les céréales, les légumineuses, les fruits à coque de toute sorte, les algues et micro-algues, et bien sûr le soja. Ces aliments ont aussi l'avantage d'être riche en fibres.
Si vous devez éviter les produits trop sucrés, sachez que les baies sont excellentes pour tuer les cellules cancéreuses. On imagine aisément qu'elles protègent aussi notre organisme de l'apparition de certaines maladies. Mettez-donc à votre menu baies, fraises, framboises, myrtilles et mûres !
Choisissez une portion par jour de fromage de chèvre ou de brebis et le moins possible de yaourts - que vous ne mastiquez pas - .
Pour s'assurer une alimentation variée et équilibrée, il est important de manger de tout mais sans excès bien sûr. La viande ne fait pas exception à cette règle d'or. On peut en manger 1 à 2 fois par jour, en alternant avec les œufs ou le poisson.
Un seul carré de chocolat noir contient deux fois plus de polyphénols qu'un verre de vin rouge et autant qu'une tasse de thé vert. En cela, il contribue à freiner le développement des cellules cancéreuses et à lutter contre le stress oxydatif.
Quelle viande privilégier ? Les viandes les plus intéressantes nutritionnellement sont la volaille comme la dinde, le poulet, voire la pintade riche en fer. Mais aussi les œufs, bio en priorité. Le label Bleu-Blanc-Cœur garantit une alimentation aux graines de lin, qui enrichissent les œufs en acides gras Omega 3.
Les scientifiques et les agences sanitaires incluent dans la viande rouge toutes les viandes à l'exception des volailles.
Or le nitrite présent dans les aliments (et le nitrate transformé en nitrite dans le corps, notamment lors de la digestion) peut aussi contribuer à la formation d'un groupe de composés, appelés nitrosamines, dont certains sont cancérogènes.
De la viande rouge (bœuf, veau, agneau) : 1 à 2 fois par semaine ; De la viande blanche (porc, volaille, lapin) : 1 à 3 fois par semaine ; De la charcuterie, du gibier ou des abats : 1 à 2 fois par semaine et pas plus de 50 g par jour.
Préférer la viande blanche (volaille, dinde, porc, etc.) permet de diviser ses émissions de CO2 quasiment par 10 par rapport à la consommation de viande rouge ! Cela ne veut pas dire qu'il faut se priver de viande rouge mais une fois par semaine suffit. Mangez moins de viande rouge mais de meilleure qualité.
La viande blanche comporte de nombreux bienfaits pour notre corps. Les acides aminés qu'elle contient ont un rôle constructeur nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme. Elle possède des acides gras mono-insaturés (AGMI), bien mieux que les acides gras saturés.