La vie dans le Goulag est très dure. Les prisonniers travaillent toute la journée à la construction de projets inutiles (l'exemple le plus flagrant est le canal de la Mer Blanche). Parfois ils doivent construire leur propre cabane en bois. Ils sont mal vêtus et souffrent du froid intense qui règne dans ces régions.
En 1946, les 4,2 millions d'anciens prisonniers de guerre soviétiques dans le Troisième Reich sont suspectés d'avoir collaboré. Si la majorité de ces anciens détenus rentrèrent chez eux, 8,5 % furent envoyés au Goulag pour trahison de la patrie.
Historiquement, le goulag a une existence limitée dans le temps à l'URSS des années 1920 aux années 1960. Pourtant, la mort récente d'Alexeï Navalny dans une colonie pénitentiaire de l'Arctique a rappelé, ne serait-ce que géographiquement, l'implantation des camps de travail de la période stalinienne.
Le terme Goulag désigne le système de camps de travaux forcés, en URSS, où étaient principalement détenus des prisonniers politiques, adversaires supposés du régime. Il avait pour but d'assurer par la répression et la peur, le caractère irréversible de la Révolution russe.
Le goulag avant le Goulag
Le 8 août 1918, Trotski ordonne la création, à Mourom et à Arzamas, de deux camps pour « les agitateurs louches, les officiers contre-révolutionnaires, les saboteurs, les parasites, les spéculateurs [qui y seront internés] jusqu'à la fin de la guerre civile ».
Le Goulag désigne l'organisme qui s'occupe de l'ensemble des camps de travail forcé en Russie puis en URSS. Une grande partie de ces camps se situaient dans des zones reculées (Sibérie Orientale, Oural). On y envoyait principalement les opposants politiques ou les personnes condamnées au travail forcé.
Beria, assassin de Staline ? Staline meurt le 5 mars 1953 des suites d'une hémorragie cérébrale, après un repas pris avec Beria, Malenkov, Boulganine et Khrouchtchev. La rumeur selon laquelle Beria aurait tué ou fait tuer Staline est persistante, mais invérifiable.
Mao a causé un nombre équivalent de morts, plus de 50 millions, voire bien plus. Il est responsable de l'épisode le plus meurtrier de l'histoire de l'humanité : la grande famine qu'il a déclenchée et laissée se prolonger pendant trois ans, de 1959 à 1962. Résultat : au minimum 45 millions de morts.
Le mot stalinisme désigne l'idéologie et la pratique politique des partis communistes ayant adopté la ligne politique définie par les partisans de Joseph Staline, secrétaire général du Parti communiste de l'Union soviétique.
1« Goulag » désigne le système de travail pénitentiaire administré par la police politique sous Staline et ses successeurs, des années 1920 aux années 1960. Vaste pénitencier, il couvre le territoire soviétique de dizaines de milliers d'unités carcérales et productives.
Située à 6.000 kilomètres à l'est de Moscou, en Sibérie orientale, la Kolyma a été pendant plus de 30 ans, entre 1930 et 1953, la plus terrible zone de déportation des goulags staliniens. Elle est le symbole de la violence du système des camps soviétiques avec ses millions de déportés et de morts.
Le NKVD (en russe : НКВД, l'abréviation de Народный комиссариат внутренних дел, Narodniï komissariat vnoutrennikh diel ou Commissariat du peuple aux Affaires intérieures) était l'organisme d'État — équivalent à un ministère — d'abord dans les républiques socialistes soviétiques constituant l'URSS et ensuite dans l'URSS ...
La Grande Terreur qui frappa l'URSS d'août 1937 à novembre 1938 est « le plus grand massacre d'Etat jamais mis en œuvre en Europe en temps de paix », écrit l'historien Nicolas Werth dans sa préface à Sandormokh. Elle fut aussi le plus méconnu.
Fin 1924, Staline, allié avec Lev Kamenev et Zinoviev, érige le trotskisme en « hérésie », réussit avec l'appui du parti à reprendre le contrôle de l'armée et accrédite progressivement l'idée que le rôle de Trotski dans la révolution a été bien moindre que celui qu'il revendique.
Le terme goulag est aujourd'hui utilisé partout dans le monde pour désigner un bagne. Mais à l'origine, cet acronyme désignait la "direction centrale des camps", un système créé par Staline en 1930 et assoupli en 1953 après sa mort, avant d'être fermé sous l'ère Gorbatchev.
La Corée du Nord est aujourd'hui l'état le plus totalitaire et isolationniste au monde. Ses violations des droits de l'homme sont difficiles à déterminer parce que le gouvernement de Kim Jong-un musèle violemment tous les médias du pays.
Mikhail Popkov a d'abord été condamné à une première peine de perpétuité pour 22 meurtres en 2015, puis à une seconde après qu'il en a avoué une cinquantaine d'autres. Reconnu comme l'auteur de 78 meurtres, il en a depuis concédé cinq supplémentaires, soit un terrible bilan de 83 victimes.
Idi Amin en 1975. Idi Amin Dada Oumee, né Idi Awo-Ongo Angoo vers 1925 à Koboko et mort le 16 août 2003 à Djeddah, est un militaire et homme d'État ougandais, exerçant un pouvoir absolu sur le pays entre le 25 janvier 1971 et le 11 avril 1979 , en tant que président à vie.
Soldats soviétiques tués à Kholm en janvier 1942. Avec près de 26 millions de morts, l'Union soviétique a payé le tribut humain le plus élevé de la Seconde Guerre mondiale. Globalement, les estimations des historiens varient de 50 millions à 85 millions de morts.
Ultime épisode d'un affrontement entre l'État et les paysans commencé peu après la prise du pouvoir par les bolcheviks, la famine fut la conséquence directe de la collectivisation forcée des campagnes mise en œuvre par le régime stalinien à partir de 1929.
En décembre, un deuxième AVC le frappe qui marque la fin de sa carrière politique en même temps qu'il paralyse son côté droit. En mars 1923, une troisième attaque cérébrale le prive définitivement de la parole. Lénine meurt le 21 janvier 1924 à l'âge de 53 ans.
2 millions de morts
Dix-huit millions de Soviétiques ont rejoint le goulag entre 1929 et 1953. Des prisonniers de guerre, des détenus politiques, des criminels, petits ou grands, et des " exilés spéciaux " comme ces paysans propriétaires, baptisés " koulaks ".
Beaucoup d'« ennemis du peuple » sont poursuivis sous l'inculpation de sabotage économique, d'affiliation au trotskisme ou de participation à la subversion étrangère. De nombreux chefs locaux du parti sont dénoncés et accusés d'abus de pouvoir. L'automne 1938 marque la fin de la « Grande terreur ».