L'objectif du labour d'hiver est de faire intervenir la météo pour travailler le sol et ainsi faciliter sa reprise au cours du printemps. Ce travail permet à la terre de recevoir une succession alternative de phénomènes climatiques, qui vont venir briser les mottes, notamment avec le mécanisme de gel et de dégel.
Il sert principalement à détruire la végétation en surface en l'enterrant. Il y a le labour « couché » qui retourne la terre à 180° et le labour « dressé » qui laisse les mottes à 90°. Dans ce dernier cas la végétation est tout de même enterrée grasse à l'action des rasettes*.
La terre doit être labourée au moins une fois tous les ans, de préférence à la fin de l'automne ou aux prémices de l'hiver, avant que celle-ci ne soit excessivement humide.
Ce mélange permet d'accélérer la minéralisation et ainsi de réduire la perte d'azote par volatilisation. Enfin le labour est également considérer comme un bon désherbage mécanique, en enfouissant les résidus et les mauvaises herbes se trouvant en surface ce qui réduit les chances de repoussent de celles-ci.
Selon lui, un agriculteur labourant la nuit aura cinq fois moins de chiendent. La plupart des graines de culture peuvent germer sans lumière alors que beaucoup de mauvaises herbes ont besoin d'une brève impulsion lumineuse le temps du passage de la charrue suffit pour déclencher leur germination.
Pour récolter de beaux légumes et de succulents fruits, tout bon jardinier connaît cette règle : le travail du sol est la clé ! Les plantes deviennent en effet plus vigoureuses dans une terre meuble et riche en matière organique.
Depuis les débuts de l'agriculture, on a recours au labourage pour retourner, mélanger, et ameublir la terre. Cette action entraîne une minéralisation rapide de la matière organique dans les sols vierges, qui libèrent des éléments nutritifs pour la culture suivante.
La saison des labours
Pratiqué à l'automne, il permettra l'action du climat (pluie, froid), qui disloquera les plus gros blocs de terre, augmentera la porosité, préparera le sol à recevoir de nouvelles plantations ou semis.
Le labour consiste à retourner la couche superficielle de votre sol sur une vingtaine de centimètres, afin de l'aérer et d'y incorporer les engrais. C'est également l'occasion d'éliminer toutes sortes de pierres et de débris qui pourraient aussi bien gêner la levée des graines qu'endommager les lames de votre tondeuse.
Le non-labour se traduit aussi par la présence accrue de résidus végétaux en surface. Ceux-ci protègent la surface du sol de l'érosion et servent d'abris et de nourriture à de nombreux organismes vivants. Parmi ceux-ci les limaces qui peuvent provoquer des dégâts sur semis.
Labourage de printemps
Le labourage au printemps peut être effectué dès que le sol est suffisamment souple pour être labouré, après que les températures hivernales aient commencé à laisser place à un sol dégelé.
Il est important de bien désherber votre terrain avant de le labourer : Si jamais les mauvaises herbes sont hautes, fauchez en premier lieu à la débroussailleuse. Dans le cas où votre terrain est petit et a peu de mauvaises herbes, vous pouvez effectuer le désherbage à la main.
Quand passer le motoculteur ? Aucune période de labour n'est définie. En effet, cela dépend de l'humidité du sol. L'idéal est de labourer quand le sol est bien meuble et humide.
Pourquoi labourer la terre ? L'action de labourer un sol consiste à retourner la terre afin de ramener en surface sa partie inférieure. Le mouvement permet principalement d'éliminer les anciennes cultures ainsi que les racines des mauvaises herbes.
Pour obtenir un labour dressé, il faut que sa profondeur corresponde à entre 2/3 et 3/4 de l'espace entre socs. Selon votre charrue, il faut donc respecter une profondeur minimum de labour : 14'' > 24-25 cm de profondeur, 16'' > 28 cm de profondeur, 18'' > 31-32 cm de profondeur.
Astuce n°1 : planter des engrais verts
En automne et en hiver, on plante principalement des légumineuses, du seigle, du trèfle, du sainfoin ou de la vesce. Riches en azote, potassium et phosphore, les engrais verts réactivent l'activité biologique et restructurent votre sol.
Au mois de novembre, avant de songer à bénéficier d'une période de repos, il vous reste quelques tâches à effectuer pour préparer son potager pour l'hiver : nettoyer planches et carrés, récolter les derniers légumes, travailler la terre et désherber, pailler et amender…
On laboure en automne après certaines cultures, comme les betteraves ou le maïs, pour faire place nette, et enfouir les résidus de récoltes. On laboure au printemps pour ameublir la terre avant de semer, éliminer les herbes gênantes.
Les herses sont également utilisées avec la traction animale pour les opérations de travail du sol suivant le labour. Un grand nombre de types de herses sont disponibles, comme la herse à dents rigides ou flexibles.
Maintenir un couvert pour protéger le sol :
C'est un bon moyen de limiter les risques de prise en masse : le feuillage du couvert limite la battance et le système racinaire se développe dans les interstices du sol. Les repousses du précédent peuvent jouer ce rôle dès lors que le couvert est dense.
Pour avoir une belle pelouse, il faut réussir sa tonte. Pour cela, réglez la hauteur de tonte selon l'état de la pelouse. Si le gazon est jeune et humide, préférez une tonte haute. Si possible, tondez tous les trois jours (ou au mieux une fois par semaine) pour revigorer la pelouse.
Le bon moment pour bêcher au jardin et au potager – ou sur certaines parcelles de terrain, c'est à la fin de l'automne/début de l'hiver (avant les gelées et les grands froids). C'est également un moment adéquat pour apporter de l'engrais au sol, que ce soit au jardin ou au potager (bio !).