Depuis les débuts de l'agriculture, on a recours au labourage pour retourner, mélanger, et ameublir la terre. Cette action entraîne une minéralisation rapide de la matière organique dans les sols vierges, qui libèrent des éléments nutritifs pour la culture suivante.
Le labour permet d'enfouir en profondeur le stock semencier superficiel. Les graines à faible durée de vie vont dépérir, si toutefois elles ne sont pas remontées à la surface l'année suivante. C'est pourquoi on privilégiera un labour occasionnel : environ 1 année sur 2.
Ce mélange permet d'accélérer la minéralisation et ainsi de réduire la perte d'azote par volatilisation. Enfin le labour est également considérer comme un bon désherbage mécanique, en enfouissant les résidus et les mauvaises herbes se trouvant en surface ce qui réduit les chances de repoussent de celles-ci.
Pour récolter de beaux légumes et de succulents fruits, tout bon jardinier connaît cette règle : le travail du sol est la clé ! Les plantes deviennent en effet plus vigoureuses dans une terre meuble et riche en matière organique.
Le labour consiste à retourner la couche superficielle de votre sol sur une vingtaine de centimètres, afin de l'aérer et d'y incorporer les engrais. C'est également l'occasion d'éliminer toutes sortes de pierres et de débris qui pourraient aussi bien gêner la levée des graines qu'endommager les lames de votre tondeuse.
Labourage de printemps
Le labourage au printemps peut être effectué dès que le sol est suffisamment souple pour être labouré, après que les températures hivernales aient commencé à laisser place à un sol dégelé.
Le non-labour se traduit aussi par la présence accrue de résidus végétaux en surface. Ceux-ci protègent la surface du sol de l'érosion et servent d'abris et de nourriture à de nombreux organismes vivants. Parmi ceux-ci les limaces qui peuvent provoquer des dégâts sur semis.
La terre doit être labourée au moins une fois tous les ans, de préférence à la fin de l'automne ou aux prémices de l'hiver, avant que celle-ci ne soit excessivement humide.
Maintenir un couvert pour protéger le sol :
C'est un bon moyen de limiter les risques de prise en masse : le feuillage du couvert limite la battance et le système racinaire se développe dans les interstices du sol. Les repousses du précédent peuvent jouer ce rôle dès lors que le couvert est dense.
érosion des sols (particulièrement s'ils sont fragiles) ou dessèchement, baisse de la quantité de matière organique en surface (et la qualité), enfouissement en profondeur des débris végétaux, amendements organiques, nématodes et micro-organismes décomposeurs.
Autrefois et encore de nos jours dans certaines régions du monde, pour labourer, l'agriculteur disposait, selon ses moyens « financiers » et la consistance du sol, d'un araire pour les sols légers et peu profonds ou bien d'une charrue pour les sols plus profonds.
2 Cas 1 : Effectuez un labour manuel
Enfoncez la fourche dans le sol. Soulevez et retournez la motte pour que le fond du labour se retrouve en surface. Brisez la motte en tapant avec la fourche. Déplacez-vous en rangée pour couvrir la surface entière de la parcelle.
La saison des labours
Pratiqué à l'automne, il permettra l'action du climat (pluie, froid), qui disloquera les plus gros blocs de terre, augmentera la porosité, préparera le sol à recevoir de nouvelles plantations ou semis.
Ayez une charrue armée d'un fort versoir ou oreille, & capable de soulever la terre de six à huit pouces ; commencez à ouvrir le premier sillon sur le bord du champ, & l'oreille tournée contre le champ : continuez de labourer ainsi, en suivant le contour du champ entier.
Il est important de bien désherber votre terrain avant de le labourer : Si jamais les mauvaises herbes sont hautes, fauchez en premier lieu à la débroussailleuse. Dans le cas où votre terrain est petit et a peu de mauvaises herbes, vous pouvez effectuer le désherbage à la main.
Le passage du motoculteur (https://www.mr-jardinage.com/categorie-produit/terre/motoculteurs/) permet de décompacter les sols, d'oxygéner la terre, d'apporter des résidus végétaux, de limiter la repousse de mauvaises herbes et de préparer les sols pour les semis.
Ce sont des outils motorisés utilisés pour retourner la terre mais, là où une motobineuse est équipée uniquement de fraises pour travailler la terre en surface, un motoculteur dispose d'une plus grande polyvalence (roues, charrue, lame à neige, remorque).
On peut définir un système de travail du sol comme un ensemble d'opérations de labour périodiques qui sont exécutées pour créer et maintenir des conditions de production de cultures optimales.
Le tranchant de la bêche va tuer un certain nombre de vers de terre, alors qu'ils sont nos meilleurs alliés pour aérer le sol. Le fait de labourer la terre va faire mourir une partie de la micro-faune qui y vit et qui participe au maintien de la qualité de la terre.
Les agriculteurs qui adoptent le zéro labour (ou «sans labour») utilisent le forage direct pour semer des graines dans le sol sans le labourer.
Voici la grelinette !
L'outil qui permet de bêcher un jardin rapidement et facilement sans mal de dos. Il suffit de travailler la terre du potager sans le retourner avec une machine, mais avec une grelinette efficace.
C'est le cas, notamment, des purins de plantes, de la corne broyée, du sang séché, des fientes de volaille, du tourteau … Pour enrichir la terre sur le long terme, et donc améliorer la qualité du sol, il faut se tourner vers les amendements humiques que sont les paillis, le compost, les fumiers, ou les engrais verts.
La motobineuse thermique ou à essence
Plus autonome que la motobineuse électrique car elle n'est pas reliée par un fil à une prise, la motobineuse thermique permet de labourer de plus grandes surfaces. La plupart du temps, elle est équipée d'un moteur à quatre temps d'une puissance de 4,5 à 6 CV.