La décomposition de l'alcool libère des substances toxiques qui s'accumulent dans l'organisme. Au fil du temps, ces toxines attaquent et endommagent les nerfs, qu'elles détruisent en partie. Ce phénomène donne naissance à une polyneuropathie ou névrite.
En cas d'alcoolisation chronique
L'éthanol agit sur les fibres nerveuses, au niveau de la gaine de myéline (la graisse formant la gaine des cellules nerveuses), et peut provoquer une atteinte de plusieurs nerfs, appelée polyneuropathie ou polynévrite, qui va toucher les deux membres inférieurs.
Le muscle et le coeur
D'ailleurs plus de 40 % des alcooliques en souffrent, et davantage s'ils ont une cirrhose du foie. Ces myopathies se manifestent principalement par une diminution de force et du volume des muscles squelettiques, c'est-à-dire ceux qui font bouger les articulations.
La consommation excessive d'alcool provoque une atrophie du cervelet ; celui-ci n'est donc pas capable de remplir sa fonction correctement. Les troubles sont généralement limités aux jambes. La personne a une démarche irrégulière et saccadée, elle écarte les jambes, et a des difficulté à marcher en ligne droite.
Physiquement, les symptômes du manque et de la dépendance sont divers : tremblements, sueurs, hypertension, crises de tachycardie, nausées et vomissements sont les plus répandus et se manifestent en l'absence de consommation d'alcool.
Premier signal d'alarme : la peau qui tire, est sèche et/ou gonflée avec des rougeurs. Chez certaines personnes, la réaction cutanée est encore plus forte et peut prendre la forme d'un eczéma et de couperose.
un désir de consommer des boissons alcoolisées puissant, compulsif, irrésistible. le besoin de boire toujours plus pour ressentir l'ivresse. l'apparition de symptômes de manque lors d'arrêt de la consommation. une consommation persistante malgré la survenue de problèmes liés à la consommation d'alcool.
Aucune relation linéaire n'a été constatée entre la quantité d'alcool consommée et la probabilité de crampes aux jambes.
Un trouble musculaire provoqué par la consommation d'alcool s'appelle la « myopathie alcoolique ». Elle peut être soit aigüe, soit chronique. La myopathie aigüe engendre des douleurs peu après avoir consommé de l'alcool.
Par ailleurs, très riches en sucres et calories, la consommations excessive de boissons alcoolisées augmente le taux de glucose dans la circulation sanguine, limitant la régénération cellulaire. Ce phénomène se traduit par des marques visibles sur le visage (cernes marqués et gonflés, teint gris, rougeurs...).
Plus d'humidité dans le corps entraîne une accumulation de liquide dans les pieds et les jambes. Un autre exemple est l'alcool. On ne s'y attend pas vraiment, mais en consommant de l'alcool, le corps retiendra également plus d'eau. Cela se produit surtout après avoir consommé de l'alcool.
Elles seraient provoquées par un taux anormalement élevé d'acide urique. L'alcool contient beaucoup de purines, qui stimulent la production d'acide urique. L'arthrose est une maladie chronique qui affecte le cartilage situé entre les os et les vertèbres. L'alcool est déconseillé aux personnes atteintes d'arthrose.
Les antalgiques, les antiépileptiques, le patch à la lidocaïne et les antidépresseurs tricycliques soulagent les douleurs neuropathiques. D'autres techniques peuvent également soulager le patient : la stimulation électrique transcutanée, l'acupuncture, l'hypnose, la relaxation…
Syndrome cérébelleux
Les troubles de la marche les plus fréquents chez les malades alcooliques sont dus à des syndromes cérébelleux qui peuvent d'ailleurs coexister avec une neuropathie périphérique.
La carence en vitamine B6 peut également favoriser les convulsions en période de sevrage. La prise des vitamines B1 B6 permet de combler ces carences, de prévenir le risque de convulsions et de soutenir le fonctionnement du foie.
On dit souvent que boire du vin blanc stimule l'apparition de crampes/courbatures/contractures. Cela est lié à l'acide lactique qu'il contient.
Le foie est la cible principale des effets toxiques de l'alcool. Plusieurs maladies hépatiques peuvent être provoquées par la consommation excessive d'alcool : stéatose (accumulation de lipides dans le foie), hépatite alcoolique, cirrhose.
En effet, en vieillissant, l'organisme tolère moins bien l'alcool. Pour une même quantité d'alcool ingérée, l'alcoolémie sera plus élevée et le taux d'alcool dans le sang baissera plus lentement.
L'alcool. Les boissons alcoolisées sont bien connues pour leurs effets néfastes, l'inflammation étant la plus répandue. Une consommation fréquente d'alcool est souvent liée à un risque élevé d'arthrose, mais d'autres études doivent se pencher davantage sur le lien, précise Healthline.
Le syndrome de Wernicke-Korsakoff (« SWK ») est une maladie neurodégénérative causée par une grave carence en thiamine (vitamine B1). Certaines régions du cerveau peuvent être endommagées en raison de cette carence, entraînant de grandes difficultés de mémoire, mouvement, vision et coordination.
Le buveur excessif
les buveurs à problème: ces patients présentent un problème de santé que l'on peut mettre en lien avec leur consommation d'alcool. Ce problème peut être physique, psychique ou psychosocial.
Heureusement, il y a de bonnes nouvelles. Chez les personnes souffrant de stéatose hépatique, après seulement deux à trois semaines d'arrêt de consommation d'alcool, le foie peut guérir et semble fonctionner aussi bien que s'il était tout neuf.
Après 1 semaine sans alcool, votre cycle de sommeil paradoxal reviendra à la normale. Vous vous sentirez plus reposé et remarquerez une amélioration de votre humeur et de votre fonction cognitive. Il se peut même que vos rêves soient plus importants, ou que vous recommenciez tout simplement à rêver.
Diagnostic de la polynévrite. Une polynévrite sera suspectée en cas de déficits sensitifs diffus ou multifocaux et/ou de faiblesse musculaire sans hyperréflexie. Cependant, en cas de signes relativement diffus mais qui ont commencé de façon asymétrique, la cause peut être une mononeuropathie multiple.