Il attend donc d'être en position de force pour que ses hommes montent au front. Alors, pourquoi la défaite allemande ? Parce que le pays ne tient plus : plus assez de fer pour les obus, plus assez de pain pour nourrir la population, plus assez d'hommes pour remplacer ceux qui sont tombés, de main-d'œuvre, d'argent…
Pour éviter la possibilité d'une reddition illégitime, Joseph Staline, alors dirigeant de l'URSS, exige une deuxième signature le lendemain. À Reims, l'Allemagne signe la reddition sans condition de son armée face aux Alliés le 7 mai 1945, mettant ainsi fin à la Seconde Guerre mondiale et au Troisième Reich.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
L'armistice reconnaît de facto la victoire des Alliés et la défaite de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre.
Le contexte de la Bataille de la Marne de 1914
Depuis fin août 1914 et les défaites successives dans le Nord de la France, les armées françaises et britanniques retraitent vers Paris. À leur poursuite, les Allemands qui ne sont plus, le 3 septembre, qu'à une cinquantaine de kilomètres de la capitale.
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.
Parmi les 185 batailles que la France a livré au cours des 800 dernières années, ses armées auront gagné 132 d'entre elles, et en auront perdu 43, ne laissant que 10 batailles indécises donnant ainsi aux militaires français le record de victoires en Europe et donc dans le monde.
La France a gagné la Première Guerre mondiale grâce à sa résilience, sa détermination mais aussi l'innovation et le principe de guerre totale. Le soldat français dispose d'un moral très haut, d'un commandement toujours à la recherche de la dernière innovation pour remporter la guerre et d'une nation prêt au sacrifice.
L'article 231 du Traité de Versailles, ratifié le 28 juin 1919, a rendu responsable l'Allemagne du déclenchement de la guerre et l'a obligée à en payer les dégâts ( 132 milliards de marks-or dont 52 % pour la France ) , à restituer les territoires annexés en 1871 et à céder ses colonies.
C'est donc une question politiquement chargée, aujourd'hui encore.” L'événement déclencheur de la Grande guerre est connu de tous les écoliers : l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie à Sarajevo le 28 juin 1914 par des nationalistes serbes.
Le 5 juin 1940, l'armée allemande lance l'invasion de la France (Fall Rot), que les restes de l'armée française ont du mal à empêcher. Le 10 juin, le front est percé sur la Somme. Les Allemands prennent Paris le 14 juin, puis Orléans le 16 juin.
Le 26 août 1944, acclamé par les Parisiens, le général de Gaulle descend les Champs-Élysées avec, derrière lui, ses fidèles de la première heure. Des combattants appartenant à la Résistance française luttent dans les rues de Paris, en 1944, pour libérer la ville après quatre années d'occupation allemande.
Lorsque commence, en 1946, la guerre d'Indochine, le déséquilibre des forces est flagrant. Le corps expéditionnaire français est important, doté de matériel moderne, face à des nationalistes sans grands moyens. Pourtant, la guerre révolutionnaire menée par le général Giap a conduit la France à la défaite.
La progression allemande est fulgurante. L'armée française doit se réorganiser pour stopper l'avancée allemande au nord de Paris. Des taxis permettent de transporter des troupes.
L'URSS réplique en proclamant officiellement le 7 octobre la République démocratique allemande (RDA), et nomme comme président Wilhelm Pieck. L'Allemagne est officiellement divisée en deux : d'un côté, les Occidentaux et de l'autre les Soviétiques.
Dès septembre, l'Etat-Major allemand fait savoir à l'empereur Guillaume II qu'il n'y a plus d'espoir de gagner la guerre. Mais ce dernier, ainsi que les chefs militaires, ne sont pas prêts à assumer la défaite : il faudra encore deux mois pour que l'armistice soit "négociée" et signée.
Sa mise en application au tout début d'août 1914 a donné l'occasion aux armées allemandes de remporter la bataille des Frontières (du 7 au 23 août), mais le plan n'a pas permis d'emporter la décision avec la mise en échec des forces allemandes lors de la bataille de la Marne (du 6 au 9 septembre).
Les principales décisions émanent du haut commandement militaire (Helmuth von Moltke jusqu'au 3 novembre 1914, Erich von Falkenhayn jusqu'au 29 août 1916, puis Paul von Hindenburg jusqu'à octobre 1918). Guillaume II en tant que commandant en chef ne joue qu'un rôle de représentation.
Il fait la guerre pour augmenter son territoire, sa population, et donc faire progresser son économie et son armée. Il fait la guerre aussi pour unifier l'Allemagne au détriment de ses voisins : en 1864, au Nord, contre le Danemark : c'est la « la guerre des Duchés » ; en 1866, au Sud, contre l'Autriche.
Depuis environ 1200, la France a pris part à 185 batailles et en a gagné 132. Ce nombre lui permet alors d'être la nation européenne avec le record de victoires, et ce dans le monde entier. De la même façon, c'est aussi elle qui a participé au plus grand nombre de guerres.
Quelques jours après la signature de la paix, le 28 juin, la cérémonie est à la fois un hommage aux 1 400 000 hommes tombés en quatre ans et une célébration de la victoire, celle de la France. L'armée française a joué un rôle capital dans la victoire sur l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale.
Liste des États sans armée mais avec une force militaire limitée. Costa Rica : le pays ne possède pas de force de sécurité. Il s'agit du premier pays à avoir supprimé son armée, en 1949, avant de proclamer en 1983 sa « neutralité active ». Islande : la défense du pays est assurée par un traité avec les États-Unis.
1. États-Unis. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis dominent le reste du monde sur le plan militaire.
1 – La Chine
La République Populaire de Chine compte un peu plus de 2,1 millions de militaires d'active, auxquels peuvent s'ajouter 510 000 réservistes. Ses moyens matériels comprennent 5250 chars et véhicules blindés, 3285 aéronefs et 777 navires de guerre dont trois porte-avions ou porte-aéronefs.