2ème définition – Mais l'amortissement est aussi une ressource d'un point de vue « financier » : Les dotations aux amortissements n'étant pas décaissées, elles sont rajoutées à la CAF qui représente la « ressource » interne de financement produite grâce à l'activité et ce, de manière récurrente.
L'amortissement permet de prendre en compte chaque année la perte subie par l'entreprise du fait de cette dépréciation. L'amortissement est constaté en charges, au niveau du compte de résultat de l'entreprise.
Bien que constituant une charge la dotation aux amortissements n'a aucun impact sur la trésorerie de l'entreprise, car il n'y a aucune sortie d'argent (on parle d'une charge calculée). On constate qu'un actif que possède l'entreprise (en l'occurrence une immobilisation) a perdu de la valeur.
L'amortissement permet la répartition de la perte de valeur pour chaque exercice, tout le long de la durée d'usage du bien.
La dotation aux amortissements est une charge comptable qui permet de répartir le coût d'un actif sur sa durée d'utilisation. Cette charge est déduite du bénéfice imposable de l'entreprise et permet ainsi de diminuer son impôt sur les bénéfices.
Les amortissements et les provisions sont considérés comme des ressources de financement à long terme, ils sont donc à reclasser dans les ressources à long terme. En raison de leur durabilité longue (généralement entre trois et cinq ans), les charges à répartir sur plusieurs exercices sont à reclasser en actif stable.
Une immobilisation est un bien acheté par l'entreprise destiné à servir de façon durable à l'activité de l'entreprise au-delà de la durée de l'exercice comptable. Ces biens sont inscrits à l'actif de l'entreprise. On considère que ces biens ont une durée de vie limitée et qu'ils s'usent avec le temps.
4° Enfin, la déduction des amortissements est, sur le plan fiscal, subordonnée à leur inscription en comptabilité. Seuls les amortissements « réellement effectués par l'entreprise », c'est-à-dire ceux qui sont effectivement passés en écritures, sont déductibles pour la détermination du bénéfice imposable.
Écriture de dotation aux amortissements : les comptes 68 et 28. Ces montants figurent dans les comptes de charges, au débit du compte 68. La contrepartie est l'annuité d'amortissement, d'un montant identique, au crédit du compte 28.
Amortissement comptable : le principe. Obligatoire pour toutes les entreprises, l'amortissement comptable doit être effectué de manière annuelle, en fin d'exercice comptable. Pour un fonctionnement optimal d'une société, cette dernière réalise des investissements, qu'ils soient matériels comme immatériels.
L'amortissement est une dépense non monétaire, ce qui signifie qu'elle ne nécessite pas de sortie de fonds, mais elle vient diminuer la valeur de l'actif. Ainsi, comme la dépense est déjà faite, l'amortissement n'a pas d'incidence sur les liquidités de l'entreprise.
Les amortissements sont des charges calculées qui n'ont pas d'effet sur la trésorerie. L'effet sur la trésorerie s'est déjà fait sentir au moment du paiement de l'immobilisation (machine, voiture, immeuble...).
L'amortissement étant une charge, son montant indispose une partie du résultat. Les fonds correspondants restent donc dans la trésorerie de l'entreprise et constituent un moyen de financement de l'acquisition d'une nouvelle immobilisation dans une optique de renouvèlement de celle déjà amortie et arrivée en fin de vie.
L'amortissement d'une immobilisation permet de répartir le coût d'une immobilisation sur sa durée d'utilisation. La dotation aux amortissements permet d'enregistrer la charge correspondant à la perte de valeur de l'immobilisation sur l'exercice et donc de diminuer le résultat de la société.
L'amortissement d'une immobilisation est un terme comptable qui définit la perte de valeur d'une acquisition faite par l'entreprise : il permet de constater comptablement la dépréciation d'un bien dûe à l'usure, au temps ou à l'obsolescence.
Une dépense d'amortissement consiste à acheter un bien dont l'utilisation sera durable par l'entreprise. Cette utilisation durable permet de déduire le coût total de l'actif acheté sur toute la durée d'utilisation du bien : c'est ce qu'on appelle l'amortissement.
L'amortissement fait partie des charges de l'entreprise et n'affecte pas la comptabilité de l'entreprise pendant la durée de l'amortissement d'une immobilisation. Les amortissements constituent des charges non décaissables, appelées charges calculées.
Conclusion : Les dotations aux amortissements comptables sont enregistrées par le débit d'un compte 68 et le crédit d'un compte 28. Les amortissements dérogatoires, devant leur existence au droit fiscal, sont comptabilisés au débit du compte 68725 et au crédit du compte 145.
Le principe d'amortissement comptable en entreprise
L'amortissement vous permet de compenser cette dépréciation en l'imputant sur vos résultats chaque année. Par exemple, une voiture achetée pour 20 000 euros va s'amortir sur 5 années, soit 4 000 euros de diminution de sa valeur chaque année.
Pour le fisc, seulement trois modes d'amortissement sont autorisés : linéaire, dégressif et exceptionnel. En comptabilité, l'amortissement économique peut être le mode linéaire ou l'amortissement en fonction des avantages économiques consommés.
L'annuité, c'est la somme d'argent versée par l'emprunteur chaque année afin de rembourser une dette. Cette somme comprend le remboursement d'une partie du capital (amortissement), mais également des intérêts, tels que définis lors de l'établissement du prêt.
Définition d'une immobilisation
L'immobilisation comptable est l'ensemble du patrimoine de l'entreprise (les actifs immobilisés), et l'amortissement permet de déduire chaque année une portion de l'investissement initial.
Les immobilisations sont généralement regroupées en 3 grandes catégories : les immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles et les immobilisations financières.
L'amortissement permet d'étaler la charge d'acquisition du véhicule sur sa durée d'utilisation qui est normée. Il a pour but de compenser la dépréciation subie par le véhicule en étant traduit dans les charges d'exploitation.