Ce phénomène, appelé "amplification arctique", se produit lorsque la banquise et la neige, qui reflètent naturellement la chaleur du soleil, fondent dans l'eau de mer qui absorbe plus de rayonnement solaire et se réchauffe.
L'une des principales causes du phénomène est le réchauffement accru des eaux de l'océan Arctique entraîné par la disparition des glaces polaires, laquelle réduit elle-même l'effet d'albédo permettant de réfléchir une partie des rayons solaires.
La glace fondante
Cette amplification est principalement causée par la fonte de la glace — un processus qui est en augmentation dans l'Arctique à raison de 13 % par décennie. La glace est plus réfléchissante et moins absorbante de la lumière du soleil que la terre ou la surface d'un océan.
Des ressources diverses et convoitées
Tout d'abord, l'Arctique est une région qui possède des ressources halieutiques très abondantes. Ressources halieutiques : Les ressources halieutiques désignent les ressources issues de la pêche (poissons, crustacés).
Le relief très développé des chaînes favorise l'existence de nombreux microclimats, écosystèmes et habitats pour différentes espèces, dont un grand nombre ne vivent qu'en montagne. Les régions de haute altitude sont susceptibles de se réchauffer beaucoup plus rapidement que les plaines.
La chaleur est davantage maintenue autour de la Terre.
La hausse des émissions de gaz à effet de serre modifie cette composition, provoquant une augmentation de l'effet de serre. La chaleur est piégée à la surface de la Terre. Ce déséquilibre entraîne un réchauffement planétaire.
Le procédé physico-chimique (représente 90% de l'absorption) : le CO2 est transmis à l'océan par simple dissolution du gaz dans l'eau de mer. Plus les eaux sont froides, plus la quantité de carbone absorbée est grande (le CO2 est plus soluble dans l'eau froide).
Un Eldorado polaire
L'Arctique est au cœur des convoitises des Etats riverains, mais aussi de pays plus éloignés comme la Chine, qui se voit comme un Etat "quasi Arctique". La fonte accélérée des glaces rend plus accessible les gisements d'hydrocarbures censés reposer sous ses fonds marins.
L'Arctique est resté très longtemps en marge du peuplement de la planète à cause du froid et de l'éloignement des grands foyers de peuplement. Ce milieu fragile est bouleversé par le changement climatique, qui facilite l'exploitation de ses ressources en rompant peu à peu son isolement.
L'Arctique est un milieu fragile, où le développement de la vie est ralenti par des températures très basses et une très faible luminosité une grande partie de l'année.
L'Arctique se réchauffe environ trois fois plus vite que les autres régions (NASA, 2022). A ce rythme, la banquise arctique pourrait avoir complètement disparu (en été) en septembre 2054 selon des estimations effectuées par des scientifiques de l'Université d'État de New York à Albany.
À cause de l'augmentation de la température mondiale les eaux équatoriales se réchauffent elles aussi et, lorsqu'elles arrivent aux pôles, leur température est plus élevée qu'elle ne le devrait. Les eaux de l'Arctique se sont réchauffées de 0,5°C par décennie depuis 1970, soit environ 2,5°C aujourd'hui4.
Sans même avoir eu besoin de forer les glaces en profondeur, des chercheurs y apportent aujourd'hui quelques précisions. Selon eux, lors du dernier réchauffement de notre Planète, l'Antarctique a fondu et contribué à une hausse du niveau des mers d'au moins trois mètres.
L' Arctique est donc une immense mer de glace entourée de terre qui s'étend sur six pays bordiers à l'Océan Arctique : Canada, Alaska (États-Unis), Groenland (Danemark), Russie, Norvège et Islande. L'Antarctique, de son côté, est considéré comme un continent à part entière.
Elle est formée par la congélation de l'eau salée (l'eau de mer des régions polaires) sous forme de plaques de glace de mer plus ou moins compactes. La glace formée doit être suffisamment épaisse pour ne pas être brisée sous l'effet des vagues. Lorsqu'elle est assez épaisse, elle forme les banquises.
Le changement climatique rendra plus difficile l'accès aux ressources naturelles de l'Arctique telles que la faune – dont les baleines, les phoques, les oiseaux et le poisson vendu sur les marchés mondiaux – ainsi que le pétrole, le gaz naturel et les réserves minières.
La définition politique la plus souvent utilisée de l'Arctique comprend les huit États qui ont des territoires au nord du cercle polaire : Canada, Danemark, États-Unis, Finlande, Islande, Suède, Norvège, Russie.
l'Arctique convoitée par la Russie, la Norvège, les Etats-Unis… et la Chine !
L'Arctique, incluant la mer de Beaufort et la mer des Tchouktches, voit aujourd'hui son avenir menacé par les changements climatiques, l'exploitation minière, le commerce maritime, les exploitations gazières et pétrolières ainsi que la pêche excessive dans certaines zones clés.
La cause de ce conflit est la répartition des zones économiques exclusives et les nouvelles routes . Zone économique exclusive ou ZEE est, d'après le droit de la mer, un espace maritime sur lequel un État côtier exerce des droits souverains en matière d'exploration et d'usage des ressource.
En vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, cinq nations ont le droit légal d'exploiter les ressources naturelles de l'Arctique dans leurs zones économiques exclusives : le Canada, la Russie, le Danemark, la Norvège et les États-Unis (bien que les États-Unis n'aient pas encore ratifié le traité, ...
L'équilibre du monde arctique est fragile : réchauffement climatique, augmentation de la fréquentation et des activités économiques mettent en péril cet espace. Les tensions entre États riverains s'accentuent également afin de garder ou de conquérir le contrôle de ces territoires.
Deux processus physique : il y a d'abord la dissolution naturelle des gaz présents dans l'atmosphère (y compris du CO2) dans les océans, à la surface entre l'air et l'eau. Cette dissolution est favorisée à basse température. Ainsi, les zones froides des océans absorbent plus de CO2 que les zones chaudes.
Un puits de carbone est un réservoir naturel ou artificiel qui absorbe et stocke le carbone de l'atmosphère, grâce à des mécanismes physiques et biologiques. Le charbon, le pétrole, les gaz naturels, les hydrates de méthane et les roches calcaires sont autant d'exemples de puits de carbone.
Le bois, mais aussi le sol et une partie de la nécromasse végétale, animale, fongique et microbienne des forêts tempérées constituent des puits de carbone parmi les plus importants pour les terres émergées.