Le principal facteur de cette décrue est évidemment l'inflation. Un produit bio reste en moyenne 30% plus cher que son équivalent conventionnel. "En période d'inflation, peu de foyers peuvent se permettre d'acheter 100% bio, et vont donc réaliser des arbitrages", explique NielsenIQ dans une étude.
En cette période d'inflation, les consommateurs cherchent à limiter leurs dépenses, ce qui pèse sur les ventes de produits issus de l'agriculture biologique. Leur part dans l'alimentation des Français est passée de 6,4 % à 6 % en 2022. Lecture 6 min.
Depuis janvier 2022, cette baisse des ventes semble avoir été accélérée par l'inflation, la hausse des prix ayant poussé les consommateurs, comme la grande distribution, à faire des arbitrages. Au-delà du prix, le rapporte coût/bénéfice du bio est également remis en cause par plusieurs experts.
En 2021, le chiffre d'affaires des entreprises du secteur a baissé de 1,34 %, du fait d'une chute des ventes dans les grandes surfaces alimentaires. La distribution en vente directe progresse en revanche fortement. Lecture 8 min.
Les risques d'ingérer des substances toxiques sont divisés par 20 en moyenne chez les produits biologiques. Du fait de l'absence d'engrais chimiques et de pesticides, le goût des produits issus de l'agriculture biologique est supérieur à celui du reste des produits disponibles sur le marché.
En quoi l'agriculture biologique contribue-elle à préserver la biodiversité ? Le rapport de l'Itab reconnait que l'agriculture biologique contribue à une diversité et une abondance d'espèces et permet également la préservation des services écosystémiques tels que la pollinisation ou la régulation.
L'agriculture biologique respecte, restaure et entretient les équilibres biologiques sans lesquels la vie ne peut se développer et durer. L'agriculture bio ne pollue pas avec les pesticides, fongicides et autres engrais de synthèse.
- Le refus d'utiliser des intrants chimiques préserve les sols et les nappes phréatiques. - L'agriculture biologique consomme moins d'eau et d'énergie que l'agriculture dite "conventionnelle". Inconvénients : - Les rendements de l'agriculture biologique sont moins importants que ceux de l'agriculture conventionnelle.
Alors que le marché du Bio a connu une forte croissance ces dernières années, la tendance semble s'être inversée depuis 2 ans. L'Agence Bio a annoncé une baisse du chiffre d'affaires du secteur de 1,3% entre 2021 et 2022 et les premiers chiffres disponibles sur l'année 2022 confirment la tendance.
Mais en 2021, la tendance s'est brusquement inversée avec une baisse de 1,3% des ventes puis -4% en 2022. Toutefois, la tendance devrait se stabiliser pour 2023, selon une étude réalisée par Xerfi Precepta, et les ventes pourraient même repartir à la hausse en 2024, avec une croissance prévue à 2%.
En 2020, le Danemark et la Suisse ont enregistré la plus forte consommation d'aliments biologiques par habitant au monde. Cette année-là, les consommateurs suisses et danois ont acheté l'équivalent de 418 et 384 euros d'aliments biologiques, respectivement.
les produits naturels doivent être composés à minima de 95% d'ingrédients d'origine naturelle (végétaux, miel, cire, minéraux) les produits bio doivent être composés d'au minimum 95% d'ingrédients naturels, et parmi les végétaux qui le composent, au moins 95% doivent être issus de l'agriculture biologique.
Le rayon des laits, beurres, yaourts, crèmes, œufs et fromages cumule six codes sur les dix meilleures ventes de bio en volume d'après Nielsen. La bouteille de lait Lactel demi-écrémée est en pole position, au coude à coude avec le pain de mie bio complet la Boulangère (500 g) néanmoins.
Mais pourquoi un agriculteur sur deux renonce? «Il existe des freins techniques comme l'enherbement ou le sans-labour. Et certains ne veulent pas abandonner la betterave sucrière, qui n'a pas encore de débouché bio», estime la spécialiste.
L'Association des producteurs biologiques allemands BÖLW (Bund Ökologische Lebensmittelwirtschaft) évalue le marché bio à 15,87 Mrd. d'euros pour l'année 2021, ce qui place l'Allemagne en première place des consommateurs de bio en Europe, suivi par la France (13,2 Mrd. d'euros) et l'Italie (4,36 Mrd. d'euros).
Plusieurs phénomènes sont à l'origine de défaillances du marché : les externalités (positives ou négatives), les biens non excluables (biens collectifs et biens communs), ainsi que les asymétries d'information, qui mènent à des situations d'aléa moral ou de sélection adverse.
En 2021 et la tendance se poursuivra sans aucun doute dans les années à venir, les principaux consommateurs du bio ont moins de 35 ans. Ainsi, 72% des 18-24 ans et près de 80% des 25-34 ans en consomment régulièrement, voire tous les jours. Les préoccupations varient en fonction des individus.
La Bio participe à une alimentation plus saine
Pratiquer l'agriculture et l'élevage, transformer et produire des aliments relèvent donc d'une réelle responsabilité vis-à-vis des êtres humains, liée à la mission d'offrir une alimentation saine et écologique, et donc de prendre soin des personnes.
Les produits alimentaires Bio sont plus sains, contrôlés strictement, cultivés sans pesticides ; les recettes préservent au maximum les nutriments et la naturalité des produits, sans additifs, conservateurs ou colorants chimiques de synthèse.
Incapacité à nourrir tout le monde et risque de déforestation. L'agriculture biologique produit généralement moins de nourriture par hectare. Ce rendement plus faible implique que nourrir le monde de manière biologique nécessiterait davantage de terres. Mais les bonnes terres agricoles sont limitées.
1. Le Bio, c'est quoi ? Le terme agriculture biologique est réservé à l'agriculture n'utilisant pas de produits chimiques de synthèse. C'est à dire excluant l'emploi de pesticides, OGM, de l'ionisation, d'additifs chimiques et de médicaments.
Le mot artificiel est parfois aussi opposé au mot biologique dans le domaine de l'agriculture : un fruit biologique est cultivé en limitant les interventions sur le fruit (OGM, pesticides, etc.). Mais enfin, parler d'un fruit artificiel est un peu abusif.
Nos études scientifiques montrent aussi que les gros consommateurs de bio (entre 60 et 70% de leur alimentation) sont moins obèses et en meilleure santé, avec moins de risque de maladies cardiovasculaire, de diabète de type 2 et de certains cancers - du sein chez la femme ménopausée et lymphomes - et ce après avoir ...
Un produit bio n'est pas systématiquement écologique et inversement. Pour comprendre prenons un exemple simple : la tomate. Une tomate peut être bio (labellisé AB) et écologique si vous l'achetez chez un producteur local qui en plus d'utiliser une méthode bio (pas de pesticide etc…)