Car le Physarum polycephalum, composé de milliers de noyaux, a naturellement la faculté de se fragmenter en présence d'obstacles et de fusionner au contact d'un ou de plusieurs congénères. "Il forme alors un nouvel être unicellulaire, précise Audrey Dussutour, interrogée par L'Express.
Ni plante, ni animal, ni champignon, le blob est hors normes ! Cet organisme unicellulaire possède d'incroyables capacités qui promettent des avancées scientifiques majeures.
Cette espèce - de son vrai nom "physarum polycephalum" - n'est ni un animal, ni un végétal, ni un champignon. C'est un organisme primitif (apparu il y a un milliard d'années) doté d'une seule cellule (un homme adulte en a 100.000 milliards), comme un virus ou une bactérie.
Non pas au sens strict du terme, on dit que le blob est immortel biologiquement. Lorsque le blob est placé en dormance régulièrement il régénère. Mais attention le blob peut mourir de froid, de chaud, de dessiccation, peut être dévoré etc... Il est immortel au laboratoire où les conditions sont idéales.
Le blob en forêt
Adepte des vieux tas de bois dans les zones humides, le blob se développe sous les troncs au sol à l'abri de la lumière. Son alimentation se constitue de bactéries et de champignons forestiers dont il raffole. Il est capable d'engloutir un bolet en quelques heures !
En fait non pas vraiment une moisissure le noir ce sont des spores, dernière étapes de la transformation d'un plasmode,sa mort mais aussi sa renaissance future en diffusant ses Spores dans la nature par le vent etc...
Il peut vivre plusieurs années au ralenti sous cette forme appelée «sclérote», explique Luca Morino, gestionnaire des collections au Parc zoologique.
Quelle odeur a le blob ? Lorsque Physarum polycephalum est en bonne santé, il émet une agréable odeur de fruit exotique proche de la banane plantain. L'odeur de Badhamia utricularis est également appréciable mais plus discrète.
Malgré un surnom qui fait référence à un film d'horreur, le blob, de son vrai nom "Physarum Polycephalum" est totalement inoffensif et passionne par sa capacité à se développer : il peut parcourir jusqu'à quatre centimètres par heure.
Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces. Mais surtout, le blob est inoffensif pour l'homme, essentiel pour les forêts, et pourrait se révéler très utile. « Le blob ne présente aucun danger pathogène, il recycle les matières organiques et pourrait dépolluer des métaux lourds.
Le blob est une créature molle et visqueuse, souvent de couleur jaune mais parfois vert, bleu, rose ou encore violet. Incroyable mais vrai, cet organisme n'est ni un animal, ni un végétal, ni un champignon !
Physarum polycephalum, plus couramment appelé blob, est une espèce unicellulaire de myxomycète de l'ordre des Physarales, vivant dans les milieux frais et humides tels que les tapis de feuilles mortes des forêts ou le bois mort.
Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments. Dans la nature, il se nourrit, entre autres, de bactéries ou de champignons.
unicellulaire
Se dit des animaux ou des végétaux constitués durant tout ou presque tout leur cycle reproductif par une seule cellule (bactéries, protozoaires, diatomées, etc.).
Le plus grand blob au monde retrouvé dans la nature – 1 kilomètre carré Le blob se développe surtout dans les milieux humides, sur les écorces des arbres, à l'abri de la lumière. Plusieurs blobs de grande taille ont ainsi été découverts dans la nature.
En effet, ce groupe de « blob » peut bouger ! Très lentement, à hauteur d'un centimètre par heure, mais tout de même. Ils se déplacent pour chasser des bactéries, des levures, des algues. Sans surprise, ils prolifèrent dans des lieux riches de leurs proies préférées : des matières végétales humides en décomposition.
Le blob n'a pas de forme permanente, mais il peut produire un réseau de tubes qui se développent et se ramifient pour entourer les sources de nourriture. Une fois en contact avec une de ses sources, le blob crée une membrane autour de la nourriture et commence la digestion.
Élever un Blob n'est pas compliqué et ne demande pas beaucoup de temps. Comptez une quinzaine de minutes par jour pour l'entretenir. Lorsque vous avez besoin d'arrêter son élevage de façon temporaire (départ en vacances), il vous suffira de le mettre en dormance avant votre départ, et le réveiller, à votre retour.
Sécable, fusionnable, le blob transmet ses informations à ses congénères. Par nature, un blob n'est pas très friand de sel. Mais si d'aventure on place une barrière saline entre lui et sa nourriture, il sera obligé de s'y confronter : "Il va se bloquer le premier jour.
Bien entendu, les blobs présents dans la nature ne se nourrissent pas de flocons d'avoine, mais de bactéries et de microbes. C'est après de nombreux tests que l'avoine est apparue comme l'aliment le plus approprié à la croissance du blob.
Cet être unicellulaire mesure cinq centièmes de millimètres au début de sa vie. Mais il grandit très vite et devient facilement visible à l'œil nu. Dans les laboratoires, où on le nourrit avec des flocons d'avoine, sa taille a pu atteindre dix mètres carrés.
La pluie ne décourage pas ces deux passionnés de nature. Nous plongeons avec Marie et Pierre dans une mare opaque, à la recherche de petites bestioles aux particularités incroyables.
Si rien ne l'arrête, son corps d'apparence visqueuse continue de grandir. En laboratoire, il mesure jusqu'à 10 m2 (la taille d'une chambre). Dans la nature, sa taille peut aller jusqu'à 30 m2 ! S'il a très faim, sa vitesse de croissance peut atteindre 4 cm par heure !
Audrey Dussutour et David Vogel - chercheurs au CNRS - ont appris au blob à ignorer des substances répulsives mais inoffensives comme le sel, le café ou la quinine, pour atteindre sa nourriture.
Vous ne savez pas ce qui vous attend. Dans un nouvel espace d'exposition, installé au sein du vivarium Europe, le Parc Zoologique de Paris vous fait rencontrer un être vivant extraordinaire ! Dès le 19 octobre, faites la connaissance de Physarum polycephalum, surnommé plus simplement : le blob.