On le voit, le bonheur ne dépend pas de nous. En tant que nous sommes des hommes, c'est-à-dire des êtres désirants, nous ne pouvons pas connaître le bonheur, et d'autre part, cette tendance qui nous mène au malheur, le désir, ne dépend pas de nous. Nous sommes victimes de notre condition, de notre nature humaine.
Le bonheur qui dépend de nous semble donc lié à l'attention, à notre champ de conscience lui-même qui apprendrait à jouir de lui-même. Il nous semble qu'il ne faut pas confondre la vigilance et la pensée pour vraiment entendre en sa profondeur l'eudémonisme antique.
Regretter ses actions passées, ses choix, ne vous rendra pas plus heureux, bien au contraire. Avoir des regrets ne vous fera que prendre conscience de toutes les mauvaises décisions faites dans le passé. A l'inverse, prévoir votre vie future vous rendra nerveux, obsessionnel, et pour finir, malheureux.
Parce qu'on n'a pas appris à être heureux, à avoir confiance en soi, à gérer ses émotions et à gérer son stress et son anxiété. Parce qu'on n'a pas appris à se fixer et à atteindre des objectifs de coeur, à être et rester motivés.
Le bonheur dépend de notre état d'esprit. Mais le résultat de nos actions ne dépend pas toujours de notre bonne volonté. Pour les stoïciens, seuls nos jugements dépendent absolument de nous. Il faut donc être maître de ses jugements, de ses désirs pour être heureux.
On le voit, le bonheur ne dépend pas de nous. En tant que nous sommes des hommes, c'est-à-dire des êtres désirants, nous ne pouvons pas connaître le bonheur, et d'autre part, cette tendance qui nous mène au malheur, le désir, ne dépend pas de nous. Nous sommes victimes de notre condition, de notre nature humaine.
La notion de bonheur est intimement liée au désir. Être heureux, ce serait réaliser tous ses désirs, ou du moins réaliser tous ses désirs « importants ». L'être humain heureux accomplit les objectifs qu'il s'est fixé, ceux qui ont une valeur pour lui-même.
- de notre nature : d'un côté, tout homme aspire au bonheur (Freud) et de l'autre, notre nature est un des trois obstacles au bonheur (corps voué à la déchéance, à la dissolution). 2. Le bonheur se réduit souvent à une situation : être riche, être en bonne santé.
Si vous êtes conscient que vous refusez d'être heureux, c'est probablement qu'un traumatisme vous empêche de profiter de la vie. Il est donc important que vous preniez le temps de découvrir la cause de ce traumatisme… peut-être même le savez-vous déjà. Dans ce cas, il vous sera peut-être nécessaire de consulter un.
Personnalité : il existe un autre obstacle qui fait que les gens ont l'impression de ne pas être une personne heureuse : leur personnalité. Certaines personnes sont plus enclines au pessimisme qu'à l'optimisme, ce qui peut les rendre plus susceptibles de se sentir malheureuses dans la vie.
Nous ne possédons pas tous le même pouvoir d'infléchir la réalité, et c'est aussi en cela que le bonheur dépend de nous. C'est bien ce qui fait dire à Calliclès, dans le Gorgias de Platon, que le bonheur consiste à -laisser libre cours à ses désirs « pour celui qui est assez puissant pour les satisfaire ».
Le plus grand bonheur de la vie est la conviction que nous sommes aimés; aimés pour nous-mêmes, ou plutôt aimés malgré nous.
Qui est très satisfait, très content de ce qui lui advient ou de ce qui se produit en général : Je suis heureux de vous voir. 4. Qui est favorisé par le sort dans une activité, un domaine, qui a de la chance : Être heureux au jeu, en amour.
Le bonheur, en philosophie, peut se définir comme l'état de complète satisfaction. Dans la philosophie antique (Epicure a écrit le premier traité du bonheur : La lettre à Ménécée), le but de la vie humaine est le bonheur, fin parfaite et Souverain Bien (summum bonum).
L'homme jouit du bonheur qu'il ressent, et la femme de celui qu'elle procure. Le plaisir de l'un est de satisfaire des désirs, celui de l'autre est surtout de les faire naître. Que l'homme est né pour le bonheur, certes toute la nature l'enseigne.
Les plaisirs sont de courte durée, le bonheur perdure. Mais ce qui les distingue avant tout est la sécrétion des neurotransmetteurs qu'ils libèrent l'un et l'autre dans notre cerveau : les plaisirs fabriquent de la dopamine et le bonheur, de la sérotonine.
Vivre constamment dans le passé, c'est sentir en soi le temps qui file, passe et trépasse, de façon particulièrement douloureuse. Si douloureuse que certains refusent de croire que ce qui a eu lieu (une histoire d'amour, une enfance identifiée comme « heureuse », une période épanouissante au travail, etc.)
Le bonheur semble évidemment être le but de toute existence, et ce quel que soient les époques et les cultures. Pascal : « Tous les hommes recherchent d'être heureux, même celui qui va se pendre ».
Apprendre ou réapprendre à être heureux, ici et maintenant, c'est l'art le plus plus beau et le plus noble qui soit. Lorsque notre bonheur prend source de l'intérieur, nous devenons les maîtres d'oeuvre de notre existence. Ainsi transformée, notre vie devient un grand et beau chef-d'oeuvre!
L'humain est enchaîné par ses préjugés, de sorte qu'il tient pour vrai ce qui ne l'est pas. Avant même d'accéder à la vérité, l'humain doit se ménager la possibilité d'un tel accès. Autrement dit, il doit se défaire de ses préjugés pour pouvoir ensuite rechercher la vérité.
Selon Martin Seligman, il existerait trois chemins pour accéder au bonheur : la vie plaisante, c'est-à-dire, la poursuite des expériences et des émotions positives ; la vie engagée, relative à la poursuite de l'engagement ; et la vie signifiante, propre à la poursuite du sens.
Définition du bonheur
Il s'agit d'un état durable de plénitude et de satisfaction, agréable et équilibré de l'esprit et du corps. La souffrance, l'inquiétude, le trouble sont absents. Le bonheur est en lien avec l'image que l'on a de soi par rapport à tout ce qui nous entoure.
Vivre comme tout le monde ne veut rien dire. Et si pour certains vivre comme tout le monde est rempli de sens, c'est probablement parce que leur vie a perdu son sens, qu'ils sont perdus, malheureux et ne savent à quoi se raccrocher ou peut-être ont-ils souffert, ou ont eu trop de désillusions pour y croire encore.