L'oubli ne correspond heureusement pas toujours à une maladie de la mémoire. Nos oublis peuvent provenir d'un manque de disponibilité, c'est-à-dire d'un manque d'attention soit en cas de fatigue physique, soit lorsque nous sommes préoccupés.
Nous connaissons tous ces trous de mémoire dont la fréquence augmente avec l'âge ou lors de certaines situations : surcharge de travail, stress, émotions... En général, les oublis occasionnels sont liés à l'inattention ou peuvent parfois masquer une fatigue importante, des symptômes dépressifs ou troubles anxieux.
L'explication de cet effet pourrait se situer au niveau d'une protéine présente dans les neurones, dont le rôle est de déterminer si les souvenirs doivent être modifiés ou non. Si cette protéine est dégradée, les souvenirs deviennent modifiables, et si elle est présente, ils sont conservés.
La perte de mémoire, particulièrement pour des informations récemment acquises, est souvent le premier symptôme et elle s'aggrave avec le temps. Les personnes qui présentent une démence peuvent oublier des événements complets, pas seulement des détails.
Ces troubles de la mémoire sont normaux.
Ce sont des oublis bénins. Pour mémoriser, le cerveau doit faire un effort de concentration. Il doit donc être disponible et libéré de toute distraction.
Face à des troubles de mémoire soudains et associés à d'autres symptômes, une consultation est urgente. Sinon en cas de pertes de mémoire persistantes et gênantes, un bilan est nécessaire. Les capacités de mémorisation peuvent être augmentées par une stimulation intellectuelle et des relations sociales.
Pertes de mémoire qui perturbent la vie quotidienne
Oublier parfois des noms ou des rendez-vous, mais s'en souvenir plus tard. L'un des signes les plus courants de la maladie d'Alzheimer est la perte de mémoire, notamment le fait d'oublier des informations récemment apprises.
La fatigue, le stress, les drogues, les maladies et les accidents sont tous des facteurs qui peuvent te causer des troubles de la mémoire. Ces troubles sont transitoires ou permanents et doivent être diagnostiqués et traités le plus vite possible pour ne pas te mettre en danger.
Pour apprendre quelque chose par cœur, il ne suffit pas de le lire, il faut aussi le répéter dans sa tête ou à voix haute. Faites-le plusieurs fois tout de suite, puis une demi-heure plus tard pour être sûr que l'information est bien enregistrée. Mais attention, ne cherchez pas à apprendre tout par cœur !
Bouger car l'activité physique participe à la bonne santé des neurones et à la neurogenèse. Régime idéal : trente minutes d'exercice physique (intensité modérée) deux ou trois fois par semaine. Connecter les informations et les répéter pour mieux mémoriser. Regarder faire pour apprendre comme si l'on faisait soi-même.
Pour bloquer ces processus mentaux indésirables, le cortex préfrontal latéral, à l'avant du cerveau, joue un rôle majeur : il contrôle et inhibe l'activité de nos souvenirs quand c'est nécessaire, tout comme il est capable de bloquer nos actes ou réflexes moteurs.
La mémoire à court terme conserve les souvenirs pendant quelques secondes, voire quelques heures, alors que la mémoire à long terme les conserve pendant plusieurs années. Nous disposons également d'une mémoire de travail, qui nous permet de garder un souvenir pour un certain laps de temps grâce à la répétition.
L'hippocampe est une structure du cerveau qui joue un rôle central dans la mémoire. Il faut d'abord acquérir les données à "enregistrer" : c'est chaque zone spécifique du cerveau qui va s'en charger, en fonction de la nature de l'information (image, son, odeur…).
Les symptômes neurologiques peuvent donc comprendre une faiblesse musculaire ou un manque de coordination, une sensibilité anormale de la peau et des troubles de la vision, du goût, de l'odeur et de l'ouïe.
La mémoire n'est pas statique
Ainsi le cerveau ne cesse de se rappeler de certaines choses et d'en oublier d'autres. Cette activité s'effectue surtout pendant la nuit…
L'aphasie est une affection neurologique se traduisant par une perturbation de l'expression orale ou de la compréhension du langage, écrit et/ou parlé. Elle intervient lorsque la zone du cerveau utile aux fonctions langagières est touchée.
Ce sont les antioxydants renfermés dans ces fruits dont le cerveau a besoin pour rester en bonne santé. Certains végétaux comme les poivrons, les abricots, les tomates, les carottes et les melons contiennent également des antioxydants.
Des pertes de mémoire courtes et temporaires peuvent survenir à tout âge, notamment en période de stress, d'anxiété ou de fatigue intense. Le vieillissement a également un impact sur la performance du processus de mémorisation : avec l'âge, la mémoire devient souvent moins fiable.
Savez-vous que le pire ennemi de notre cerveau c'est la routine. Notre cerveau s'use quand on ne s'en sert pas ou pas assez. Or la plasticité cérébrale est telle que nous pouvons créer des nouveaux neurones à tout âge.
Pertes de mémoire. Difficultés à apprendre de nouvelles choses et à suivre les conversations. Difficultés de concentration, ou capacité d'attention limitée.
Ce sont par exemple: lorazépam (Ativan®), oxazépam (Sérax®), diazépam (Valium®) et flurazépam (Dalmane®) ainsi que l'alprazolam (Xanax®). Plus on prend une dose élevée, pires sont les effets de cette classe de médicaments sur la mémoire.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
Notre cerveau a plus de cortex consacré au traitement des informations visuelles qu'aux informations provenant des autres sens. » De plus, de tous les mots que nous entendons, les noms et prénoms sont sans doute les plus difficiles à retenir pour le cerveau humain.
Les intolérances et les allergies. Le brouillard cérébral (brain fog) peut également être un indice d'intolérance ou même d'allergie à certains aliments. Le gluten, en particulier, est soupçonné de limiter la performance du cerveau - et pas seulement chez les personnes atteintes de la maladie coeliaque.