La signification de ce drapeau breton
Les quatre bandes blanches représentent la Basse Bretagne ou Bretagne Bretonnante (Breizh) pour les comtés de Léon, Trégor, Cournouaille et le pays Vannetais. Ces neuf bandes symbolisent les neuf provinces historiques de la Bretagne à savoir : Le pays Rennais (Bro-Roazhon)
Créé en 1925 par le militant breton Morvan Marchal, le Gwenn ha du s'affiche désormais comme le symbole incontesté de la Bretagne. Neuf bandes alternativement noires et blanches, accompagnées d'un semis d'hermines, neuf pays, neuf évêchés : tel est le Gwenn ha du, le drapeau de la Bretagne.
Pour certains, la présence des 11 hermines sur le drapeau breton symbolise le clergé dans cette région où le catholicisme était très présent, pour d'autres, elles représentent les saints de la région bretonne.
Les cinq bandes noires représentent les cinq provinces de la Haute-Bretagne (Dol, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Nantais et Rennais) et les quatre bandes blanches représentent les quatre provinces de la Basse-Bretagne (Cornouaille, Léon, Trégor et Vannetais).
Entre 1830 et 1850, parler breton était non seulement interdit, mais aussi puni. Le conférencier a abordé une loi non écrite, laissée à l'appréciation des instituteurs qui a perduré pendant 130 ans en Bretagne. Le climat scolaire était délétère. La carotte, mais surtout, le bâton, était une pratique coercitive.
Comment dire bonjour en breton ? « Demat », « mont a ra » ou encore « salud ».
« Au revoir » en breton se dit « Kenavo ». Kenavo est un mot si connu en Bretagne et en France, qu'il s'agit presque d'une signature de la région bretonne, d'un symbole à part entière. Littéralement, « ken » se traduit par « jusqu'à », alors que « a vo » signifie « ce qu'il y ait ».
Le Triskell est un symbole celtique à trois branches.
La devise et l'hymne breton
La devise des bretons, « Plutôt la mort que la souillure », est elle aussi directement liée à la symbolique de l'hermine.
A savoir le ar breton correspond à la particule française le ; de plus certains suffixes sont propres à la Bretagne et permet de repérer les noms made in breizh comme -ec, -ic, -ou, -an, -en, -egan, -egen, -ès, -ez.
Avides de justice et de paix, les bretons se sont battus pour sauvegarder leur culture et leur amour pour le travail. Leur fierté, souvent apparentée au nationalisme ou au racisme, ne leur empêche pas d'être ouverts au monde et d'accepter les différences des autres.
Le drapeau britannique est une superposition des drapeaux écossais et anglais. La loi de l'héraldique évite l'union des couleurs rouge et bleue : un liseret blanc sépare ainsi la croix rouge du fond bleu.
Le Gwenn ha Du, qui signifie « blanc et noir » en breton, est composé de queues d'hermines et de bandes horizontales, évoquant les armoiries du duché de Bretagne. En 1213, le chevalier Pierre de Dreux devient duc de la région. Il choisit comme emblème la queue d'hermine, qui, à l'époque, est un symbole du clergé.
Noir, rouge, dragon, hermine, triskell, bruyère, les symboles de la Bretagne n'ont pas manqué au cours des siècles. Tous ne sont pas anciens, montrant ainsi un renouvellement du sentiment d'appartenance.
Ce petit mammifère carnivore a été utilisé très tôt en héraldique (relatif au blason), soit de manière réaliste (c'est l'hermine passante), soit sous forme stylisée (sans doute inspirée de sa fourrure), ressemblant un peu à une croix avec 3 pointes vers le bas.
Vous l'avez remarqué, les chiffres 2, 3 et 4 ont en breton un masculin et un féminin. Deux se dit donc daou pour un masculin et div pour un féminin. Pour trois, ce sera respectivement tri et teir, et pour quatre, pevar et peder.
La Sicile, sous son nom Trinacria, a un côté mystérieux qui tourne autour du chiffre 3 que représentent ses trois jambes : elle a 3 pointes (Messine, Syracuse et Trapani/Marsala) elle est bordée de 3 mers (méditerranée, ionienne et tyrrhénienne) elle comprend 3 chaînes de montagnes (Péloritaines, Nébrodies et Madonies)
« Je t'aime » se dit « Da garan » en breton.
Da garout a ran ! Da garan !
OUI YA : ya da (& laouen, 'vat...), loc. EYA (ouais)...
"Papa" se dit tadig. C'est le mot affectueux pour "père", ou tad. "Bonne fête des pères" en breton s'écrit gouel laouen tad.
Étymologie. Du moyen breton mam.
MAOUEZ , en vannetais bih. -IG b. -ed femme (en gal, loc. bonne femme, compagne...