Plusieurs textes pré-féministes sont publiés comme ceux de Catharine Macaulay qui avancent que l'apparente faiblesse des femmes est causée par leur manque d'éducation. Dès lors, peu à peu, en Europe et aux États-Unis l'éducation des femmes se développe, surtout dans les classes hautes et moyennes de la société.
D'une manière générale, le féminisme peut être considéré comme un mouvement visant à mettre fin au sexisme, à l'exploitation et à l'oppression sexistes et à réaliser la pleine égalité de genre en droit et en pratique.
Olympe de Gouges est considérée comme une des pionnières du féminisme français. Elle est notamment la rédactrice de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
Entretien. Le 26 août 1970, un acte symbolique d'une dizaine de féministes a marqué le début du Mouvement de libération des femmes qui a œuvré pour leurs droits. L'écrivaine Cathy Bernheim avait participé à cette action et revient sur quelques grands moments, à l'occasion des 50 ans du MLF.
L'émancipation des femmes, la résolution de la domination masculine est une conséquence du dénouement de la contradiction principale, capitalisme et lutte des classes. Ainsi, si les femmes sont assignées à une place retardataire, elles piétinent à l'orée du chemin de l'histoire émancipatrice.
Une société dominée par les hommes. Le Code civil de 1804 place les femmes sous l'autorité de leur père, puis de leur mari. Considérées par la loi comme mineures, elles ne disposent pas des mêmes droits que les hommes, malgré l'égalité proclamée dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen en 1789.
Les femmes représentent 70% des échanges informels transfrontaliers et génèrent ainsi 17,7 milliards de dollars par an en moyenne dans les 15 États membres de la Communauté de développement de l'Afrique Australe.
Le terme apparaît en 1872
En savoir plus : Olympe de Gouges, une femme du XXIe siècle... Parmi les premières occurrences du mot "féministes", celle la plus souvent citée figure dans un essai du romancier Alexandre Dumas fils, datant de 1872, intitulé L'Homme-femme.
Elles revendiquent l'égalité sociale (égalité de salaire, droit à un compte bancaire, droit à une éducation égale) et luttent pour obtenir le droit des femmes à disposer de leurs corps (« droit de contrôler leur utérus » et médiatisation autour des violences patriarcales).
Olympe de Gouges. Olympe de Gouges, née à Montauban le 7 mai 1748, est une femme de lettres française, devenue femme politique. Elle est considérée comme une des pionnières du féminisme français notamment après la publication en 1791 de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
Misogyne signifie : « a qui une aversion pour les femmes, du mépris pour elles ». Cet adjectif qualifie le plus souvent un homme.
Quelques femmes de l'élite, comme la dramaturge et essayiste française Olympe de Gouges (1748-1793) et la philosophe anglaise Mary Wollstonecraft (1759-1797) ont objecté et ont défendu les droits des femmes en publiant respectivement la Déclaration des droits de la femme (1790) et la Défense des droits des femmes (1791 ...
Un autre trait du féminisme d'aujourd'hui est son caractère réformiste. Le mouvement en faveur de la parité est à cet égard symptomatique. Il a renoué avec le suffragisme et marqué une rupture avec le MLF.
C'est que le féminisme ne revendique pas ou pas seulement l'accès des femmes aux avantages sociaux jusqu'ici réservés aux hommes, mais une restructuration fondamentale des rapports entre les sexes qui engage les uns et les autres, c'est-à-dire une redéfinition du monde commun.
Choisir la cause des femmes ou quelquefois, en abrégé Choisir ou La cause des femmes est, à l'origine, un mouvement de lutte pour la dépénalisation de l'avortement. C'est désormais une organisation non gouvernementale ayant le statut d'association loi de 1901, qui s'est spécialisée dans les droits des femmes.
Le féminisme se compose essentiellement de trois grandes vagues. La première , de 1850 à 1945 visait à démontrer que les femmes ont les capacités d'assumer les mêmes responsabilités que les hommes. A cette époque, elles se sont battues pour le droit de vote et pour des égalités de droit en général.
« Pour faire simple, le féminisme est un mouvement qui vise à mettre fin au sexisme, à l'exploitation et à l'oppression sexistes. » Ainsi débute cette courte et accessible introduction à la théorie féministe, écrite par l'une de ses figures les plus influentes.
Ces hommes décrivent la société moderne féministe comme étant en leur défaveur au niveau économique aussi bien que sentimental. Ils ont décidé de bannir les femmes de leur vie pour se concentrer sur leur vie professionnelle qu'ils mettent en avant.
Delphine Gardey peut ainsi conclure en affirmant que les féminismes ont permis aux femmes de « devenir sujet de droit et sujet politique, devenir actrice de [leur] vie sexuelle et pouvoir la choisir, faire advenir des formes nouvelles de la subjectivité » (p. 118).
1900 et 1940. Dans les premières décennies du XXe siècle, les droits des femmes sont balbutiants : le vote leur est interdit, l'avortement est considéré comme un crime, le Code civil de l'époque précise que : « La femme doit obéissance à son mari ».
D'autre part, la valorisation de la femme permet à l'Etat et aux institutions de développement de "délocaliser" les responsabilités et les tâches incombant à toute la société vers ces espaces plus économiques que sont les activités gérées par les femmes.
La femme moderne est capable de solidarité et de créer une communauté. Elle est capable d'autonomie morale, que seule la participation pleine et entière au monde objectif et à la vie publique peut lui permettre d'atteindre.
Les femmes sont rassembleuses et collaboratives. Elles soudent les équipes et favorisent l'entraide. Bonnes communicatrices, elles facilitent la résolution des conflits. Bref, elles améliorent le fonctionnement d'une l'entreprise au quotidien.