Il veut cesser le combat et négocier un armistice avec le pouvoir hitlerien. Charles de Gaulle refuse ce choix. Le 17 juin 1940, il repart pour Londres rejoindre Churchill, convaincu lui aussi que le combat contre les nazis doit se poursuivre. Dès le lendemain, De Gaulle décide d'agir.
27 avril 1969
Le référendum portant sur la régionalisation et la réforme du Sénat est rejeté par 52,4% des voix. Charles de Gaulle s'était engagé à quitter le pouvoir en cas de non. Fidèle à sa promesse, il démissionne le lendemain. Il est provisoirement remplacé par le Président du Sénat Alain Poher.
Mais en 1969, il engage son mandat sur un référendum (sur la réforme du Sénat et la régionalisation) et démissionne après la victoire du « non ». Il se retire dans sa propriété de Colombey-les-Deux-Églises, où il meurt dix-huit mois plus tard.
Dans son appel, le général De Gaulle reconnaît la supériorité militaire de l'Allemagne. Mais il dénonce l'inefficacité de la tactique défensive imaginée par les généraux français dans l'entre-deux-guerres.
Si deux étoiles ont été directement attribuées au premier grade des officiers généraux, c'est parce qu'il existait, depuis 1657, un grade intermédiaire entre ceux de colonel et de maréchal de camp (actuels généraux de brigade).
Plusieurs hypothèses se dessinent. Tout d'abord, son opposition au maréchal Pétain et plus particulièrement au régime de Vichy peut expliquer ce changement brutal. N'oublions pas que Charles de Gaulle est rétrogradé colonel, déchu de la nationalité française et exclu de la Légion d'honneur.
Le gaullisme d'opposition est donc une lutte contre le Régime même de la IVe République, que De Gaulle considère comme un cadre inapproprié pour agir et régler des problèmes aussi dramatiques que la décolonisation.
Albert Lebrun désigne Philippe Pétain président du conseil, après la démission de Paul Reynaud, hostile à l'armistice. Il se replie avec le gouvernement à Tours (lui-même résidant au château de Cangé), Bordeaux puis Vichy.
Après 1945, Charles de Gaulle n'était plus officiellement général de brigade, mais seulement colonel. Ce premier grade de général lui avait en effet été décerné à titre temporaire le 1er juin 1940. La pension de retraite que lui proposa l'armée après guerre (qu'il refusa) fut donc celle d'un colonel.
Le quinquennat entre en vigueur à l'occasion de l'élection présidentielle de 2002 : il se substitue ainsi au septennat et Jacques Chirac devient ainsi le premier président de la République à effectuer un quinquennat (2002-2007) qui sera limité à deux mandats consécutifs en 2008.
« Le Conseil constitutionnel informé par le Premier ministre de la décision du Général de Gaulle, président de la République, de cesser d'exercer ses fonctions le 28 avril 1969 à midi, prend acte de cette décision.
Louis-Napoléon Bonaparte
Le neveu de Napoléon Ier est largement élu premier président de la République lors de l'élection de 1848. Surnommé le « prince-président », son mandat est marqué par l'expédition de Rome et par le conflit avec l'Assemblée, conservatrice et anti-républicaine, qui culmine en 1851.
En 1940, Pétain a trahi la France ; en 1925, il a trahi de Gaulle. Dans l'échelle des fautes, c'était peut- être celle-là la plus grave.
Faute de conflit armé sur le territoire, la France ne compte plus de maréchal vivant. Le dernier était Pierre Kœnig, distingué à titre posthume en 1984, pour son rôle dans la bataille de Bir Hakeim, lors de la Seconde Guerre mondiale.
Combien gagne un général ? Un général gagne entre 5 497 € bruts et 5 993 € bruts par mois en France, soit un salaire médian de 5 745 € bruts par mois.
C'est donc une question politiquement chargée, aujourd'hui encore.” L'événement déclencheur de la Grande guerre est connu de tous les écoliers : l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie à Sarajevo le 28 juin 1914 par des nationalistes serbes.
La création du Conseil national de la Résistance par Jean Moulin, le 27 mai 1943 , puis celle des Forces françaises de l'intérieur (FFI) par Jacques Bingen, le 1er février 1944 , marquent les jalons essentiels de ce processus d'unification parfois difficile.
L'appui décisif des Britanniques. Winston Churchill et le général de Gaulle se sont rencontrés à plusieurs reprises au mois de juin 1940. Dès l'arrivée du général de Gaulle à Londres le 17 juin, le soutien de Winston Churchill s'avère décisif.
Instituée par la Constitution du 4 octobre 1958, la Ve République se distingue des régimes précédents et, en particulier, des III e et IVe Républiques, sur au moins trois points. En effet, elle se caractérise par un exécutif fort, par une stabilité gouvernementale et par la création d'une justice constitutionnelle.
On est sous la cinquième république car il s'agit de la cinquième Constitution française qui a été écrite et validée par le peuple français dans son histoire. La première République fût instaurée en 1792, à la suite de la Révolution Française de 1789 et de l'exécution du Roi de France Louis XVI.
Avec la guerre d'Algérie, la France devient ingouvernable : à la suite d'un soulèvement de l'armée à Alger qui met la démocratie en danger, le 13 mai 1958, il faut se résoudre à faire appel à de Gaulle : celui-ci fonde la Ve République, approuvée, par référendum, d'une large majorité de Français.
En moyenne, les généraux en première section ont une vie administrative courte : quatre ans à peine. En règle générale, ils sont tenus de quitter leur poste à 57 ans, sauf si un contrat lié à une promotion leur permet d'atteindre les 61 ans du général à cinq étoiles. »
Rétablissement du maréchalat
Les deux derniers maréchaux de France sont Alphonse Juin, mort en 1967, et Marie-Pierre Kœnig, mort en 1970. La dignité de maréchal de France a été décernée tout au long du XX e siècle par décret et non par voie législative.
Le 17 juin 1940, la France s'avoue vaincue par l'Allemagne et signe l'armistice. Le pays est alors coupé en deux, une partie étant occupée et l'autre placée sous l'autorité d'un gouvernement qui décide de s'installer à Vichy pour des raisons logistiques et stratégiques.
Appelé le 18 mai 1940 par Paul Reynaud parce qu'il est respecté à droite comme à gauche et qu'il incarne le sursaut contre l'envahisseur, Pétain défend pourtant l'idée de l'armistice comme « condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle ». Selon lui, les causes de la défaite sont politiques.