Dans la justice administrative, les juges ne portent pas de robes mais sont en tenue civile. En effet, ils ne sont pas les héritiers de la noblesse de robe de l'Ancien Régime, mais plutôt des membres du Conseil du roi, chargés de traiter les requêtes, qui ne portaient pas de costume d'audience.
Le Commissaire du Gouvernement, puis le Procureur général et ses substituts doivent porter à la toge noire une bordure rouge devant et aux manches, une bordure blanche à la toge rouge. Le greffier en chef revêt le même costume que les juges, mais sans or à la toque et à la ceinture.
La robe est un symbole d'uniformité, d'égalité entre les trois magistrats qui composent le tribunal et de rappel à ceux-ci des devoirs de leurs charges. Symbole, la robe est signe d'intemporalité, d'universalité.
En principe, les tribunaux administratifs sont, en premier ressort, juges de droit commun du contentieux administratif. Le tribunal administratif territorialement compétent est celui dans le ressort duquel a son siège l'autorité qui a pris la décision attaquée ou a signé le contrat litigieux.
La robe de magistrat est le vêtement porté par le juge lors d'une audience.
Notons que les greffiers en chefs portent également une toge de cette couleur alors que pour les audiences ordinaires d'appels correctionnels ou d'affaires civiles, les juges et procureurs gardent la robe noire, le rouge étant réservé aux audiences solennelles.
La perruque, très populaire chez les gentilshommes anglais du XVIIe siècle - notamment les juges et les avocats -, faisait partie du costume officiel des magistrats. Lorsque la perruque passa de mode, les juges et les avocats continuèrent de la porter, ce couvre-chef donnant de la dignité aux procédures.
La décision administrative infligeant une sanction disciplinaire doit respecter les principes généraux du droit. Qu'il ait ou non formé un autre type de recours à l'encontre de la décision lui infligeant une sanction, tout agent peut saisir le juge administratif afin d'en demander l'annulation.
Devant le tribunal administratif, le juge dirige l'instruction et décide des mesures nécessaires pour résoudre le litige. La procédure est écrite (les arguments sont échangés par des écrits appelés mémoires) et contradictoire (chaque partie a connaissance des arguments de la partie adverse).
En signe de deuil, on dit que les avocats de Paris portent désormais leur épitoge «décapitée d'hermine». Cette épitoge particulière est nommée «la veuve». Cependant, cette tradition, ou superstition, n'est pas confirmée. Une explication plus probable mais se situant à la même période, est avancée.
La robe d'avocat a été modifiée au fil du temps mais était au départ une soutane de religieux comportant, autrefois, les 33 boutons symbolisant l'âge du Christ à sa mort.
La robe noire de l'avocat, appelée toge, dérive du costume noir clérical (soutane) de l' Ancien Régime. Les lettrés, dont faisaient partie les gens de justice, étaient essentiellement des clercs. À l'origine, la robe comptait trente-trois boutons, en référence à l'âge du Christ au moment de sa mort.
Vous le savez, nous avons un costume d'audience, nous plaidons en robe. Selon les historiens, notre robe est inspirée de la soutane du religieux. On l'appelle aussi la toge, elle est noire avec un rabat blanc.
L'épitoge représentant l'ancien manteau (qui se portait sur l'épaule depuis que les avocats avaient le droit de porter la toque de docteur en droit), les avocats parisiens la portent sans hermine aux audiences ordinaires.
Pourquoi l'avocat parisien porte l'épitoge sans hermine ? On dit que l'épitoge dépourvue d'hermine est « veuve ». Certains considèrent qu'il s'agit d'une défiance des avocats parisiens à l'encontre de Napoléon III qui voulait leur faire prêter serment.
Le juge administratif a pour vocation de protéger les droits et libertés fondamentales des administrés et de défendre l'intérêt général. Il tranche les conflits entre les usagers et l'administration et détient un pouvoir de contrôle de la légalité des décisions de l'administration.
En effet, le juge en général et le juge administratif en particulier sont des artisans de l'État de droit. Le contrôle juridictionnel qu'ils exercent sur l'administration demeure la garantie effective de l'État de droit et en conditionne la réalisation.
Plusieurs procédés emportent disparition rétroactive des décisions administratives : soit l'annulation par le juge administratif, soit par décision des autorités administratives. Particulièrement dans ce dernier cas, il y a une évidente atteinte à la sécurité juridique.
L'accès à la justice est en principe gratuit. Toutefois, déposer une requête devant la juridiction administrative peut induire certains frais. L'accès au juge administratif est en principe gratuit.
Louis le Foyer de Costil, avocat au Barreau de Paris, intervient devant l'ensemble des juridictions administratives, et notamment devant les tribunaux administratifs et cours administratives d'appel.
Pour gagner son procès en justice, il faut s'en donner les moyens. Il est essentiel de : prendre les services d'un avocat (spécialisé dans le problème qui vous préoccupe : famille, divorce, entreprise, médical, …) faire appel aux services d'un détective privé.
Le fait d'appeler un avocat “Maître” est une vieille coutume qui remonte aux origines de la profession. Cette tradition est apparue lors du commencement de ce métier. En effet, les avocats étaient des clercs laïcs (église catholique) représentant les ministres ordonnés.
Ajoutons que pour les audiences ordinaires (appels correctionnels, affaire civiles), les conseillers et avocats généraux, qui sont les juges et les procureurs d'une cour d'appel, gardent la robe noire en usage devant le tribunal de grande instance.
A l'époque, la justice était de droit divin et était donc rendue uniquement par le roi. En déléguant ce pouvoir à des nobles, les souverains du Moyen Age leur ont alors fait porter les mêmes vêtements qu'eux, des manteaux rouges symbolisant l'héritage des rois francs.