les labours profonds, de 30 à 40 cm, pour des cultures à enracinement profond (betterave, luzernes, etc.), au-delà de 40 cm, des labours de défoncement, sont réalisés notamment pour permettre la mise en culture de nouvelles terres ou pour préparer la plantation de vergers.
Pourquoi labourer ? Le labour permet : d'enfouir les résidus. de corriger des compactions du sol (car c'est un travail profond) : correction des problèmes de trafic (compactions liées à des passages répétés d'engins) sans passer par une fissuration.
Pour obtenir un labour dressé, il faut que sa profondeur corresponde à entre 2/3 et 3/4 de l'espace entre socs. Selon votre charrue, il faut donc respecter une profondeur minimum de labour : 14'' > 24-25 cm de profondeur, 16'' > 28 cm de profondeur, 18'' > 31-32 cm de profondeur.
Le labour permet d'enfouir en profondeur le stock semencier superficiel. Les graines à faible durée de vie vont dépérir, si toutefois elles ne sont pas remontées à la surface l'année suivante. C'est pourquoi on privilégiera un labour occasionnel : environ 1 année sur 2.
Ce mélange permet d'accélérer la minéralisation et ainsi de réduire la perte d'azote par volatilisation. Enfin le labour est également considérer comme un bon désherbage mécanique, en enfouissant les résidus et les mauvaises herbes se trouvant en surface ce qui réduit les chances de repoussent de celles-ci.
En outre, le labour entraîne le ruissellement de sédiments, d'engrais et de pesticides vers les rivières, les lacs et les océans. Le labour n'influe pas seulement sur le ruissellement, il rend aussi les sols vulnérables à l'érosion, et il modifie leur structure et leur composition – en les appauvrissant.
Le labour consiste à retourner la couche superficielle de votre sol sur une vingtaine de centimètres, afin de l'aérer et d'y incorporer les engrais. C'est également l'occasion d'éliminer toutes sortes de pierres et de débris qui pourraient aussi bien gêner la levée des graines qu'endommager les lames de votre tondeuse.
Pour récolter de beaux légumes et de succulents fruits, tout bon jardinier connaît cette règle : le travail du sol est la clé ! Les plantes deviennent en effet plus vigoureuses dans une terre meuble et riche en matière organique.
Le travail du sol permet d'éliminer naturellement les mauvaises herbes afin qu'elles ne concurrencent pas les plantes dans leur besoin en ressources en eau et minéraux. Il permet également de mieux aérer et structurer les sols.
érosion des sols (particulièrement s'ils sont fragiles) ou dessèchement, baisse de la quantité de matière organique en surface (et la qualité), enfouissement en profondeur des débris végétaux, amendements organiques, nématodes et micro-organismes décomposeurs.
Depuis les débuts de l'agriculture, on a recours au labourage pour retourner, mélanger, et ameublir la terre. Cette action entraîne une minéralisation rapide de la matière organique dans les sols vierges, qui libèrent des éléments nutritifs pour la culture suivante.
2 Cas 1 : Effectuez un labour manuel
Enfoncez la fourche dans le sol. Soulevez et retournez la motte pour que le fond du labour se retrouve en surface. Brisez la motte en tapant avec la fourche. Déplacez-vous en rangée pour couvrir la surface entière de la parcelle.
La puissance admissible s'élève à 300 ch sur le modèle standard et à 350 ch sur la variante hors raie.
Le billonnage permet également de maîtriser plus facilement les mauvaises herbes en donnant aux plants cultivés un avantage de 10 à 20 cm de hauteur par rapport aux adventices.
Maintenir un couvert pour protéger le sol :
Il faut le faire même en interculture courte, les années où cela est possible. C'est un bon moyen de limiter les risques de prise en masse : le feuillage du couvert limite la battance et le système racinaire se développe dans les interstices du sol.
Selon lui, un agriculteur labourant la nuit aura cinq fois moins de chiendent. La plupart des graines de culture peuvent germer sans lumière alors que beaucoup de mauvaises herbes ont besoin d'une brève impulsion lumineuse le temps du passage de la charrue suffit pour déclencher leur germination.
La terre doit être labourée au moins une fois tous les ans, de préférence à la fin de l'automne ou aux prémices de l'hiver, avant que celle-ci ne soit excessivement humide.
Labourage de printemps
Le labourage au printemps peut être effectué dès que le sol est suffisamment souple pour être labouré, après que les températures hivernales aient commencé à laisser place à un sol dégelé.
Il est important de bien désherber votre terrain avant de le labourer : Si jamais les mauvaises herbes sont hautes, fauchez en premier lieu à la débroussailleuse. Dans le cas où votre terrain est petit et a peu de mauvaises herbes, vous pouvez effectuer le désherbage à la main.
le maïs apprécie un sol meuble en surface et non compacter en profondeur. Semer dans un sol réchauffé (10°C à 5 cm de profondeur) ▪ Le maïs est exigeant en eau. Il s'accommodera mal des sols superficiels, séchants …
Pour le semer sans labour, il faut prendre des précautions : vérifier que le sol ne soit pas compacté, déchaumer en interculture et éventuellement passer un ameublisseur pour décompacter en profondeur. Le semis doit être régulier pour assurer une levée homogène. Ameublisseur.
Les herses sont également utilisées avec la traction animale pour les opérations de travail du sol suivant le labour. Un grand nombre de types de herses sont disponibles, comme la herse à dents rigides ou flexibles.
La semelle de labour est généralement présente dans les sols argileux ou Loam-argileux, et est causée par le passage fréquent de la charrue à la même profondeur, un mauvais entretien de la charrue et en particulier l'aiguisage des socs.
La charrue est un outil dit aratoire permettant de labourer les champs, alors que la herse est un outil de traitement de surface du champ. Ces deux outils sont portés et tractés par un tracteur. Contrairement à la charrue, la herse peut être animée par le tracteur pour un travail dynamique du sol.