La première utilisation du terme autisme. Créé en 1911 par le psychiatre suisse Eugen Bleuler, le terme autisme provient du grec autos signifiant « soi-même ».
La paternité de l'autisme revient au psychiatre Leo Kanner qui décrivit, en 1943, chez onze enfants « d'intelligence normale », et cela pour la première fois, « les troubles autistiques du contact affectif ».
L'autisme, c'est quoi ? L'autisme est un trouble neuro-développemental précoce qui dure toute la vie. Il n'existe pas, à l'heure actuelle, de médicament spécifique pour l'autisme, mais une prise en charge adaptée permettant de mieux vivre avec l'autisme.
Autisme : se réfère uniquement au diagnostic de trouble autistique. TSA non autistique ou Spectre autistique : englobe tous les troubles du spectre de l'autisme (syndrome d'Asperger, TED NS…), sauf l'autisme. Hors du spectre : concerne tout diagnostic qui n'est pas sur le spectre de l'autisme.
En 1980 le concept de psychose infantile a été abandonné au plan international, en même temps qu'est apparu le terme de Trouble Envahissant du Développement dans les classifications internationales (en 1975 dans la CIM 9 et en 1980 dans le DSM-III).
Donald Triplett était le premier patient dans le monde à recevoir un diagnostic d'autisme. Il est décédé, mi-juin, à l'âge de 89 ans. « Donald T. », dans la littérature scientifique, il avait été diagnostiqué à ses 10 ans par des médecins, en 1943.
Le patrimoine génétique du père serait davantage impliqué dans le trouble du spectre autistique (TSA) des enfants que celui de la mère, d'après une nouvelle étude parue dans Cell Genomics. La découverte concernerait uniquement les familles où au moins deux enfants sont atteints de TSA.
Le trouble déficitaire de l'attention (TDAH) et l'autisme sont des troubles très différents. Pourtant, environ 30% des personnes autistes ont aussi un diagnostic de TDAH. Ces deux conditions ont des symptômes contradictoires.
Certains facteurs environnementaux ont été mis en évidence : neuro-inflammation, virus, prise de certains médicaments (cf. Dépakine) durant la grossesse... Cependant, ni les vaccins, ni la maladie cœliaque, ni les caractéristiques psychologiques des parents ne sont facteurs de risques d'autisme chez les enfants.
Le taux d'autisme monte aux Etats-Unis, devenant un problème de santé publique « urgent » Ces troubles neuro-développementaux ne cessent d'augmenter. Ils concernent un enfant sur 59, contre un enfant sur 68 selon les précédentes estimations en 2014 et 1 sur 5 000 en 1975. Lecture 2 min.
Les formes d'autisme, font parties de la famille du handicap cognitif. Le handicap psychique est induit par des troubles psychiques invalidants, mais n'implique pas de déficience intellectuelle. C'est la possibilité d'utiliser les capacités intellectuelles qui est déficiente. Bipolarité, dépression, schizophrénie, TOC…
Les personnes avec autisme ont une propension à se passionner pour un domaine particulier, à accomplir une tâche jusqu'au bout. En outre, elles peuvent aimer réaliser une tâche ou une activité qui est généralement moins appréciée par d'autres (comme faire la vaisselle, s'occuper du compost, etc.).
Aux Etats-Unis, un garçon sur 42 serait concerné par l'autisme contre une fille sur 189. La fréquence de ce trouble reste inchangée depuis 2 ans alors qu'elle n'avait cessé d'augmenter depuis les années 60.
Depuis 2003, grâce à l'équipe de Thomas Bourgeron à l'Institut Pasteur, on sait qu'il existe une part génétique dans l'autisme. Diverses mutations ont ensuite été identifiées comme des facteurs de prédisposition.
On savait que la prise d'acide folique avant et après la grossesse réduisait les risques de malformation du système nerveux du foetus. Une étude norvégienne réalisée sur une grande cohorte révèle que cette vitamine réduit aussi le risque d'autisme.
Même si le TDAH et le TSA possèdent chacun des symptômes fondamentaux distincts, les enfants ayant un TSA peuvent présenter de l'inattention, de l'impulsivité et de l'hyperactivité, et les enfants ayant un TDAH présentent souvent des déficits sociaux évocateurs du TSA–.
Quels sont les trois types de TDAH ? Les trois types de TDAH sont les suivants : hyperactif-impulsif prédominant, inattentif prédominant et combiné.
L'autisme léger, aussi appelé autisme de niveau 1, ou autisme de haut niveau, présente des particularités communes aux personnes avec autisme, mais jamais de retard mental ou de langage. La forme d'autisme léger la plus connue était le syndrome d'Asperger, également intégré dans les troubles autistiques.
Le diagnostic de trouble du spectre de l'autisme chez les enfants peut nécessiter des bilans médicaux en plus des tests psychométriques. Ces examens permettent d'identifier ou d'écarter des pathologies éventuellement associées. En voici les principaux : la prise de sang, l'IRM, l'EEG, un bilan ORL ou ophtalmologique.
La maladie est transmise exclusivement ou préferentiellement par l'un des parents. Typiquement, les gènes soumis à l'empreinte génomique sont inactivés durant le développement de l'œuf, ou des cellules spermatiques, ou alors peu de temps après la fertilisation.
Il est désormais établi que les troubles du spectre autistique (TSA) ou autisme sont d'origine multifactorielle, c'est-à-dire qu'ils se déclarent chez des personnes génétiquement prédisposées après exposition à un ou plusieurs facteurs environnementaux encore inconnus.
Il existe des outils de dépistage et d'évaluation qui permettent de repérer les signes d'alerte chez les enfants autistes. Le plus connu et le plus utilisé est le test M-Chat (Modified Check-list for Autism in Toddlers). Ce questionnaire porte sur le comportement de l'enfant et peut être réalisé dès ses 18 mois.
On peut diviser les troubles autistiques chez l'enfant en deux catégories : l'autisme avec déficience intellectuelle et l'autisme sans déficience intellectuelle. Cette dernière est d'ailleurs la plus difficile à repérer, car elle ne se manifeste pas par des troubles du langage ou du comportement.
Les caractéristiques et symptômes de l'autisme chez les adultes sont définis par des difficultés dans les interactions sociales, la communication et des comportements répétitifs. Ces individus peuvent présenter un intérêt restreint pour certains sujets et une sensibilité sensorielle.