Contrairement aux idées reçues, la plus grande partie de la pollution numérique est engendrée au moment de la fabrication des appareils, et non lors de leur utilisation. En effet, près de la moitié des gaz à effet de serre émis par la filière numérique provient en fait de cette phase de fabrication (47%).
L'impact des réseaux de communication, des terminaux et des usages sur l'environnement est un sujet d'attention croissant. Selon les sources [1 et 2], le numérique représente aujourd'hui 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde et 2,5 % de l'empreinte carbone nationale [4].
Les technologies digitales mobilisent aujourd'hui 10 % de l'électricité produite dans le monde et rejetteraient près de 4 % des émissions globales de dioxyde de carbone (CO2), soit un peu moins du double du secteur civil aérien mondial (4).
Quels sont les impacts du numérique ? Le constat est sans appel : le numérique représente 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Et ce chiffre risque de doubler d'ici à 2025. En France, le secteur du numérique représente 2% des émissions de gaz à effet de serre et pourrait atteindre les 7% d'ici 2040.
Fabrication VS utilisation
On parle aussi de poids carbone. Fabriquer nos outils numériques, c'est utiliser des procédés comme l'extraction et le raffinage des métaux, source de pollution. Le transport des appareils génère aussi des émissions de gaz à effet de serre ; avion et bateau en premier lieu.
Les infrastructures réseaux et les data centers sont responsables de la moitié de la pollution numérique. En effet, les requêtes effectuées sur les moteurs de recherche sollicitent le réseau et les data centers. Dans un data center, la climatisation est le poste le plus coûteux en énergie.
L'élevage plus polluant que l'aviation
On y découvre qu'en 2019, l'agriculture était le deuxième poste d'émissions de GES du pays, représentant à elle seule "19% du total national", soit 83,1 mégatonnes d'équivalent CO2.
La pollution numérique désigne toutes les formes de pollution engendrées par le secteur informatique : émissions de gaz à effet de serre, contamination chimique, érosion de la biodiversité, production de déchets électroniques.
Les impacts sont notamment l'épuisement des ressources minérales et fossiles, l'émission de gaz à effet de serre, la consommation d'énergie, l'acidification de l'eau, … Tout d'abord, l'un des premiers problèmes qui se pose est l'extraction des ressources nécessaires à la fabrication des objets électroniques.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Dans le scénario tendanciel, les émissions de gaz à effet de serre du numérique augmentent de 45% à horizon 2030, et triplent à horizon 2050. D'après ce scénario tendanciel, tous les impacts environnementaux seraient en forte croissance en 2030 et 2050.
En effet, le secteur du numérique consomme énormément d'énergie à toutes les étapes du cycle de vie des produits : de l'extraction des matières premières, à la fabrication des appareils, à leur transport jusqu'à leur utilisation. Toutes ces étapes sont coûteuses en énergie et ont un impact négatif sur l'environnement.
Gérer efficacement sa boîte mail ( spams, e-mailing, pièces jointes) Nettoyer sa boîte mail régulièrement est une manière facile de réduire la pollution numérique, et c'est bon pour la planète. En effet, un Français reçoit en moyenne 39 mails par jour. Un mail avec une pièce jointe peut émettre 19g de CO2.
La pollution numérique du streaming
La consommation mondiale de streaming vidéo émet 300 millions de tonnes de CO₂ dans le monde chaque année [16]. Cela correspond à la pollution numérique d'un pays comme l'Espagne ! Regarder une heure de vidéo consomme autant d'électricité qu'un réfrigérateur pendant une année [17].
La pollution des objets connectés à la fabrication
L'extraction nécessite aussi une grande quantité d'eau et pollue au travers des gaz à effet de serre rejetés par les machines. Avant même de connaître son premier utilisateur, un objet connecté aura émis 73% des gaz à effet de serre de son cycle de vie.
Les appareils électroniques, les data centers et les objets connectés sont loin d'être écologiques. Les nouveaux usages du numérique ont un impact désastreux sur la planète, s'alarment les experts, et génèrent une consommation énergétique croissante.
Internet nous permet de faire des visioconférences, du télétravail depuis la maison, voir nos notes de cours en ligne, d'envoyer des messages à nos amis, d'appeler nos médecins depuis chez nous (de manière à ne pas transmettre une maladie aux autres personnes) et à faire beaucoup d'autres actions depuis la maison.
Les progrès du numérique peuvent favoriser et accélérer la réalisation de chacun des 17 Objectifs de développement durable, qu'il s'agisse de mettre fin à l'extrême pauvreté, de réduire la mortalité maternelle et infantile, de promouvoir l'agriculture durable et le travail décent ou encore de parvenir à l' ...
La digitalisation requiert une nouvelle organisation de travail, la résistance au changement peut être difficile à contourner ou à surmonter ; La digitalisation nécessite de prendre du temps pour numériser les données déjà produites au format papier. Etc.
C'est certainement celle produite par les déchets de l'industrie nucléaire. Ces déchets sont produits par les centrales nucléaires qui fournissent la plus grande partie de notre électricité.
Le réchauffement climatique
Les gaz à effet de serre, dus à la combustion du pétrole, du gaz et du charbon qui servent entre autre à produire de l'électricité et de la chaleur participent à la pollution de la planète et sont la principale cause du réchauffement climatique actuel.
En tête du classement des villes les plus polluées de France, la ville de Paris s'impose plutôt comme la capitale du smog (vous savez, cette espèce de brouillard grisâtre qui, en général, ne présage rien de bon).
Entre la fabrication, l'usage et le rebut, près de 4 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent des outils numériques. En Europe, chaque individu possède en moyenne 8,9 appareils dont plusieurs smartphones.
instantanée a effectivement un impact environnemental. Le principal, c'est le CO2 émis à cause de la consommation d'énergie qui est nécessaire pour faire fonctionner l'appareil qui envoie le message, mais surtout, toute l'énergie nécessaire pour gérer cette donnée et la transporter.